Quand on pense à la vigne à fruits, nous avons tous, en mémoire la vigne d’un voisin ou d’une grand-mère offrant une multitude de petites grappes aux grains peu sucrés voire aigrelets qui finissaient dans l’estomac des oiseaux, ou qui pourrissaient sur la vigne. Un mauvais choix de variété et des absences de soins adaptés, surtout concernant la taille, suffisent à expliquer pourquoi de nombreuses vignes de particuliers restent essentiellement décoratives. Faire un bouturage d’une bonne vigne résistante, va vous permettre de multiplier très facilement et pour pas cher, ce raisin dont vous avez apprécié la qualité.Cette technique est une forme de clonage : la bouture est génétiquement identique à la plante mère.
Pour multiplier une bonne variété de vigne ancienne, très résistante, rien de plus simple, comme je vais vous montrez sur cette page. Mais il ne faut pas bouturer n’importe quoi comme variété, pour ne pas être déçu du résultat.
Ce sont les cépages américains en général, des hybrides directs, qui n’ont pas besoin d’être greffés pour résister aux parasites et maladies et produire, qui peuvent être utilisés.
Si non, le mode de multiplication de la vigne par bouturage (franc de pied) est assez risqué à cause du Phylloxéra, comme avec des variétés de cépages Français.
Les cépages anciens résistants, demandant peu ou pas de taille, pas de traitements, sont beaucoup appréciés par les jardiniers. Les Anciens les évoquent avec nostalgie et heureusement que certains, ont conservé quelques pieds, afin de les faire connaître aux amateurs, pour la consommation familiale. (Il faut absolument conserver ces variétés, qui font partie de notre patrimoine)
On assiste aujourd’hui à un retour des cépages hybrides. l’Union européenne autorise en 1999 les vins de cépages croisés, c’est-à-dire d’hybrides, qui de par leur composante américaine sont naturellement résistants aux agressions.
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Les vignes hybrides
C’est la méthode ancestrale de croisement des espèces pour en améliorer la qualité et la quantité. En croisant les diverses espèces, on croise aussi le matériel génétique qui améliore la résistance de la plante.
Ces hybrides Américains et Canadien, très bien adapté aux climats nordiques, (Comme au nord de la France), produit de grosses grappe très sucré et savoureuse.
Ces climats rigoureux ont incité les vignerons Canadiens à rechercher de nouvelles espèces de vigne, apportant ainsi au monde un autre vin et de nouvelles saveurs. À vous de les découvrir ! Mais également des très bons raisins de table, avec des variétés très hâtive ou tardive, très résistante aux maladies, qui donne une bonne production de fruits. Avec des cépages les plus résistants au froid, des hivers les plus rudes et résistant à des températures de -40 Celsius. Les plants hybrides des « nouvelles variétés » ont des avantages que les autres n’ont pas, comme : une excellente qualité souvent supérieure aux cépages ordinaires, un bon rendement, pas besoin de traitements et, en cas de gelées blanches, pas de conséquence sur la récolte, car les nouvelles pousses ne sont pas stériles, elles donnent des raisins.
Des cépages qui tolèrent mieux que les autres, les sols mal drainés, ou pauvre. La Vigne craint l’excès d’humidité en été, elle préfère une certaine sécheresse. Ce type de vigne produit des raisins fruités, avec un goût et une saveur légèrement tropicale ou d’ananas, de fraise épicée, ou parfumé goût de framboise, de litchi, de miel,… Des fruits de toutes les tailles, de toutes les couleurs et avec ou sans pépins. Excellent pour raisins secs sucrés, jus de raisin, raisin de table ou en vin de table familial.
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Malgré des sols trempés en 2013 et 2014, pas de problème, avec les pieds dans l’eau.
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Planter une vigne chez vous
Planter une vigne au jardin, au verger ou dans un pot, sur un balcon, c’est non seulement la promesse de beaux fruits, mais aussi un plaisir pour les yeux : cette grimpante peu exigeante se lance à l’assaut des treillages, pergolas, palissage ou autres supports verticaux, et à l’automne, son feuillage se pare de couleurs flamboyantes.
Le choix d’une vigne à raisins est tel, que partout en France, jusqu’à 1500 m d’altitude, il est possible de cultiver sa vigne en pleine terre. La vigne est adaptée à tous les types de sol et résiste très bien à la sécheresse.
Pour nous, les amateurs, la résistance aux maladies est très importante pour notre raisin de table, afin d’éviter tous les traitements et obtenir ainsi du raisin bio.
– Ce qui jusqu’à il y a dix ans signifiait presqu’automatiquement qu’un raisin bon à manger, donnait un vin de piètre qualité.
Les anciens hybrides étaient décriés pour donner aux vins des goûts foxés. Ils étaient surtout employés en assemblages.
– Ce qui n’est plus vrai aujourd’hui avec les nouveaux cépages résistants es nés de la pression écologiste.
Les nouvelles générations d’hybride et les nouvelles variétés n’ont plus ce problème et ont considérablement évolué ces dernières années. En général, elles ne diffèrent guère, aux cépages européens traditionnels, sur le plan organoleptique, surtout pour les raisins de table.
Comme Amandin et Perdin venant de France, Sirius, Phoenix, Palatinat, Rubens, Rondo et Regent d’Allemagne, Bianca, Nero, Zalagyöngye de Hongrie, muscat bleu de Suisse, et beaucoup de nouvelles variétés apparues un peu partout, pour le plaisir des amateurs et des producteurs en bio.
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Vignes de consommation familiale
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En France, comme dans l’ensemble de l’Union Européenne, les plantations de vignes à raisin de cuve sont interdites, à moins qu’elles ne soient effectuées conformément à un droit de replantation, un droit de plantation nouvelle ou un droit de plantation prélevé sur une réserve de droits de plantation.
Cette interdiction s’impose aux particuliers comme aux viticulteurs professionnels, qu’il s’agisse de variétés strictement à raisin de cuve ou de variétés double-fin cuve/table, c’est à dire dont la production peut être utilisée en tant que raisin de table et en tant que raisin de cuve. Il n’est donc pas possible d’y déroger en vue de la consommation familiale. Les services de la viticulture, de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, sont chargés du contrôle de cette interdiction.
Les variétés de vigne utilisées pour la production commerciale du raisin de table conviennent mal aux amateurs, car elles nécessitent des traitements antiparasitaires fréquents sans lesquels la production de raisin devient aléatoire, ce qui décourage la plupart des jardiniers.
A titre dérogatoire, la présence de la vigne à titre décoratif, sous forme d’une treille et à condition que la treille ne soit constituée que d’un seul pied, est tolérée.
Cependant, il est possible de planter des variétés strictement à raisin de table, c’est à dire non classées en tant que variétés de cuve.
De plus, devant le désir du grand public de pouvoir cultiver de la vigne à titre privé, l’INRA a obtenu par croisement des variétés de vignes relativement résistantes aux maladies de la vigne et a fait inscrire ces variétés au catalogue des espèces végétales comme variétés ornementales. De nouvelles variétés, dites d’agrément, ont été créées à l’INRA par hybridation et sélectionnées pour leur rusticité. Du fait de leur résistance élevée aux parasites, il suffit de leur appliquer deux à trois traitements par saison pour obtenir une belle récolte.
En conséquence, la vente, la plantation et la culture de ces variétés se font librement et la commercialisation de leurs produits est interdite.
Les premières variétés diffusées sont :
– Aladin : raisin noir, à grande grappe, baie ronde et pulpe juteuse,
– Amandin : raisin blanc, à grande grappe, baie ovale, pulpe ferme et saveur musquée,
–Perdin : raisin blanc, à grappe moyenne, baie sphérique, juteuse et aromatique.
– Cantin : raisin blanc, produit des grappes assez grosses d’une excellente qualité, au goût muscaté
Les trois premières variétés sont des variétés à raisins blancs et l’autre, une variétés à raisins noirs.
En raison de leur époque de maturité moyenne, Aladin et Amandin sont adaptées à la moitié sud de la France.Perdin, de maturité précoce, convient à toutes les régions. Ces variétés sont diffusées sous la marque AMPELIA, sous forme de plantes en conteneurs.
A ce jour, il existe beaucoup de variétés de vignes très résistantes, pour les particuliers, dont les raisins peuvent être consommés comme raisin de table et qui non pas besoin de traitement.
(Comme Blue Niagara, Vanessa, Vénus, New York, Maxi Wihte, Maxi Blue,…)
Ce type de variétés de table, qui produit du raisin de belle présentation et de bonne qualité, est exclusivement réservé aux jardins d’amateurs, et ses produits ne doivent pas être commercialisés.
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Le Phylloxéra de la vigne
Le phylloxéra de la vigne est l’ennemi le plus redoutable de la vigne. Il s’agit d’un puceron (Phylloxéravastatrix), dont le seul hôte connu est la vigne. Le phylloxéra se présente sous forme « gallicole », « radicicole » et « ailée et sexuée ». Sous forme radicicole, il vit et s’alimente des substances contenues dans la racine par le biais de piqûres, provoquant en très peu de temps la pourriture de la racine et la mort du pied de vigne.
