Présentation
Quand on pense à la vigne à fruits, nous avons tous, en mémoire la vigne d’un voisin ou d’une grand-mère offrant une multitude de petites grappes aux grains peu sucrés voire aigrelets qui finissaient dans l’estomac des oiseaux, ou qui pourrissaient sur la vigne. Un mauvais choix de variété et des absences de soins adaptés, surtout concernant la taille, suffisent à expliquer pourquoi de nombreuses vignes de particuliers restent essentiellement décoratives. Faire un bouturage d’une bonne vigne résistante, va vous permettre de multiplier très facilement et pour pas cher, ce raisin dont vous avez apprécié la qualité. Cette technique est une forme de clonage : la bouture est génétiquement identique à la plante mère.
Pour multiplier une bonne variété de vigne ancienne, très résistante, rien de plus simple, comme je vais vous montrez sur cette page. Mais il ne faut pas bouturer n’importe quoi comme variété, pour ne pas être déçu du résultat.
Ce sont les cépages américains en général, des hybrides directs, qui n’ont pas besoin d’être greffés pour résister aux parasites et maladies et produire, qui peuvent être utilisés.
Si non, le mode de multiplication de la vigne par bouturage (franc de pied) est assez risqué à cause du Phylloxéra, comme avec des variétés de cépages Français.
Les cépages anciens résistants, demandant peu ou pas de taille, pas de traitements, sont beaucoup appréciés par les jardiniers. Les Anciens les évoquent avec nostalgie et heureusement que certains, ont conservé quelques pieds, afin de les faire connaître aux amateurs, pour la consommation familiale. (Il faut absolument conserver ces variétés, qui font partie de notre patrimoine)
On assiste aujourd’hui à un retour des cépages hybrides. l’Union européenne autorise en 1999 les vins de cépages croisés, c’est-à-dire d’hybrides, qui de par leur composante américaine sont naturellement résistants aux agressions.
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Les vignes hybrides
C’est la méthode ancestrale de croisement des espèces pour en améliorer la qualité et la quantité. En croisant les diverses espèces, on croise aussi le matériel génétique qui améliore la résistance de la plante.
Ces hybrides Américains et Canadien, très bien adapté aux climats nordiques, (Comme au nord de la France), produit de grosses grappe très sucré et savoureuse.
Ces climats rigoureux ont incité les vignerons Canadiens à rechercher de nouvelles espèces de vigne, apportant ainsi au monde un autre vin et de nouvelles saveurs. À vous de les découvrir ! Mais également des très bons raisins de table, avec des variétés très hâtive ou tardive, très résistante aux maladies, qui donne une bonne production de fruits. Avec des cépages les plus résistants au froid, des hivers les plus rudes et résistant à des températures de -40 Celsius. Les plants hybrides des « nouvelles variétés » ont des avantages que les autres n’ont pas, comme : une excellente qualité souvent supérieure aux cépages ordinaires, un bon rendement, pas besoin de traitements et, en cas de gelées blanches, pas de conséquence sur la récolte, car les nouvelles pousses ne sont pas stériles, elles donnent des raisins.
Des cépages qui tolèrent mieux que les autres, les sols mal drainés, ou pauvre. La Vigne craint l’excès d’humidité en été, elle préfère une certaine sécheresse.
Ce type de vigne produit des raisins fruités, avec un goût et une saveur légèrement tropicale ou d’ananas, de fraise épicée, ou parfumé goût de framboise, de litchi, de miel,… Des fruits de toutes les tailles, de toutes les couleurs et avec ou sans pépins. Excellent pour raisins secs sucrés, jus de raisin, raisin de table ou en vin de table familial.
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Malgré des sols trempés en 2013 et 2014, pas de problème, avec les pieds dans l’eau.
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Planter une vigne chez vous
Planter une vigne au jardin, au verger ou dans un pot, sur un balcon, c’est non seulement la promesse de beaux fruits, mais aussi un plaisir pour les yeux : cette grimpante peu exigeante se lance à l’assaut des treillages, pergolas, palissage ou autres supports verticaux, et à l’automne, son feuillage se pare de couleurs flamboyantes.
Le choix d’une vigne à raisins est tel, que partout en France, jusqu’à 1500 m d’altitude, il est possible de cultiver sa vigne en pleine terre. La vigne est adaptée à tous les types de sol et résiste très bien à la sécheresse.
Pour nous, les amateurs, la résistance aux maladies est très importante pour notre raisin de table, afin d’éviter tous les traitements et obtenir ainsi du raisin bio.
