Présentation

Après une superbe floraison au printemps et un été humide, que nous pouvons espérer une récolte 2014 exceptionnelle pour tous les fruits. Les arbres sont très chargés en fruits et avec les pluies des derniers mois, ils vont avoir un beau calibre. Mais cette grande récolte est aussi un inconvénient et un danger pour les arbres fruitiers. Cette année, c’est sous le poids d’une récolte trop abondante, que les arbres peuvent casser ou perdre des branches.

C’est en passant dans les villages, qu’on peut apercevoir les mêmes images de branches cassées sur les arbres fruitiers. D’abord, ce sont les arbres à noyaux qui sont concernés et dans quelques semaines, les arbres à pépins. Les actions de son environnement,  la pression du vent lors d’un orage, provoquant l’oscillation des branches, avec le poids lié à la charge des fruits et des feuilles, peut être fatale pour les fruitiers.

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L’étayage des arbres fruitiers

L’étayage est réalisé dans le but de limiter le risque lié à la rupture de branches dont la résistance mécanique est affaiblie par le poids des fruits. Ceci permet de conserver l’arbre dans son intégrité, d’empêcher la rupture et la chute de branches ou la perte de l’arbre. Cette technique a l’avantage de consolider l’arbre sans engendrer de plaies traumatisantes et sans modifier le port et le volume naturel de l’arbre. Votre arbre est-il trop âgé pour tenir tout seul ?

Un beau support mettra en valeur son aspect vénérable. Qu’un arbre soit vieux, tordu ou penché, offrons-lui un appui dont la forme ajoutera un intérêt de plus au jardin.

C’est en passant dans les villages, qu’on peut apercevoir ces images, d’arbres fruitiers étayés, qui sont le signe d’une grande production fruitière en 2014 dans notre région.

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Quand faire l’étayage ?

Dès que l’on voit que les branches commencent à descendre et s’affaisser avec le poids des fruits.  Mais aussi à l’annonce d’un orage ou d’un vent avec de fortes rafales, car mieux vaut prévenir que guérir.

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Comment et avec quoi étayer ?

Il faut toujours étayer le plus possible à l’extérieur de la branche ou de la charpentière, là ou il y a le plus de fruits. Cela pour éviter que la branche ne casse après l’étais, en faisant levier, sous le poids des fruits.  On peut utiliser toute sorte de chose, capable de soutenir la production. (Lattes, chevrons, planches, étais de maçon, tubes, tréteau, bâtons, tuteurs, …)

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 Les différentes techniques de haubanage

Le haubanage rigide:
Le hauban rigide a pour but de limiter au maximum le mouvement des branches. Il est utilisé pour consolider les branches charpentières dont l’ancrage est gravement détérioré (déchirure par exemple). Il est réalisé avec du câble acier ou de la corde dont l’élasticité est très réduite.  L’ancrage du câble en acier peut être réalisé  via une sangle et n’implique donc pas forcément le placement de tiges filetées.

Le Haubanage souple :

Sous la pression du vent, le hauban souple a pour but de limiter l’amplitude du mouvement des branches (de façon à éviter leur rupture). Lorsque le hauban se met en tension, il absorbe progressivement l’énergie développée parle déplacement de la branche.

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 Haubanage pour la forme gobelet

Pour maintenir trois branches, le haubanage est installé en triangle.
Pour haubaner quatre branches, les haubans peuvent être installés en anneau avec un hauban central reliant deux branches opposées.

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 Haubanage pour la forme gobelet ouvert

Les branches charpentières sont attachées vers le haut d’un mât central.  Cette technique a aussi l’avantage de ne pas gêner, pour faire la tonte sous les arbres.

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Haubanage pour la forme en axe ou quenouille.

Le haubanage de soutien :

Ce système de haubanage, fixé à l’axe central,  est utilisé pour soutenir les branches horizontales et en oblique de façon optimal.  Il permet d’éviter les arrachages dus au vent, au poids de la fructification,

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Comment éviter les risques

Évitez de laisser tous les fruits sur l’arbre, en faisant une taille de rajeunissement pour limiter la longueur des branches. Ainsi, l’arbre peut facilement supporter la charge des fruits sans risque de rupture. C’est aussi une raison, pour la disparition des vergers hautes-tiges de nos campagnes, par un manque d’entretien régulier.

 

Cliquer sur ce lien:  

https://mapassionduverger.fr/cree-un-verger-familliale/la-disparition-des-anciens-vergers/

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 Réparer une branche cassée

Après une rupture d’une branche, le cal cicatriciel progresse laborieusement. Pour accélérer le processus, vous devez agir au plus vite. Réalisez une coupe franche et nette avec un outil bien affûté. Il est parfois nécessaire de revenir un peu plus bas au niveau d’un tire-sève de fort diamètre ou parfois même jusqu’au tronc. Un chicot de bois mal irrigué peut en effet se dessécher entièrement et devenir une porte d’entrée pour l’eau.

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.Du mastic avant tout

La meilleure façon d’aider un arbre à réparer ses blessures consiste à enduire la plaie de mastic. Les tissus laissés à l’air libre n’ont pas de protection et sont vulnérables aux infections. Employez du mastic en pâte, à étaler à la spatule. C’est moins pratique que le mastic en bombe, mais plus efficace. Si vous n’avez pas de mastic sous la main, vous pouvez employer d’autres produits, comme de la pâte à joint de bricolage ou du silicone en tube. Mieux vaut mal soigner que de ne pas soigner du tout !   Pour les grosses branches, de l’huile de vidange ou un couvercle, peut faire l’affaire (En tout cas c’est mieux que rien)

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Réparation d’une fissure sur un jeune arbre

Si on intervient rapidement, on peut favoriser la cicatrisation complète, à condition un bandage correct et une bonne mastication.

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Trop tard

Suivant les dommages trop importants ou les risques avec un arbre déformé, de travers et trop faible, il n’y a plus d’autre solution, que de le couper.

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Étayage dans mon verger

Même avec une taille dans les règles de l’art, on a toujours tendance à laisser trop de fruits.  En temps normal, mes arbres son capable de tenir la charge de fruits, mais il suffit d’une rafale et c’est fini.  (Donc mieux vaut prévenir que guérir)  C’est pour cela que je mets des étais, sous les charpentières trop chargées.

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Ne pas oublier les branches greffées

Il y a deux ans, j’ai surgreffé quelques poiriers avec du Williams et cette année elle sont en pleine production. À tel point, que j’étais obligé d’étayer quelques branches greffées, avec une trop grande charge, pour éviter qu’elles ne cassent.

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Envoyer moi vos photos insolites et originales

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Attention, mieux vaut prévenir que guérir

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La meilleure protection des fruits par ensachage :

Cette méthode est très intéressante au verger bio, raisin de table bio, mais surtout pour les particuliers, avec quelques arbres, car elle permet d’éviter des traitements, tout en garantissant des fruits de qualité.

En été, c’est la saison de la récolte des fruits, mais elle s’avère décevante pour cause de fruits véreux, attaqués ou abîmés par les guêpes, les frelons et les oiseaux,… Il existe pourtant une solution ancestrale, bien plus ancienne que les produits phytosanitaires, qui permet d’obtenir des fruits beaux et sains ; elle s’appelle l’ensachage. Sur cette page, je veux vous présenter cette technique, qui est la plus efficace contre tous les ravageurs des fruits, ainsi que les avantages et les inconvénients. 

A voir sur cette page :

L’ensachage pour la protection des fruits

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