Il faut préciser que les variétés européennes sont résistantes au Phylloxéra gallicole qui se développe sur les feuilles, alors que les variétés américaines le sont au Phylloxéraradicicole qui s’installe dans les racines. C’est pourquoi, dès la fin du XIXème siècle, des variétés américaines sont utilisées comme porte-greffes de Vitisvinifera, pour sauver le vignoble Français.
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Le cycle de reproduction annuel du phylloxéra
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Phylloxéra gallicole sur des feuilles de vigne.
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A gauche : Phylloxéra radicicole / A droite : Phylloxéra gallicole sur des feuilles de vigne. Photos (c) Dr Joachim Schmid, Institut de Viticulture et croisement des cépages, Geisenheim, Allemagne
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L’histoire du Phylloxéra en vidéo
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Quand faire le bouturage ?
La bouture aoûtée, se pratique sur rameaux aoûtés, donc à partir de la fin août et jusqu’à la fin de l’automne, voire au début du printemps. Le bois est dur à la base et ne se plie pas facilement, mais l’extrémité des rameaux est encore un peu tendre. Avec cette technique, que m’a montré un ancien moniteur arboricole, Othon Muller, que je fais en général au mois de novembre, il y a très peu d’échecs. J’ai déjà réalisé des boutures du mois de septembre, jusqu’au mois de mars, avant le débourrement de la vigne et pas de problème de reprise.
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En automne et en hiver, c’est la meilleure période pour réaliser le bouturage de la vigne
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Comment faire une bouture de vigne
Le bouturage vigne n’est pas compliqué à réaliser. Il s’effectue en deux opérations. Il faut d’abord prélever et préparer les boutures après la chute des feuilles, puis les planter dans un pot ou en pleine terre. Pour effectuer ces opérations, il faut vous munir d’un sécateur, d’un bon couteau qui coupe et d’une hormone de bouturage. Pour bouturer la technique consiste à tremper le fragment de végétal dans votre mélange d’hormone afin de favoriser la croissance des racines. Il existe de nombreuses solutions pour faire soi-même sonhormone de bouturage, si vous avez le temps de le faire à l’avance. (Les Ronces, le Saule, grain de céréales, la Salive, L’urine, purin de plantes).
Les hormones de bouturage semblent souvent être la clé pour réussir une bouture. Mais quelle que soit la forme utilisée, il est très important, pour la réussite de l’opération, de respecter les consignes de dosage, à savoir « secouer la bouture pour faire tomber le surplus de poudre » en ce qui concerne les hormones en poudre, et « tremper que 10 secondes la bouture dans la solution diluée ».
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Prélever des sarments sains de l’année, droits et bien lignifiés.
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On choisi les plus beau et les plus gros, s’ il y a le choix.
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De chaque sarment, on peut réaliser 2 à 3 boutures.
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Je coupe à trois yeux au minimum, chaque sarment, pour avoir une bouture de 30 cm environ.
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L’espacement entre les yeux, varie suivant la vigueur de chaque sarment.
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On peut tailler 2 à 5 boutures par sarment, suivant sa longueur. Je coupe environ 3 à 5 cm au-dessus du bourgeon, pour éviter une infiltration d’eau durant l’hiver, avant le reprise du bourgeons.
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Voila, c’est facile à faire.
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Maintenant, il faut couper les vrilles sur les boutures.
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Pour réaliser les boutures, il faut un couteau qui coupe et de l’hormone de bouturage.
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Pour commencer, on place le couteau sur le coté opposé, face au bourgeon du bas.
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Pour faire un coupe en biseau, de 3 à 4 cm de long, comme pour une greffe à l’anglaise.
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La coupe doit être nette et franche, si possible.
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Ne pas inverser le haut avec le bas de la bouture, pour couper en biseau.
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On voit bien, la différence entre les espacements des bourgeons, qui pourtant, proviennent du même pied de vigne.
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Maintenant, il suffit de tremper le biseau, dans l’hormone de bouturage. Le sachet de poudre d’hormone est prête à l’emploi. Elle est simple à utiliser, avec peu de risque de surdosage.
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Secouez la bouture pour faire tomber le surplus de poudre d’hormone de bouturage, dans le sachet.
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Un surdosage d’hormone peut entraîner l’apparition d’un cal, des déformations et la mort de la bouture.
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La plantation des boutures au jardin
Les vignes sont un peu difficiles concernant leurs conditions de sol, mais, assurez-vous qu’elles sont correctes avant de planter. Pour cela, repiquez vos boutures en pépinière dans une bonne terre bien humide. Laissez sortir le bourgeon supérieur de 5 cm du niveau du sol. Vous devez laisser un espace d’environ 20 à 30 centimètres entre chaque bouture et n’oubliez pas d’arroser légèrement.
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Faire un trou de 20 à 25 cm de profondeur, selon la longueur de la bouture. On peut utiliser un plantoir, une pelle de plantation, d’un tire-racine, une tige, un bout de bois, …, pour ne pas enlever l’hormone de bouturage, sur la bouture.
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Mettre le plant dans le trou, et laissez sortir le bourgeon supérieur juste à 5 cm au niveau du sol. Reboucher le trou et tasser la terre avec la main.
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Espacement des boutures de 20 à 30 cm, suivant la place disponible.
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Planter en ligne, pour favoriser le binage et l’arrosage.
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Ma petite pépinière, pour réaliser mes boutures, les greffages, et mes porte-greffes.
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On peut utiliser un code couleurs, avec du ruban adhésif, pour marquer les différentes variétés de raisin.
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Suivant la météo, dès le mois d’avril, les bourgeons des boutures, comme ceux de la vigne gonflent : le printemps est proche !
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Après quelques jours, la feuillaison, une pointe verte va rapidement laisser apparaitre les feuilles puis les inflorescences. C’est à ce stade que la vigne est sensible au gel, car les bourgeons étant déjà pourvus des futures grappes, leur destruction totale anéantirait la récolte pour l’année. (Mais pas important, pour nos boutures)
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Au mois d’avril, dès que la température au sol atteint 10°, les bourgeons s’ouvrent et rejettent leur bourre, aussi appelé coton.
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Les bourgeons gonflent, s’ouvrent et laissent apparaître une jeune pousse, ils finiront par se fendre.
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Fin du printemps, c’est la feuillaison, les feuilles commencent à se développer, elles apparaissent, se déroulent et s’étalent.
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Après le débourrement, les bourgeons se développent, les sarments commencent à grossir. Maintenez la terre légèrement humide durant l’été, mais sans excès. Suivant les années et les variétés, on peut déjà avoir une ou deux grappes de raisin par pied.
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Repiquer les plants de vigne.
La meilleure période reste l’automne pour la plantation, car elle favorise l’enracinement avant l’hiver et donc la reprise au printemps.
La plantation s’effectue en automne avant les premières gelées. Choisissez bien son emplacement, car son enracinement est profond. Le sol de votre jardin ou de votre verger, doit être calcaire, grossier, sablonneux et drainé.
Offrez-lui un emplacement chaud, baigné de soleil et préservé des vents froids, et une terre légère, profonde et plutôt calcaire. Si vous créez un rang, espacez les vignes d’au moins 1 m. Pour une treille haute située contre une façade, prévoyez un plant tous les 2 m. Laissez un espace entre le mur et la future ramure pour que l’air circule, gage de bonne santé du feuillage.
Dans tous les cas, offrez-lui un maximum de chaleur ; les terrains en pente, orientés sud, sont idéals.
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Attendre fin novembre, après la chute des feuilles, pour repiquer les jeunes plants de vigne.
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Suivant la nature du sol et l’espacement entre les boutures, on arrive à les prélever en mottes, pour une reprise plus rapide.
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Utiliser une fourche à bêcher, pour sortir les jeunes plants très rapprochés, afin de ne pas couper de racines.
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On peut raccourcir les racines trop longues et faire une taille à 3 yeux du sarment de l’année, avant la plantation.
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La suite de mon projet 2015, avec une rangée de vignes, avec diverses nouvelles formes, qui vont compléter et personnaliser mon verger. (Je vais vous expliquez sur une autre page)
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Les plants de vigne sont espacés, suivant la forme que je vais réaliser.
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Environ 25 plants de vignes sur 50 mètres de longueur.
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Je n’ai pas encore eu le temps de faire le palissage, mais c’est prévu cette année.
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Malgré une grande sècheresse en 2015, tous mes plants, on bien repris, sans un seul arrosage. J’ai rajouté une deuxième ficelle pour maintenir les sarments bien droits.
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La Vigne a besoin d’être palissée ou tuteurée le long d’un mur, d’une treille ou d’une pergola.
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La suite sur une autre page.
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Autres solutions de bouturage
Pour gagner du temps, on peut planter les boutures à l’endroit prévu, pour accueillir la future vigne, et ainsi éviter un repiquage. Mais pour être sûre du résultat, il vaut mieux planter plusieurs boutures ensemble et choisir le plus beau par la suite et supprimer les autres. On peut également planter des boutures dans des pots, à l’intérieur de la maison, pour faire débourrer plus vite. Il faut juste de la chaleur et de la lumière.
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Espacement de 5 à 10 cm environ et 3 à 5 boutures par emplacement.
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Une bouture par pot.