– Ce qui jusqu’à il y a dix ans signifiait presqu’automatiquement qu’un raisin bon à manger, donnait un vin de piètre qualité.
Les anciens hybrides étaient décriés pour donner aux vins des goûts foxés. Ils étaient surtout employés en assemblages.
– Ce qui n’est plus vrai aujourd’hui avec les nouveaux cépages résistants es nés de la pression écologiste.
Les nouvelles générations d’hybride et les nouvelles variétés n’ont plus ce problème et ont considérablement évolué ces dernières années.
En général, elles ne diffèrent guère, aux cépages européens traditionnels, sur le plan organoleptique, surtout pour les raisins de table.
Comme Amandin et Perdin venant de France, Sirius, Phoenix, Palatinat, Rubens, Rondo et Regent d’Allemagne, Bianca, Nero, Zalagyöngye de Hongrie, muscat bleu de Suisse, et beaucoup de nouvelles variétés apparues un peu partout, pour le plaisir des amateurs et des producteurs en bio.
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Vignes de consommation familiale
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En France, comme dans l’ensemble de l’Union Européenne, les plantations de vignes à raisin de cuve sont interdites, à moins qu’elles ne soient effectuées conformément à un droit de replantation, un droit de plantation nouvelle ou un droit de plantation prélevé sur une réserve de droits de plantation.
Cette interdiction s’impose aux particuliers comme aux viticulteurs professionnels, qu’il s’agisse de variétés strictement à raisin de cuve ou de variétés double-fin cuve/table, c’est à dire dont la production peut être utilisée en tant que raisin de table et en tant que raisin de cuve. Il n’est donc pas possible d’y déroger en vue de la consommation familiale. Les services de la viticulture, de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, sont chargés du contrôle de cette interdiction.
Les variétés de vigne utilisées pour la production commerciale du raisin de table conviennent mal aux amateurs, car elles nécessitent des traitements antiparasitaires fréquents sans lesquels la production de raisin devient aléatoire, ce qui décourage la plupart des jardiniers.
A titre dérogatoire, la présence de la vigne à titre décoratif, sous forme d’une treille et à condition que la treille ne soit constituée que d’un seul pied, est tolérée.
Cependant, il est possible de planter des variétés strictement à raisin de table, c’est à dire non classées en tant que variétés de cuve.
De plus, devant le désir du grand public de pouvoir cultiver de la vigne à titre privé, l’INRA a obtenu par croisement des variétés de vignes relativement résistantes aux maladies de la vigne et a fait inscrire ces variétés au catalogue des espèces végétales comme variétés ornementales. De nouvelles variétés, dites d’agrément, ont été créées à l’INRA par hybridation et sélectionnées pour leur rusticité. Du fait de leur résistance élevée aux parasites, il suffit de leur appliquer deux à trois traitements par saison pour obtenir une belle récolte.
En conséquence, la vente, la plantation et la culture de ces variétés se font librement et la commercialisation de leurs produits est interdite.
Les premières variétés diffusées sont :
– Aladin : raisin noir, à grande grappe, baie ronde et pulpe juteuse,
– Amandin : raisin blanc, à grande grappe, baie ovale, pulpe ferme et saveur musquée,
– Perdin : raisin blanc, à grappe moyenne, baie sphérique, juteuse et aromatique.
– Cantin : raisin blanc, produit des grappes assez grosses d’une excellente qualité, au goût muscaté
Les trois premières variétés sont des variétés à raisins blancs et l’autre, une variétés à raisins noirs.
En raison de leur époque de maturité moyenne, Aladin et Amandin sont adaptées à la moitié sud de la France. Perdin, de maturité précoce, convient à toutes les régions. Ces variétés sont diffusées sous la marque AMPELIA, sous forme de plantes en conteneurs.
A ce jour, il existe beaucoup de variétés de vignes très résistantes, pour les particuliers, dont les raisins peuvent être consommés comme raisin de table et qui non pas besoin de traitement.
(Comme Blue Niagara, Vanessa, Vénus, New York, Maxi Wihte, Maxi Blue,…)
Ce type de variétés de table, qui produit du raisin de belle présentation et de bonne qualité, est exclusivement réservé aux jardins d’amateurs, et ses produits ne doivent pas être commercialisés.