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Mes vignes et mes réalisations
J’ai acheté et planté mes premières vignes de variétés françaises, il y a 20 ans. Après quelques années, j’ai été déçu du résultat, car dans notre région, ils ne mûrissent pas ou sont constamment malades. Après 4 ans, j’ai tout arraché, car ce n’est pas ce que je voulais. C’est Othon Muller, qui m’a fait découvrir une ancienne variété américaine, qu’il avait depuis 40 ans chez lui. Il m’a donné quelques boutures, et c’est à ce moment que j’ai eu un coup de cœur et une passion pour la vigne. J’ai donc réalisé mon premier palissage et mes premières formes il y a douze ans. Depuis, mon vignoble s’agrandit d’année en année, car c’est un fruit que j’adore et qui ne me prend pas beaucoup de temps.Dans ma prochaine vie, je deviendrais surement un vigneron, j’adore travailler avec la vigne et transformer le raisin.
La vigne est un très bel arbre fruitier, nous régalant de son raisin, dès la fin de l’été. Les avantages du raisin pour la santé sont multiples, car ce fruit exquis renferme dans ses grains tout un trésor de douceur et de bienfaits qui méritent d’être connus et utilisé.
Nature ou cuisiné, le raisin se mange nature avec des fromages ou du jambon cru. On peut le poêler avec du foie gras frais, de la volaille, du porc ou l’utiliser dans des recettes sucrées comme les tartes, les clafoutis, les crumbles,…
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Du bon raisin sain et à savourer nature, et apprécié par toute la famille, sans modération.
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Du bon raisin en confiture, on l’adore et à déguster toute l’année.
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En tartes ou en clafoutis, encore tiède, c’est géniale.
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Comment faire un bon jus de raisin
Vous en avez assez de toujours acheter votre jus de raisin chez l’épicier du coin ? Assez de ces jus remplis de produits chimiques et de conservateurs ? Suivez ces étapes pour faire chez vous, tranquillement, votre propre jus de raisin maison. Vos fruits devront être très mûrs, et d’une bonne qualité gustative.
La meilleure protection des fruits par ensachage :
Cette méthode est très intéressante au verger bio, raisin de table bio, mais surtout pour les particuliers, avec quelques arbres, car elle permet d’éviter des traitements, tout en garantissant des fruits de qualité.
En été, c’est la saison de la récolte des fruits, mais elle s’avère décevante pour cause de fruits véreux, attaqués ou abîmés par les guêpes, les frelons et les oiseaux,… Il existe pourtant une solution ancestrale, bien plus ancienne que les produits phytosanitaires, qui permet d’obtenir des fruits beaux et sains ; elle s’appelle l’ensachage. Sur cette page, je veux vous présenter cette technique, qui est la plus efficace contre tous les ravageurs des fruits, ainsi que les avantages et les inconvénients.
Mis à part les viticulteurs, il y a beaucoup de gens qui font leur propre vin chez eux. Cette pratique existe d’ailleurs depuis des milliers d’années. L’ingrédient de base employé est généralement le raisin, mais il est tout à fait possible de faire du vin avec n’importe quel type de fruit.
Le vin naturel est un vin produit bio, selon un processus unique et avec du raisin sans traitement, aux caractères affirmés, en fonction de leurs terroirs. Un vin est naturel, quel que soit son terroir, grand cru ou vin de table, quel que soit son cépage, un seul ou un assemblage de plusieurs.
Ce qui fait la naturalité du vin, c’est la pureté et l’honnêteté qu’il exprime :Ils ont tout le goût des raisins dont ils sont issus, la saveur de leur terroir d’origine.
Pour faire un vin naturel, donc à base de raisin uniquement, la qualité de la vendange est primordiale.
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Vignes de consommation familiale
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En France, comme dans l’ensemble de l’Union Européenne, les plantations de vignes à raisin de cuve sont interdites, à moins qu’elles ne soient effectuées conformément à un droit de replantation, un droit de plantation nouvelle ou un droit de plantation prélevé sur une réserve de droits de plantation.
Cette interdiction s’impose aux particuliers comme aux viticulteurs professionnels, qu’il s’agisse de variétés strictement à raisin de cuve ou de variétés double-fin cuve/table, c’est à dire dont la production peut être utilisée en tant que raisin de table et en tant que raisin de cuve. Il n’est donc pas possible d’y déroger en vue de la consommation familiale. Les services de la viticulture, de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, sont chargés du contrôle de cette interdiction.
Les variétés de vigne utilisées pour la production commerciale du raisin de table conviennent mal aux amateurs, car elles nécessitent des traitements antiparasitaires fréquents sans lesquels la production de raisin devient aléatoire, ce qui décourage la plupart des jardiniers.
A titre dérogatoire, la présence de la vigne à titre décoratif, sous forme d’une treille et à condition que la treille ne soit constituée que d’un seul pied, est tolérée.
Cependant, il est possible de planter des variétés strictement à raisin de table, c’est à dire non classées en tant que variétés de cuve.
De plus, devant le désir du grand public de pouvoir cultiver de la vigne à titre privé, l’INRA a obtenu par croisement des variétés de vignes relativement résistantes aux maladies de la vigne et a fait inscrire ces variétés au catalogue des espèces végétales comme variétés ornementales. De nouvelles variétés, dites d’agrément, ont été créées à l’INRA par hybridation et sélectionnées pour leur rusticité. Du fait de leur résistance élevée aux parasites, il suffit de leur appliquer deux à trois traitements par saison pour obtenir une belle récolte.
En conséquence, la plantation et la culture de ces variétés se font librement et la commercialisation de leurs produits est interdite.
Les premières variétés diffusées sont :
– Aladin : raisin noir, à grande grappe, baie ronde et pulpe juteuse,
– Amandin : raisin blanc, à grande grappe, baie ovale, pulpe ferme et saveur musquée,
–Perdin : raisin blanc, à grappe moyenne, baie sphérique, juteuse et aromatique.
– Cantin : raisin blanc, produit des grappes assez grosses d’une excellente qualité, au goût muscaté
Les trois premières variétés sont des variétés à raisins blancs et l’autre, une variétés à raisins noirs.
En raison de leur époque de maturité moyenne, Aladin et Amandin sont adaptées à la moitié sud de la France.Perdin, de maturité précoce, convient à toutes les régions. Ces variétés sont diffusées sous la marque AMPELIA, sous forme de plantes en conteneurs.
A ce jour, il existe beaucoup de variétés de vignes très résistantes, pour les particuliers, dont les raisins peuvent être consommés comme raisin de table et qui non pas besoin de traitement.
(Comme Blue Niagara, Vanessa, Vénus, New York, Maxi Wihte, Maxi Blue,…)
Ce type de variétés de table, qui produit du raisin de belle présentation et de bonne qualité, est exclusivement réservé aux jardins d’amateurs, et ses produits ne doivent pas être commercialisés.
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Vigne familiale
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Comment faire une bouture de vigne
Le bouturage vigne n’est pas compliqué à réaliser. Il s’effectue en deux opérations. Il faut d’abord prélever et préparer les boutures après la chute des feuilles, puis les planter dans un pot ou en pleine terre.Faire un bouturage d’une bonne vigne résistante, va vous permettre de multiplier très facilement et pour pas cher, ce raisin dont vous avez apprécié la qualité.
La maturité optimale va être la période où la quantité de sucre va être la plus élevée. Le raisin rouge se colore et le raisin blanc va devenir transparent.
Passé cette période, l’évolution du grain de raisin va se ralentir. Il est donc souhaitable d’évaluer le degré de maturation des grains de raisin en analysant le sucre. Le réfractomètre est donc l’outil le plus simple à la disposition des viticulteurs.Mais il peut arriver que la mesure du sucre ne suffise pas.
La maturité du raisin recherchée n’est pas la maturité physiologique correspondant à la capacité des pépins de raisins à germer. Non, il s’agit d’une maturité plutôt aromatique. Il s’agit du stade de concentration maximale des molécules aromatiques.
La maturité va aussi être le moment où il y a le plus de tanins dans la pellicule du grain de raisin.Ainsi, il faut tenir compte de tous ces paramètres pour décider de la période optimale.
Pour un vin rouge, ou un bon jus de raisin, le viticulteur préfèrera s’attacher aux arômes et aux tanins.
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Pour un bon vin de raisin de table, on préférera s’attacher aux arômes et aux tanins.
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La maturité optimale va être la période où la quantité de sucre va être la plus élevée, pour faire un bon vin de dessert.
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Quand récolter le raisin ?
Une bonne récolte, pour un bon jus de raisin, comme pour un vin, se fait à maturité. Il suffit de le goûter, pour décider du bon moment. Le jus d’un échantillon de raisin est testé régulièrement au moyen d’un réfractomètre, un petit appareil optique qui mesure le taux de sucre.
De nombreux vignerons vont encore plus loin : ils goûtent le raisin. Même s’il faut récolter selon les chiffres obtenus par analyse, ces vignerons ne vendangeront pas tant qu’ils ne trouvent pas que le raisin possède le goût souhaité et un bon équilibre entre sucre et acidité. Certains poussent la démarche jusqu’à observer la couleur des grains et attendre qu’ils soient d’une couleur auburn. D’autres encore vont même jusqu’à goûter les grains et attendre que la forte âpreté ait disparu. On observe parfois plus de deux semaines d’écart entre les vignerons qui récoltent immédiatement après le signal des instances officielles et ceux qui visent la maturité optimale. Un an ou quelques années plus tard, on constate aussi une nette différence dans le verre… Il est clair et net que ceux qui vendangent à maturité optimale produisent des vins de qualité et bien équilibrés. En ce qui concerne le raisin noir, les vignerons croquent aussi la peau des grains pour vérifier la qualité des tannins. Ceux-ci joueront un rôle crucial dans le potentiel de conservation des vins. Meilleure est la qualité des tanins, plus le rapport entre acides et sucres sera équilibré, et plus longue sera la durée conservation du vin. Le pouvoir colorant (anthocyanes) du raisin noir joue également un rôle important.
Pour produire un très bon vin, il ne faut pas seulement attendre la maturité, pour faire la cueillette, mais surtout vendanger du raisin en bonne santé et au degré de maturité optimal. Si vous récoltez trop tôt, le raisin manquera de sucre et ne sera pas mûr, et le jus contiendra donc trop d’acidité et trop peu de matière. Si vous récoltez trop tard, alors que le raisin est trop mûr, vous risquez de vendanger des grappes pourries qui altèreront le goût du vin. Le jus sera mou et manquera de fraîcheur en raison d’une acidité insuffisante.
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La maturité optimale va être la période où la quantité de sucre va être la plus élevée , pour faire un bon vin de vos raisin.
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Une bonne récolte, pour un bon jus de raisin, se fait à maturité. Il suffit de le goûter, pour décider du bon moment
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La meilleure protection des fruits par ensachage :
Cette méthode est très intéressante au verger bio, raisin de table bio, mais surtout pour les particuliers, avec quelques arbres, car elle permet d’éviter des traitements, tout en garantissant des fruits de qualité.
En été, c’est la saison de la récolte des fruits, mais elle s’avère décevante pour cause de fruits véreux, attaqués ou abîmés par les guêpes, les frelons et les oiseaux,… Il existe pourtant une solution ancestrale, bien plus ancienne que les produits phytosanitaires, qui permet d’obtenir des fruits beaux et sains ; elle s’appelle l’ensachage. Sur cette page, je veux vous présenter cette technique, qui est la plus efficace contre tous les ravageurs des fruits, ainsi que les avantages et les inconvénients.
Voici une petite partie de ma récolte 2015, avec mes quelques pieds de vigne. Ma récolte 2015 de raisin, devrait être très bonne, car ma vigne n’a pas trop souffert de la sécheresse et promet d’être avant tout, un millésime d’une qualité exceptionnelle. Il faut également en laisser, pour en manger et pour faire du jus de raisin, car il a un super goût.
Goûter aux raisins, le taux de sucre, la couleur, l’acidité en bouche, observer la peau des baies, la pulpe, les pépins, pour lancer la vendange.
Grâce à une maturité optimale, avec des saveurs et une vinification qui est prometteuse. Car si nombre de productions agricoles sont rudement touchées par la sécheresse, la vigne, culture de pays chauds, reste un cas à part. Elle aime souffrir et on préfère la sécheresse à l’excès d’eau.
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Une partie de ma vendange, de raisin résistant.
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Du bon raisin bien sucré et avec beaucoup de goût.
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L’éraflage, ou égrappage
L’éraflage ou l’égrappage est l’action consistant, après la vendange, à séparer les grains de raisin de la rafle, support pédonculaire vert et ligneux qui structure et soutient la grappe.
Si on laisse macérer la rafle, elle donne au jus de raisin un goût herbacé. L’éraflage n’est pas pratiqué systématiquement, certains vinificateurs choisissant ainsi de laisser macérer les grappes de raisin entières. Cette pratique produit généralement des vins plus structurés et plus tanniques qui demandent souvent à être conservés quelques années avant ouverture. Le jus obtenu, issu d’un éraflage, qui a macéré pendant quelques jours, gagnent en fruité, en rondeur et en couleur.
L’éraflage ou l’égrappage est l’action consistant, à séparer les grains de raisin de la rafle,
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Avec un petite quantité, on va faire l’égrappage manuellement.
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Si on voit cette couleur rouge-rubis-pourpre sur le pédoncule, c’est que le raisin est bien mûr.
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Les rafles, qui vont au compost.
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Le foulage du raisin
Le foulage a pour but de faire éclater la peau des grains de raisin afin que le jus en jaillisse et pour en faire sortir la pulpe, sans écraser les pépins, afin de favoriser la macération. Les baies foulées sont la pulpe sucrée des jus et des peaux du raisin que l’on appelle le moût.
Dans le temps, on l’effectuait en foulant au pied le raisin, mais aujourd’hui, on utilise des machines fouloirs, qui sont des machines qui brisent les baies de raisin, en effectuant le moins de mal possible à la peau, en libérant le moût.
Pour cela, j’ai utilisé le fouloir manuel, de mon copain Armand, qu’il a réalisé lui-même.
Le foulage du raisin au pied.
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Le foulage du raisin avec un fouloir manuel
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Ce fouloir manuel, peut également être entraîné, par un moteur, pour les plus grandes quantités.
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Le foulage a pour but de faire éclater la peau des grains de raisin afin que le jus en jaillisse et pour en faire sortir la pulpe.
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Le foulage consiste à briser ou éclater, les baies de raisin, en effectuant le moins de mal possible à la peau, en libérant le moût.
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Voir les fonctionnement sur la vidéo, ci-dessous.
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Pour faire un bon vin, on peut mélanger plusieurs variétés de raisin.
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En vidéo :
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Le foulage du raisin à la main
Si vous n’avez pas de machine, cette opération, peut être effectuée à la main.
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Le foulage du raisin à la main, directement dans le fût.
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Le foulage du raisin à la main, si vous n’avez qu’une petite quantité de raisin à faire.
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Il suffit d’éclater le raisin, afin que le jus en jaillisse et pour en faire sortir la pulpe.
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Les baies foulées sont la pulpe sucrée des jus et des peaux du raisin que l’on appelle le moût.
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La macération du raisin et la mise en fûts
J’utilise pour l’instant des fûts de 30 litres, qui sont plus adaptés à ma petite quantité de raisin. N’hésitez pas à faire deux petits fûts plutôt qu’un grand, ils seront plus facilement transportables et plus rapidement remplis.
Nettoyer et désinfecter le fût avec de l’alcool à 95°
Le raisin obtenu, issu d’un éraflage et après le foulage va macérer pendant quelques jours, dans un fût avec une bonde, à environ 20°, pour favoriser la fermentation. Ainsi mon jus de raisin, gagne en fruité, en rondeur et en couleur.
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Nettoyer et désinfecter le fût avec de l’alcool à 95°
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Après le foulage du raisin, avec le fouloir manuel.
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Mise en fût immédiat du raisin.
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Pour améliorer le jus de raisin, je fais macérer le moût, pendant quelques jours.
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Ainsi mon vin de raisin, gagne en fruité, en rondeur et en couleur, il suffit de le faire macérer en fût, pendant quelques jours.
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La fermentation du raisin
Je commande chaque année de la levure naturel, pour vin rouge sur internet, pour garantir une fermentation optimale. La fermentation alcoolique se fait à l’abri de l’oxygène. Il faudra donc éviter que nos matières soient en contact avec l’air, ce qui pourrait entraîner d’autres réactions qui nuiraient au rendement et au goût du produit recherché. Pour éviter au marc de raisin de rentrer en contact avec l’air, il faut vérifier l’étanchéité de son contenant mettre en place du barboteur ou reniflard avec un peu d’eau, à l’emplacement prévu sur le couvercle. Cette bonde aseptique permet l’évacuation du gaz carbonique, mais empêche l’entrée d’air nuisible à notre fermentation. Cette bonde peut être « faite maison » mais elle est essentielle pour éviter une explosion du récipient.
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Il est recommandé de diluer ces levures dans 10 fois leur volume en eau à 35°C environ. Mélanger pour faire dissoudre dans l’eau.
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Laisser reposer, pendant 15 minutes à cette température, pour faire démarrer les levures.
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Après 15 minutes,
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Rajouter au marc de raisin et mélanger uniformément.
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Fermer le couvercle et mettre le barboteur avec de l’eau.
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Destination la cave à 20°, avec le moût de poire et de pomme.
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La fermentation naturelle
J’ai déjà tester la fermentation naturelle, il y a quelques année, sans ajout de levure, pas de problème, ça marche également très bien. La fermentation s’établit rapidement sous l’action des levures naturelles des fruits. La fermentation alcoolique a lieu en même temps que la macération. Elle est déclenchée spontanément par les levures qui se trouvent dans les peaux du raisin.
La fermentation est un phénomène naturel, qui va transformer les sucres fermentescibles en alcool et en gaz carbonique (CO2).
Température de fermentation, en dessous de 10°C, les levures cessent de travailler et au-delà de 35°C, elles meurent. Les basses températures favorisent la production d’arômes primaires et sont donc utilisées pour des vins à boire jeunes. Pour de grands vins de garde, on choisit une température plus élevée (jusqu’à 28 à 30°C), ce qui contribue à extraire les tanins et les éléments colorants.