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Le Phylloxéra de la vigne
Le phylloxéra de la vigne est l’ennemi le plus redoutable de la vigne. Il s’agit d’un puceron (Phylloxéra vastatrix), dont le seul hôte connu est la vigne. Le phylloxéra se présente sous forme « gallicole », « radicicole » et « ailée et sexuée ». Sous forme radicicole, il vit et s’alimente des substances contenues dans la racine par le biais de piqûres, provoquant en très peu de temps la pourriture de la racine et la mort du pied de vigne.
Il faut préciser que les variétés européennes sont résistantes au Phylloxéra gallicole qui se développe sur les feuilles, alors que les variétés américaines le sont au Phylloxéra radicicole qui s’installe dans les racines. C’est pourquoi, dès la fin du XIXème siècle, des variétés américaines sont utilisées comme porte-greffes de Vitis vinifera, pour sauver le vignoble Français.
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Le cycle de reproduction annuel du phylloxéra
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Phylloxéra gallicole sur des feuilles de vigne.
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A gauche : Phylloxéra radicicole / A droite : Phylloxéra gallicole sur des feuilles de vigne. Photos (c) Dr Joachim Schmid, Institut de Viticulture et croisement des cépages, Geisenheim, Allemagne
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L’histoire du Phylloxéra en vidéo
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Quand faire le bouturage ?
La bouture aoûtée, se pratique sur rameaux aoûtés, donc à partir de la fin août et jusqu’à la fin de l’automne, voire au début du printemps. Le bois est dur à la base et ne se plie pas facilement, mais l’extrémité des rameaux est encore un peu tendre. Avec cette technique, que m’a montré un ancien moniteur arboricole, Othon Muller, que je fais en général au mois de novembre, il y a très peu d’échecs. J’ai déjà réalisé des boutures du mois de septembre, jusqu’au mois de mars, avant le débourrement de la vigne et pas de problème de reprise.
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En automne et en hiver, c’est la meilleure période pour réaliser le bouturage de la vigne
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Comment faire une bouture de vigne
Le bouturage vigne n’est pas compliqué à réaliser. Il s’effectue en deux opérations. Il faut d’abord prélever et préparer les boutures après la chute des feuilles, puis les planter dans un pot ou en pleine terre. Pour effectuer ces opérations, il faut vous munir d’un sécateur, d’un bon couteau qui coupe et d’une hormone de bouturage. Pour bouturer la technique consiste à tremper le fragment de végétal dans votre mélange d’hormone afin de favoriser la croissance des racines. Il existe de nombreuses solutions pour faire soi-même son hormone de bouturage, si vous avez le temps de le faire à l’avance. (Les Ronces, le Saule, grain de céréales, la Salive, L’urine, purin de plantes).
Les hormones de bouturage semblent souvent être la clé pour réussir une bouture. Mais quelle que soit la forme utilisée, il est très important, pour la réussite de l’opération, de respecter les consignes de dosage, à savoir « secouer la bouture pour faire tomber le surplus de poudre » en ce qui concerne les hormones en poudre, et « tremper que 10 secondes la bouture dans la solution diluée ».
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Prélever des sarments sains de l’année, droits et bien lignifiés.
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On choisi les plus beau et les plus gros, s’ il y a le choix.
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De chaque sarment, on peut réaliser 2 à 3 boutures.
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Je coupe à trois yeux au minimum, chaque sarment, pour avoir une bouture de 30 cm environ.
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L’espacement entre les yeux, varie suivant la vigueur de chaque sarment.
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On peut tailler 2 à 5 boutures par sarment, suivant sa longueur. Je coupe environ 3 à 5 cm au-dessus du bourgeon, pour éviter une infiltration d’eau durant l’hiver, avant le reprise du bourgeons.
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Voila, c’est facile à faire.
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Maintenant, il faut couper les vrilles sur les boutures.
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Pour réaliser les boutures, il faut un couteau qui coupe et de l’hormone de bouturage.
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Pour commencer, on place le couteau sur le coté opposé, face au bourgeon du bas.
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Pour faire un coupe en biseau, de 3 à 4 cm de long, comme pour une greffe à l’anglaise.
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La coupe doit être nette et franche, si possible.
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Ne pas inverser le haut avec le bas de la bouture, pour couper en biseau.
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On voit bien, la différence entre les espacements des bourgeons, qui pourtant, proviennent du même pied de vigne.
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Maintenant, il suffit de tremper le biseau, dans l’hormone de bouturage. Le sachet de poudre d’hormone est prête à l’emploi. Elle est simple à utiliser, avec peu de risque de surdosage.