La durée exacte de fermentation est très difficile à déterminer d’avance, car il y a beaucoup de facteurs, qui peuvent influencer le processus. (De 4 jours à 20 jours)
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Le pigeage du raisin
Le pigeage est une action de mélange du raisin dans le fût pour une amélioration de sa macération. Cette opération est réalisée au cours de la macération pelliculaire, en vinification en rouge. Cela consiste à enfoncer le chapeau de marc dans le moût de raisin dans le but d’entraîner une extraction en douceur des constituants du raisin (anthocyanes, tanins, composés aromatiques, …). Cette opération était réalisée traditionnellement avec une pige, mais pour mon petit fût, une louche fait l’affaire. L’intensité de l’extraction des composés dépend de la fréquence et de la durée des pigeages. En limitant autant que possible le contact à l’air, pour éviter une oxydation du jus.
Le pigeage freine le développement des bactéries acétiques sur le raisin au contact prolongé avec l’air. Toutes ces opérations ont pour conséquence une extraction de matière, tanins et couleur, qui se retrouveront dans le vin fini.
La durée de macération du moût (mélange de pulpe, de jus, et de pépins) séjourne en fût de 36 heures à 4 semaines selon le type de vin voulu, en général quelques jours pour des vins légers, et une cuvaison plus longue (10 à 30 jours), pour des vins plus concentrés.
Avec mon petit fût de 30 litres, on peut également enlever le barboteur, secouer et tourner le fût dans tous les sens, juste en mettant le doigt sur le trou du couvercle, pour ne pas l’ouvrir. (1 fois par jour)
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Faire descendre le chapeau de marc, avec une louche
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Enfoncer le chapeau de marc dans le moût de raisin dans le but d’entraîner une extraction en douceur des constituants du raisin
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La couleur commence à changer.
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Le pressurage
Quand la fermentation alcoolique est achevée (4 à 10 jours), on sépare le vin du marc (écoulage) : tout de suite si on veut des vins souples et au terme de quelques semaines pour les vins de garde. L’écoulage donne le « vin de goutte », fin. Au contraire, le « vin de presse », obtenu par pressurage du marc, est frustre et tannique. Le vin de presse et le vin de goutte subissent séparément, sauf exception- la fermentation malolactique, indispensable pour réduire l’acidité des rouges. Elle se fait sous l’influence de bactéries lactiques. Autre avantage : le vin ne risque plus de travailler au printemps sous l’effet du réchauffement de la température. Puis on ré-incorpore éventuellement une partie du vin de presse, selon des critères analytiques et gustatifs de votre choix.
Dans cette tâche, on presse le raisin déjà éraflé, foulé et macéré, pour en extraire tout le jus contenu dans la pulpe. Un grain de raisin se compose de pulpe (chair) qui abrite les pépins. Le tout est enrobé d’une pellicule, la peau. La pulpe contient surtout de l’eau, du sucre et différents acides. Une fois écrasée, elle donne un jus. La pellicule représente moins de 10 % du poids de la grappe. C’est cette peau qui apporte au vin une grande partie de ses tannins et de ses arômes. C’est elle qui donne aussi aux vins rouges leurs robes. Les raisins que l’on dit rouges n’ont que de rouge (ou de bleu) que la peau ; leur pulpe, qui fournira le jus, est presque incolore. La coloration d’un vin provient donc en grande partie de la peau des raisins. Les matières colorantes contenues dans les peaux sont des pigments et c’est pourquoi chaque vin ou chaque assemblage a une couleur particulière.
Le pressurage du raisin donne du marc. Ce produit hautement instable ne se conserve que quelques heures à température ambiante et quelques jours au réfrigérateur. Pour stabiliser les produits de la vigne, plusieurs solutions existent.
J’ai également emprunté le pressoir de mon ami Armand, pour réaliser cette opération de pressurage.
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Mise en place du pressoir sur un morceau de nylon.
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Il me faut également, quelques seaux et un passoire.
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Ouverture du fût.
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Sortir le chapeau de marc avec une louche
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Directement dans le pressoir.
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Le reste est passé dans le passoire.
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Le plus rapidement possible, pour faire le pressurage.
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Fermer le pressoir.
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N’oublier pas de mettre le seau avec le passoire.
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On peut commencer à presser en faisant monter le cric sous le pressoir.
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Le vin commence alors à couler.
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Voilà, un beau vin de raisin.
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Belle couleur maintenant.
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Ouvrir le pressoir.
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Un beau gâteau de marc de raisin.
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Le marc est bien sec, après le pressurage.
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Pas mal, le petit gâteau de marc de raisin.
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Nettoyage du matériel
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C’est pour cela, qu’il faut mettre un nylon.
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Le résultat :
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Avec 30 litres de raisins.
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On obtient 25 litres de jus de raisin.
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Environ 3 litres de marc de raisin.
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Autre solution, sans pressoir
Quand la fin de la fermentation est normalement atteinte, lorsque le sucre présent est décomposé ou lorsqu’on a obtenu une haute teneur en alcool qui freine l’activité du levain pur de culture, même le plus actif. A la fin de la formation des gaz de fermentation, dès qu’il n’y a presque plus de bulles visibles dans la bonde, le vin commence à se tranquilliser. C’est alors le moment de séparer le vin du marc (écoulage), sans utiliser de pressoir. C’est aussi le moment de constater si tout le sucre s’est transformé en alcool. On peut remarquer ceci, par la présence de l’alcool, par la saveur plus marquée de l’acidité et du fait que le vin a pris un goût sec. Si toutefois, vous procédé selon une recette de vin de dessert, on constatera une plus haute teneur en alcool.
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Faire passer le marc de raisin dans un passoire, sur un seau.
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Le marc est récupéré .
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Et mis dans une grande passoire en inox sur un seau.
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Avec les mains, on peut commencer à presser le marc de raisin.
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Presser le marc de raisin, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de vin qui sort.
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Le résultat ne sera pas aussi sec, qu’avec le pressoir, mais le résultat est pas mal.
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Raffinage par filtration du vin
Pour séparer les troubles de résidus de fruits de mon vin jeune, on procède à un soutirage dans un filtre papier ou en flanelle. Selon le raffinage, on doit attendre 8 à 14 jours, avant que le reste de trouble se dépose au fond et que le vin soit bien clarifié. Attention de ne plus agiter le fût.
Pour cela, je passe le jus dans un tissu très fin, qui ne se bouche pas trop rapidement. Il faut le nettoyer dès que le jus ne passe plus.
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Filtrer le jus de raisin, pour enlever le reste de pulpe.
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Le jus de raisin, après le filtration.
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Le vin naturel sans souffre.
Soufrer, soufrage (vinification) : le soufre (ou sulfites) est le produit le plus utilisé en œnologie, car sa conservation est aisée et le dosage précis. Il peut se présenter sous trois formes : gaz, liquide ou solide. Produit miracle ! À ce jour, il est le seul qui possède à la fois trois propriétés : anti-oxydant, antiseptique, anti-oxydasique. Son utilisation pour le traitement et la conservation des vins remonte depuis le XVe siècle.
Lorsque l’on parle de vin sans soufre, on peut également dire : vin sans sulfites, vin sans so2, vin sans dioxyde de soufre, sans anhydride sulfureux, c’est pareil (certains vignerons utilisent aussi le terme métabisulfite de potasse). Ingérer des sulfites peut provoquer maux de tête ou migraines. Certaines personnes ont ainsi mal à la tête après avoir bu du vin blanc ou rosé.
On pourrait dire que les vins sans sulfites ajoutés sont des vins vivants, authentiques, qui ne laissent jamais indifférent, car les sensations de dégustations de ces vins provoquent souvent des réactions contrastées, différentes des habitudes de dégustation de l’amateur. Les vins naturels non sulfités sont des vins vivants qui souvent se présenteront magnifiquement bien à la dégustation, parfois, ils seront fermés, réduits, aux arômes retenus. C’est ce que je trouve absolument palpitant dans les vins naturels : le vin sans sulfites est une matière vivante et libre. On est ici très loin de la volonté de standardisation des appellations et d’uniformisation des goûts, mais beaucoup plus proche de la notion de respect du terroir et du vivant. Le fait de faire un vin à partir de très bons raisins de table résistant aux maladies, pourra dans les années à venir, modifier la production bio, par des nouveaux vins avec un goût différent et unique, suivant le mélange de différent raisins. Comme moi, les gens, ont toujours envie de goûter des nouvelles choses, qui ne pourront jamais concurrencer nos vins du terroir français, mais élargir le savoir-faire national.
L’oenologie moderne a peut-être permis de réhausser la qualité de certains vins médiocres. Mais on est forcé d’admettre que les additifs de conservation, stabilisation et extracteurs d’arômes jouent en défaveur de la finesse des autres vins : des petits vins standards sans surprise ni vrai plaisir, aux grands châteaux tombés sous le giron des « winemakers » à la mode, qui jouent sur la concentration des arômes et de la matière, souvent rehaussée par du bois neuf.
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Le vin naturel sans souffre
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La deuxième fermentation
Élaboration « maison » de vin. Fermentation malolactique du vin rouge. C’est à ce moment que s’effectue la seconde fermentation ou fermentation malolactique qui dure entre 10 et 20 jours et pour laquelle la température a une importance vitale. La fermentation malolactique est un processus essentiel dans l’élaboration du vin rouge, parce que l’acide malique devient acide lactique qui est beaucoup plus doux et moins acide.
Suivant les degrés d’alcool du vin jeune, on peut y rajouter un peu de sucre pour relacer la fermentation, et ainsi augmenter le taux d’alcool de son vin table ou de dessert. J’utilise maintenant des fûts de 10 litres, qui sont plus pratique à soutirer et pour ma petite production. Le vin jeune doit maintenant vieillir pendant 8 à 12 mois, pour sa maturation. Cette maturation permet un développement complet des substances aromatiques du vin.
Après la fermentation, une auto-clarification du vin jeune est alors amorcée, par le fait que les composants lourds et solides, se déposent sur le fond du fût.
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Je rajoute entre un et deux verre de sucre, par un fût de 10 litres, pour avoir un vin entre 13 à 14 % vol.
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Bien mélanger et remplir au maximum, pour avoir le moins d’air possible dans le fût.
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Fermer les fûts, avec un bonde.
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Stockage des fûts dans ma cave, à l’abri de la lumière entre 16° et 18°, jusqu’au soutirage, selon votre besoin.
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Les choses à éviter
Voici quelques conseils vous expliquant ce qu’il ne faut pas faire quand vous faites du vin maison :
– Ne vendez pas le vin que vous avez produit, ceci est interdit par la loi.
– Ne laissez pas les drosophiles (les mouches du vinaigre) entrer en contact avec votre moût ou votre vin.
– N’employez jamais de récipient en métal.
– N’utilisez pas de récipient fabriqué avec du bois résineux, car celui-ci altèrerait la saveur de votre vin.
– N’essayez pas d’accélérer le processus de fermentation en augmentant la température de la pièce.
– Ne filtrez pas votre vin trop tôt ou sans raison.
– Ne conservez pas votre vin dans des bouteilles ou des récipients qui n’ont pas été préalablement stérilisés.
– Ne transférez pas votre vin dans des bouteilles tant que le processus de fermentation n’est pas achevé.
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Les choses à éviter, pour faire du vin
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Le lavage des bouteilles
Si vous avez choisi pour la mise en bouteille de récupérer des bouteilles déjà utilisées, commencez par bien enlever tout résidu de vin qu’elles pourraient encore contenir.
Puis, laissez-les tremper afin de retirer avec une éponge les étiquettes. Nettoyez précautionneusement l’intérieur des bouteilles à l’aide d’un goupillon à bouteilles. Faites-les ensuite sécher, en prenant garde que toute l’eau se soit bien écoulée, pour cela je vous conseille d’utiliser un égouttoir à bouteilles pour qu’elles soient parfaitement sèches avant la mise en bouteille.
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Le lavage des bouteilles, pour le vin.
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On peut utiliser, un égouttoir à bouteilles
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Préparation du matériel
Surélevez le fût un jour avant la mise en bouteille sans faire bouger le vin. Installation de la boucheuse 4 mâchoires sur pied et stérilisation de 2 litres d’eau.
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Ne pas remuer le fût, pour que le dépôt reste bien au fond.
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Choix des bouchons
Les bouchons en liège peuvent être paraffinés, afin de mieux pénétrer dans le goulot. Ils coûtent en général assez cher, mais il ne faut pas hésiter à acheter les plus longs, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. J’ai pris des bouchons 45 x 24 , sans paraffine.
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Mes bouchons
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Le soutirage du vin
Il faut bien régler le débit d’écoulement afin que le vin ne soit pas brusqué. Il est aussi important lors de la mise en bouteille de faire glisser le vin le long de la paroi et de ne pas le faire tomber directement dans le fond de la bouteille.
L’oxygène transformant le vin en vinaigre, il est très important que cette opération se fasse en une seule fois et il faut remplir les bouteilles au maximum.
Pour avoir un dosage optimal du vin quand vous faites la mise en bouteille, je vous suggère d’utiliser un entonnoir à arrêt automatique afin de laisser environ 1 cm à 2 cm entre le bouchon et le vin.
Je vais soutirer juste un fût à la fois, pour avoir une douzaine de bouteilles, à consommer dans les mois qui suivent. (Ce ne sont pas des vins de garde)
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Le soutirage du vin
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Le sucrage complémentaire
Un vin de dessert peut être complètement fermenté. Dans ce cas, il y a un manque de sucre résiduel et le vin qui a un haut pourcentage en alcool, a un goût âcre. Pour rendre le vin plus doux et sucrée, on peut rajouter entre 1 et 5 comprimés de saccharine par bouteille, selon votre envie ou votre utilisation (Vin de table ou dessert)
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Le sucrage complémentaire du vin.
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Le bouchage
Ne lésinez pas sur la qualité des bouchons. Pour faciliter l’opération de bouchage, il est recommandé de tremper les bouchons quelques minutes dans de l’eau tiède, avant l’embouteillage. Pour procéder au bouchage des bouteilles, utilisez la boucheuse manuelle à levier ou la boucheuse sur pieds.
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Tremper les bouchons quelques minutes dans de l’eau tiède stérilisée.
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Placer la bouteille sur la boucheuse.
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Mettre un bouchon
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Voila.
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En actionnant le levier, les 4 mâchoires vont serrer le bouchon, avant de l’enfoncer.
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Fermer de suite chaque bouteille de vin après le soutirage.
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L’embouteillage d’un petit fût de vin rouge maison, suivant son besoin.
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Étiquetage des bouteilles
Afin de pouvoir servir avec fierté une bouteille à ses invités, il est important de présenter la bouteille avec une capsule et une belle étiquette.
Pour vous permettre d’identifier vos vins mis en bouteilles(année, origine, propriété…), utilisez les étiquettes autocollantes, ou coller les étiquettes simplement avec de la colle, du lait,… J’ai imprimé, modifié et découpé, des nouvelles étiquettes trouvées sur internet.
Comme mon verger est situé dans le lieu dit: « Auf die Engelswiese » (Sur le pré des Anges) j’ai voulais baptiser mon vin en rapport à ce lieu, où tout pousse comme dans le paradis.
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J’ai également mis en bouteille, un peu de ma cuvée 2015, juste pour voir le résultat. (Mais attention, le vin doit être stabilisé et bien clarifier)
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La dégustation
Les vins naturels sont vivants, étonnants, sains et digestes. Ils gagneront souvent à être carafés ce qui les aidera à développer une complexité aromatique et gustative optimale et permettra d’éliminer le léger gaz naturel parfois présent à l’ouverture. Il y a beaucoup d’occasions de déguster un verre de vin. Lors d’un apéro, d’un bon repas ou tout simplement pour se faire plaisir.
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A deux ou en famille et avec des amis.
Les bonnes choses de la vie
Nous somme entrain d’oublier, comment apprécier toutes ces bonnes choses, que la nature nous offre chaque année.
La cuisine française est riche en parfums, en saveurs, en couleurs… Chaque région fabrique des produits d’exception, issus d’un savoir-faire ancestral, qui font la réputation du patrimoine culinaire français. La sélection de matières premières de qualité est un critère essentiel pour fabriquer de bons produits.
Quelques produits de notre terroir que vous allez déguster pendant les fêtes de fin d’année :
– Alcools et digestifs : crème de Cassis, Cognac, Calvados, Chartreuse…
– Charcuterie : jambon de Bayonne, andouillette de Troyes, Rillons de Tours…
– Condiments et épices : moutarde de Dijon, fleur de sel, huile de noix, huile d’olive…
– Confitures et miels : confiture de groseilles, miel de lavande, confit de pétales de roses de Provins…
– Desserts et confiseries : calisson d’Aix, fruits confits d’Apt, cannelé, macarons d’Amiens…
– Foies gras et confits : foie gras d’oie, confit…
– Fromages : cantal, bleu d’Auvergne, reblochon, brie de Meaux…
– Fruits et légumes : noix de Grenoble, truffe noire, pruneaux de Vitteaux…
– Plats cuisinés : choucroute, cassoulet, escargots de Bourgogne…
– Poissons et fruits de mer : anchois de Collioure, huîtres de Bretagne, moules de Bouchot…
– Vins : muscat de Frontignan, banyuls, champagne, clairette de Die…
– ….
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Parler de la France dans la diversité de ses terroirs, de ses richesses, de ses savoir-faire, de ses producteurs. Parce que je crois qu’à la base de notre goût, il y a d’abord des producteurs, des artisans, des passionnés, au début de la chaîne alimentaire. Oui, c’est vrai, mais on l’oublie souvent.
Un bel hommage à tous ces hommes et femmes qui contribuent à faire de nos produits de terroir, une réjouissance gustative exceptionnelle, pour ces fêtes de fin d’année.
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Noël, c’est le bonheur, les surprises, la douceur, les gourmandises…
Je vous souhaite de merveilleuses fêtes de fin d’année, en espérant que tous vos vœux soient exaucés
Vous en avez assez de toujours acheter votre jus de raisin chez l’épicier du coin ? Assez de ces jus remplis de produits chimiques et de conservateurs ? Suivez ces étapes pour faire chez vous, tranquillement, votre propre jus de raisin maison. Vos fruits devront être très mûrs, et d’une bonne qualité gustative.
Remplis de vitamines, B, P, de potassium et de fibres, le jus de raisin est un allié santé. Voici comment le faire vous-même, le conserver, c’est un autre moyen d’utiliser vos grappes fraîches. Jus de raisin blanc ou noir, c’est selon les goûts. . Anti-oxydant, laxatif et diurétique, hyper-vitaminé, il n’y a pas de raison de s’en priver.