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Secouez la bouture pour faire tomber le surplus de poudre d’hormone de bouturage, dans le sachet.
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Un surdosage d’hormone peut entraîner l’apparition d’un cal, des déformations et la mort de la bouture.
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La plantation des boutures au jardin
Les vignes sont un peu difficiles concernant leurs conditions de sol, mais, assurez-vous qu’elles sont correctes avant de planter. Pour cela, repiquez vos boutures en pépinière dans une bonne terre bien humide. Laissez sortir le bourgeon supérieur de 5 cm du niveau du sol. Vous devez laisser un espace d’environ 20 à 30 centimètres entre chaque bouture et n’oubliez pas d’arroser légèrement.
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Faire un trou de 20 à 25 cm de profondeur, selon la longueur de la bouture. On peut utiliser un plantoir, une pelle de plantation, d’un tire-racine, une tige, un bout de bois, …, pour ne pas enlever l’hormone de bouturage, sur la bouture.
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Mettre le plant dans le trou, et laissez sortir le bourgeon supérieur juste à 5 cm au niveau du sol. Reboucher le trou et tasser la terre avec la main.
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Espacement des boutures de 20 à 30 cm, suivant la place disponible.
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Planter en ligne, pour favoriser le binage et l’arrosage.
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Ma petite pépinière, pour réaliser mes boutures, les greffages, et mes porte-greffes.
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On peut utiliser un code couleurs, avec du ruban adhésif, pour marquer les différentes variétés de raisin.
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Suivant la météo, dès le mois d’avril, les bourgeons des boutures, comme ceux de la vigne gonflent : le printemps est proche !
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Après quelques jours, la feuillaison, une pointe verte va rapidement laisser apparaitre les feuilles puis les inflorescences. C’est à ce stade que la vigne est sensible au gel, car les bourgeons étant déjà pourvus des futures grappes, leur destruction totale anéantirait la récolte pour l’année. (Mais pas important, pour nos boutures)
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Au mois d’avril, dès que la température au sol atteint 10°, les bourgeons s’ouvrent et rejettent leur bourre, aussi appelé coton.
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Les bourgeons gonflent, s’ouvrent et laissent apparaître une jeune pousse, ils finiront par se fendre.
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Fin du printemps, c’est la feuillaison, les feuilles commencent à se développer, elles apparaissent, se déroulent et s’étalent.
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Après le débourrement, les bourgeons se développent, les sarments commencent à grossir. Maintenez la terre légèrement humide durant l’été, mais sans excès. Suivant les années et les variétés, on peut déjà avoir une ou deux grappes de raisin par pied.
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Repiquer les plants de vigne.
La meilleure période reste l’automne pour la plantation, car elle favorise l’enracinement avant l’hiver et donc la reprise au printemps.
La plantation s’effectue en automne avant les premières gelées. Choisissez bien son emplacement, car son enracinement est profond. Le sol de votre jardin ou de votre verger, doit être calcaire, grossier, sablonneux et drainé.
Offrez-lui un emplacement chaud, baigné de soleil et préservé des vents froids, et une terre légère, profonde et plutôt calcaire. Si vous créez un rang, espacez les vignes d’au moins 1 m. Pour une treille haute située contre une façade, prévoyez un plant tous les 2 m. Laissez un espace entre le mur et la future ramure pour que l’air circule, gage de bonne santé du feuillage.
Dans tous les cas, offrez-lui un maximum de chaleur ; les terrains en pente, orientés sud, sont idéals.
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Attendre fin novembre, après la chute des feuilles, pour repiquer les jeunes plants de vigne.
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Suivant la nature du sol et l’espacement entre les boutures, on arrive à les prélever en mottes, pour une reprise plus rapide.
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Utiliser une fourche à bêcher, pour sortir les jeunes plants très rapprochés, afin de ne pas couper de racines.
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On peut raccourcir les racines trop longues et faire une taille à 3 yeux du sarment de l’année, avant la plantation.
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La suite de mon projet 2015, avec une rangée de vignes, avec diverses nouvelles formes, qui vont compléter et personnaliser mon verger. (Je vais vous expliquez sur une autre page)
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Les plants de vigne sont espacés, suivant la forme que je vais réaliser.
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Environ 25 plants de vignes sur 50 mètres de longueur.
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Je n’ai pas encore eu le temps de faire le palissage, mais c’est prévu cette année.
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Malgré une grande sècheresse en 2015, tous mes plants, on bien repris, sans un seul arrosage. J’ai rajouté une deuxième ficelle pour maintenir les sarments bien droits.