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Un bon jus de raisin.
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Beau raisin, résistant au maladies.
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Vignes de consommation familiale
En France, comme dans l’ensemble de l’Union Européenne, les plantations de vignes à raisin de cuve sont interdites, à moins qu’elles ne soient effectuées conformément à un droit de replantation, un droit de plantation nouvelle ou un
droit de plantation prélevé sur une réserve de droits de plantation.
Cette interdiction s’impose aux particuliers comme aux viticulteurs professionnels, qu’il s’agisse de variétés strictement à raisin de cuve ou de variétés double-fin cuve/table, c’est à dire dont la production peut être utilisée en tant que raisin de table et en tant que raisin de cuve. Il n’est donc pas possible d’y déroger en vue de la consommation familiale. Les services de la viticulture, de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, sont chargés du contrôle de cette interdiction.
Les variétés de vigne utilisées pour la production commerciale du raisin de table conviennent mal aux amateurs, car elles nécessitent des traitements antiparasitaires fréquents sans lesquels la production de raisin devient aléatoire, ce qui décourage la plupart des jardiniers.
A titre dérogatoire, la présence de la vigne à titre décoratif, sous forme d’une treille et à condition que la treille ne soit constituée que d’un seul pied, est tolérée.
Cependant, il est possible de planter des variétés strictement à raisin de table, c’est à dire non classées en tant que variétés de cuve.
De plus, devant le désir du grand public de pouvoir cultiver de la vigne à titre privé, l’INRA a obtenu par croisement des variétés de vignes relativement résistantes aux maladies de la vigne et a fait inscrire ces variétés au catalogue des espèces végétales comme variétés ornementales. De nouvelles variétés, dites d’agrément, ont été créées à l’INRA par hybridation et sélectionnées pour leur rusticité. Du fait de leur résistance élevée aux parasites, il suffit de leur appliquer deux à trois traitements par saison pour obtenir une belle récolte.
En conséquence, la plantation et la culture de ces variétés se font librement et la commercialisation de leurs produits est interdite.
Les premières variétés diffusées sont :
– Aladin : raisin noir, à grande grappe, baie ronde et pulpe juteuse,
– Amandin : raisin blanc, à grande grappe, baie ovale, pulpe ferme et saveur musquée,
–Perdin : raisin blanc, à grappe moyenne, baie sphérique, juteuse et aromatique.
– Cantin : raisin blanc, produit des grappes assez grosses d’une excellente qualité, au goût muscaté
Les trois premières variétés sont des variétés à raisins blancs et l’autre, une variétés à raisins noirs.
En raison de leur époque de maturité moyenne, Aladin et Amandin sont adaptées à la moitié sud de la France.Perdin, de maturité précoce, convient à toutes les régions. Ces variétés sont diffusées sous la marque AMPELIA, sous forme de plantes en conteneurs.
A ce jour, il existe beaucoup de variétés de vignes très résistantes, pour les particuliers, dont les raisins peuvent être consommés comme raisin de table et qui non pas besoin de traitement.
(Comme Blue Niagara, Vanessa, Vénus, New York, Maxi Wihte, Maxi Blue,…)
Ce type de variété, qui produit du raisin de belle présentation et de bonne qualité, est exclusivement réservé aux jardins d’amateurs, et ses produits ne doivent pas être commercialisés.
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Vignes de consommation familiale
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La maturité optimale
La maturité optimale va être la période où la quantité de sucre va être la plus élevée. Le raisin rouge se colore et le raisin blanc va devenir transparent.
Passé cette période, l’évolution du grain de raisin va se ralentir. Il est donc souhaitable d’évaluer le degré de maturation des grains de raisin en analysant le sucre. Le réfractomètre est donc l’outil le plus simple à la disposition des viticulteurs.Mais il peut arriver que la mesure du sucre ne suffise pas.
La maturité du raisin recherchée n’est pas la maturité physiologique correspondant à la capacité des pépins de raisins à germer. Non, il s’agit d’une maturité plutôt aromatique. Il s’agit du stade de concentration maximale des molécules aromatiques.
La maturité va aussi être le moment où il y a le plus de tanins dans la pellicule du grain de raisin.Ainsi, il faut tenir compte de tous ces paramètres pour décider de la période optimale.
Pour un vin rouge, ou un bon jus de raisin, le viticulteur préfèrera s’attacher aux arômes et aux tanins.
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Pour un bon jus de raisin, on préfèrera s’attacher aux arômes et aux tanins.
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La maturité optimale va être la période où la quantité de sucre va être la plus élevée , pour faire un bon jus de raisin.
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Quand récolter le raisin ?
Une bonne récolte, pour un bon jus de raisin, se fait à maturité. Il suffit de le goûter, pour décider du bon moment. Le jus d’un échantillon de raisin est testé régulièrement au moyen d’un réfractomètre, un petit appareil optique qui mesure le taux de sucre.
De nombreux vignerons vont encore plus loin : ils goûtent le raisin. Même s’il faut récolter selon les chiffres obtenus par analyse, ces vignerons ne vendangeront pas tant qu’ils ne trouvent pas que le raisin possède le goût souhaité et un bon équilibre entre sucre et acidité. Certains poussent la démarche jusqu’à observer la couleur des grains et attendre qu’ils soient d’une couleur auburn. D’autres encore vont même jusqu’à goûter les grains et attendre que la forte âpreté ait disparu. On observe parfois plus de deux semaines d’écart entre les vignerons qui récoltent immédiatement après le signal des instances officielles et ceux qui visent la maturité optimale. Un an ou quelques années plus tard, on constate aussi une nette différence dans le verre… Il est clair et net que ceux qui vendangent à maturité optimale produisent des vins de qualité et bien équilibrés. En ce qui concerne le raisin noir, les vignerons croquent aussi la peau des grains pour vérifier la qualité des tannins. Ceux-ci joueront un rôle crucial dans le potentiel de conservation des vins. Meilleure est la qualité des tanins, plus le rapport entre acides et sucres sera équilibré, et plus longue sera la durée conservation du vin. Le pouvoir colorant (anthocyanes) du raisin noir joue également un rôle important.
Pour produire un très bon jus de raisin, il ne faut pas seulement attendre la maturité, pour faire la cueillette, mais surtout vendanger du raisin en bonne santé et au degré de maturité optimal. Si vous récoltez trop tôt, le raisin manquera de sucre et ne sera pas mûr, et le jus contiendra donc trop d’acidité et trop peu de matière. Si vous récoltez trop tard, alors que le raisin est trop mûr, vous risquez de vendanger des grappes pourries qui altèreront le goût du vin. Le jus sera mou et manquera de fraîcheur en raison d’une acidité insuffisante.
Une bonne récolte, pour un bon jus de raisin, se fait à maturité. Il suffit de le goûter, pour décider du bon moment
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Ma petite vendange 2014
Voici ma petite récolte 2014, avec mes quelques pieds de vigne.
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Voici ma petite récolte 2014, avec mes quelques pieds de vigne.
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Ma petite vendange, de raisin résistant.
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L’éraflage, ou égrappage
L’éraflage ou l’égrappage est l’action consistant, après la vendange, à séparer les grains de raisin de la rafle, support pédonculaire vert et ligneux qui structure et soutient la grappe.
Si on laisse macérer la rafle, elle donne au jus de raisin un goût herbacé. L’éraflage n’est pas pratiqué systématiquement, certains vinificateurs choisissant ainsi de laisser macérer les grappes de raisin entières. Cette pratique produit généralement des vins plus structurés et plus tanniques qui demandent souvent à être conservés quelques années avant ouverture. Le jus obtenu, issu d’un éraflage, qui a macéré pendant quelques jours, gagnent en fruité, en rondeur et en couleur.
L’éraflage ou l’égrappage est l’action consistant, à séparer les grains de raisin de la rafle,
Avec un petite quantité, on va faire l’égrappage manuellement.
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Si on voit cette couleur rouge-rubis-pourpre sur le pédoncule, c’est que le raisin est bien mûr.
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Les rafles, qui vont au compost.
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Le foulage du raisin
Le foulage a pour but de faire éclater la peau des grains de raisin afin que le jus en jaillisse et pour en faire sortir la pulpe, sans écraser les pépins, afin de favoriser la macération. Les baies foulées sont la pulpe sucrée des jus et des peaux du raisin que l’on appelle le moût.
Dans le temps, on l’effectuait en foulant au pied le raisin, mais aujourd’hui, on utilise des machines fouloirs, qui sont des machines qui brisent les baies de raisin, en effectuant le moins de mal possible à la peau, en libérant le moût.
Pour cela, j’ai utilisé le fouloir manuel, de mon copain Armand, qu’il a réalisé lui-même.
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Le foulage du raisin au pied.
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Le foulage du raisin avec un fouloir manuel
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Ce fouloir manuel, peut également être entrainé, par un moteur, pour les plus grandes quantités.
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Le foulage a pour but de faire éclater la peau des grains de raisin afin que le jus en jaillisse et pour en faire sortir la pulpe.
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Le foulage consiste à briser ou éclater, les baies de raisin, en effectuant le moins de mal possible à la peau, en libérant le moût.
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Voir les fonctionnement sur la vidéo, ci-dessous.