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La Vigne a besoin d’être palissée ou tuteurée le long d’un mur, d’une treille ou d’une pergola.
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La suite sur une autre page.
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Autres solutions de bouturage
Pour gagner du temps, on peut planter les boutures à l’endroit prévu, pour accueillir la future vigne, et ainsi éviter un repiquage. Mais pour être sûre du résultat, il vaut mieux planter plusieurs boutures ensemble et choisir le plus beau par la suite et supprimer les autres. On peut également planter des boutures dans des pots, à l’intérieur de la maison, pour faire débourrer plus vite. Il faut juste de la chaleur et de la lumière.
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Espacement de 5 à 10 cm environ et 3 à 5 boutures par emplacement.
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Une bouture par pot.
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Mes vignes et mes réalisations
J’ai acheté et planté mes premières vignes de variétés françaises, il y a 20 ans. Après quelques années, j’ai été déçu du résultat, car dans notre région, ils ne mûrissent pas ou sont constamment malades. Après 4 ans, j’ai tout arraché, car ce n’est pas ce que je voulais. C’est Othon Muller, qui m’a fait découvrir une ancienne variété américaine, qu’il avait depuis 40 ans chez lui. Il m’a donné quelques boutures, et c’est à ce moment que j’ai eu un coup de cœur et une passion pour la vigne. J’ai donc réalisé mon premier palissage et mes premières formes il y a douze ans. Depuis, mon vignoble s’agrandit d’année en année, car c’est un fruit que j’adore et qui ne me prend pas beaucoup de temps. Dans ma prochaine vie, je deviendrais surement un vigneron, j’adore travailler avec la vigne et transformer le raisin.
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Mon premier palissage
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Voir comment construire une treille pour la vigne
https://mapassionduverger.fr/
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Les utilisations du raisin
La vigne est un très bel arbre fruitier, nous régalant de son raisin, dès la fin de l’été. Les avantages du raisin pour la santé sont multiples, car ce fruit exquis renferme dans ses grains tout un trésor de douceur et de bienfaits qui méritent d’être connus et utilisé.
Nature ou cuisiné, le raisin se mange nature avec des fromages ou du jambon cru. On peut le poêler avec du foie gras frais, de la volaille, du porc ou l’utiliser dans des recettes sucrées comme les tartes, les clafoutis, les crumbles,…
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Du bon raisin sain et à savourer nature, et apprécié par toute la famille, sans modération.
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Du bon raisin en confiture, on l’adore et à déguster toute l’année.
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En tartes ou en clafoutis, encore tiède, c’est géniale.
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Comment faire un bon jus de raisin
Vous en avez assez de toujours acheter votre jus de raisin chez l’épicier du coin ? Assez de ces jus remplis de produits chimiques et de conservateurs ? Suivez ces étapes pour faire chez vous, tranquillement, votre propre jus de raisin maison. Vos fruits devront être très mûrs, et d’une bonne qualité gustative.
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A voir sur cette page : https://mapassionduverger.fr/
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Voir comment réaliser son vin maison naturel
A voir sur cette page : 
https://mapassionduverger.fr/transformation/faire-son-vin-maison-naturel/
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Mon vin maison.
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La meilleure protection des fruits par ensachage :
Cette méthode est très intéressante au verger bio, raisin de table bio, mais surtout pour les particuliers, avec quelques arbres, car elle permet d’éviter des traitements, tout en garantissant des fruits de qualité.
En été, c’est la saison de la récolte des fruits, mais elle s’avère décevante pour cause de fruits véreux, attaqués ou abîmés par les guêpes, les frelons et les oiseaux,… Il existe pourtant une solution ancestrale, bien plus ancienne que les produits phytosanitaires, qui permet d’obtenir des fruits beaux et sains ; elle s’appelle l’ensachage. Sur cette page, je veux vous présenter cette technique, qui est la plus efficace contre tous les ravageurs des fruits, ainsi que les avantages et les inconvénients.
A voir sur cette page :
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Mon verger en vidéo :
Survol de mon verger qui, vu du ciel et avec le givre, dessinent les formes géométriques des mes arbres fruitiers.
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A voir sur cette page :
https://mapassionduverger.fr/mon-verger/une-petite-balade-dans-le-verger-givre/
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Je vous souhaite une bonne année 2016
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En espérant que tous vos vœux soient exaucés.
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A votre santé, mais avec modération bien sûr !
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