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Pour faire un bon jus de raisin, on peut mélanger plusieurs variétés.
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En vidéo :
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Le foulage du raisin à la main
Si vous n’avez pas de machine, cette opération, peut être effectuée à la main.
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Le foulage du raisin à la main, directement dans le fût.
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Le foulage du raisin à la main, si vous n’avez qu’une petite quantité de raisin à faire.
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Il suffit d’éclater le raisin, afin que le jus en jaillisse et pour en faire sortir la pulpe.
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Les baies foulées sont la pulpe sucrée des jus et des peaux du raisin que l’on appelle le moût.
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La macération du jus de raisin
Le raisin obtenu, issu d’un éraflage et après le foulage va macérer pendant quelques jours, dans un fût avec une bonde, à environ 5°, pour éviter la fermentation. Ainsi mon jus de raisin, gagne en fruité, en rondeur et en couleur.
(Mais si le jus commence à fermenter, il suffit de faire la pasteurisation pour l’arrêter )
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A ce stade, on pourrait déjà faire un jus de raisin, il suffit de mettre le moût dans le pressoir.
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Pour améliorer le jus de raisin, je fais macérer le moût, pendant quelques jours.
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Ainsi mon jus de raisin, gagne en fruité, en rondeur et en couleur, il suffit de le faire macérer en fût, pendant quelques jours.
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Mise en fût du jus de raisin avec le moût.
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Bien fermer le fût avec une bonde, pour éviter l’oxydation des fruits.
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Le pigeage du raisin
Le pigeage est une action de mélange du raisin dans le fût pour une amélioration de sa macération. Cette opération est réalisée au cours de la macération pelliculaire, en vinification en rouge. Cela consiste à enfoncer le chapeau de marc dans le moût de raisin dans le but d’entraîner une extraction en douceur des constituants du raisin (anthocyanes, tanins, composés aromatiques, …). Cette opération était réalisée traditionnellement avec une pige, mais pour mon petit fût, une louche fait l’affaire. L’intensité de l’extraction des composés dépend de la fréquence et de la durée des pigeages. En limitant autant que possible le contact à l’air, pour éviter une oxydation du jus.
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Le pigeage est une action de mélange du raisin dans le fût pour une amélioration de sa macération.
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Enfoncer le chapeau de marc dans le moût de raisin dans le but d’entraîner une extraction en douceur des constituants du raisin
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La coloration du jus de raisin
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Le pressurage
Dans cette tâche, on presse le raisin déjà éraflé, foulé et macéré, pour en extraire tout le jus contenu dans la pulpe. Un grain de raisin se compose de pulpe (chair) qui abrite les pépins. Le tout est enrobé d’une pellicule, la peau. La pulpe contient surtout de l’eau, du sucre et différents acides. Une fois écrasée, elle donne un jus. La pellicule représente moins de 10 % du poids de la grappe. C’est cette peau qui apporte au vin une grande partie de ses tannins et de ses arômes. C’est elle qui donne aussi aux vins rouges leurs robes. Les raisins que l’on dit rouges n’ont que de rouge (ou de bleu) que la peau ; leur pulpe, qui fournira le jus, est presque incolore. La coloration d’un vin provient donc en grande partie de la peau des raisins. Les matières colorantes contenues dans les peaux sont des pigments et c’est pourquoi chaque vin ou chaque assemblage a une couleur particulière.
Le pressurage du raisin donne du moût. Ce produit hautement instable ne se conserve que quelques heures à température ambiante et quelques jours au réfrigérateur. Pour stabiliser les produits de la vigne, plusieurs solutions existent.
J’ai également emprunté le pressoir de mon ami Armand, pour réaliser cette opération de pressurage.
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Mise en place du pressoir sur un morceau de nylon.
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Il me faut également, quelques seaux et un passoire.
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Ouverture du fût, après la macération du jus de raisin.
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Sortir le chapeau de marc de raisin, avec une louche.
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Mettre directement le marc de raisin, dans le pressoir.
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Le reste est passé dans le passoire.
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Le plus rapidement possible, pour faire le pressurage.
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Fermer le pressoir.
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N’oublier pas de mettre le seau avec le passoire.
On peut commencer le pressurage en faisant monter le cric sous le pressoir.
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Le bon jus commence alors à couler.
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Voilà du beau jus de raisin.
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Le jus, a une belle couleur maintenant, comme du vin.
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Ouvrir le pressoir.
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Un beau gâteau de marc de raisin.
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Le marc est bien sec.
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Pas mal, le marc de raisin, après le pressurage.
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Nettoyage du matériel, de pressurage et de macération.
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C’est pour cela, qu’il faut mettre un nylon, afin d’éviter les taches, sur le sol.
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Autre solution, sans pressoir
Après quelques jours de macération, c’est alors le moment de séparer le jus du marc (écoulage), sans utiliser de pressoir. On va utiliser une grande passoire en inox sur un seau, et presser avec la main, pour faire sortir le jus. Ce n’est pas le même rendement que avec le pressoir, mais il faut faire avec les moyens du bord.
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Faire passer le marc de raisin dans un passoire, sur un seau.
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Le marc est récupéré .
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Et mis dans une grande passoire en inox sur un seau.
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Avec les mains, on peut commencer à presser le marc de raisin.
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Jusqu’à ce qu’il n’y a plus de jus qui sort.
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Le résultat ne sera pas aussi sec, que avec le pressoir, mais le résultat est pas mal.
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Le résultat :
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Avec 30 litres de raisins.
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On obtient 25 litres de jus de raisin, après le pressurage.
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Environ 3 litres de marc de raisin.
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Filtrer le jus
Pour cela, je passe le jus dans un tissu très fin, qui ne se bouche pas trop rapidement. Il faut nettoyer dès que le jus ne passe plus.
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Filtrer le jus de raisin, pour enlever le reste de pulpe.
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Le jus de raisin, après le filtration.
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La pasteurisation
Laissés à l’air libre, les jus s’oxydent très rapidement et perdent leurs précieuses vertus. La stérilisation et l’emballage étanche permettent de conserver durablement le jus de raisin. En bouteille verre ou en bag in box, sa durée d’utilisation optimale est pluriannuelle.
Plus encore que la chaleur, l’oxygène et la lumière altèrent la vitamine C. Le phénomène est encore accéléré en présence de métaux comme le fer et le cuivre notamment si la température est élevée.
Les jus frais doivent donc être consommés rapidement ou conservés en les pasteurisant.
Tout l’art consiste à chauffer suffisamment pour conserver le jus, sans pour autant altérer le goût ou détruire toutes les vitamines. A une température de 68°C, les levures responsables de la fermentation sont éradiquées et, en théorie, il ne serait pas nécessaire de chauffer davantage mais il est communément admis que l’élévation des jus à 78°C représente le compromis idéal entre la conservation et la préservation des goûts et vitamines.
Une température supérieure entraînerait la perte des qualités gustatives et nutritionnelles (goût de compote). Un chauffage plus fort élimine le risque, mais modifie le goût du jus de raisin, une partie des sucres commençant un processus de caramélisation et les arômes naturels étant modifiés. En dessous, la moindre imprécision ou manque d’homogénéité des températures et les risques de fermentation deviennent importants.
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Laissés à l’air libre, les jus s’oxydent très rapidement et perdent leurs précieuses vertus, il faut donc pasteuriser pour le garder.
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Je chauffe entre 78° et 80° pour être sûr d’avoir une bonne pasteurisation du jus de raisin.
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Le remplissage en poche
Pour le remplissage en manuel des poches souples à chaud, j’ai fabriqué un support en inox pour le remplissage par gravité. Également une pince pour maintenir le goulot dans son emplacement.
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Une marmite en inox de 25 litres avec un robinet, un réchaud à gaz et des poches de bag in box 5 litres
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Remplissage des poches de bag in box, avec le jus de raisin.
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En vidéo :
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Le résultat
Laissez-vous charmer par les saveurs profondes et authentiques du jus de raisin maison. Très désaltérant, ce jus respecte à merveille le goût fruité du raisin frais.
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Jus de raisin en bag in box de 5 litres.
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Les bienfaits du raisin et du jus de raisin sont connus depuis longtemps.
Le raisin est un fruit énergétique, il est très nutritif mais très digeste (1 kg de raisin fournit entre 600 et 800 calories). C’est un excellent tonique. Il est reminéralisant, diurétique, et cholagogue (stimule le travail du foie et de la vésicule biliaire). Il est aussi laxatif et désintoxiquant. Les « cures uvales » sont d’ailleurs recommandées pour désintoxiquer l’organisme. Il est conseillé aussi bien aux personnes convalescentes qu’aux sportifs.
Le raisin est avec la figue l’un des fruits les plus riches en sucre. Il est riche en vitamines A, B, C, très riche en oligo-éléments et en sels minéraux, il contient du magnésium, du potassium, du fer, du calcium, du manganèse et des flavonoïdes. De par sa forte teneur en fer, il est conseillé aux futures mères. C’est aussi l’un des fruits les plus employés en diététique. Les raisins sont particulièrement riches en flavonoïdes très puissants et aux propriétés protectrices pour le système cardiovasculaire. Un des pigments que contient leraisin rouge (pas le blanc) est la , qui aurait la particularité de régulariser les taux de cholestérol dans le sang et contribuerait à empêcher l’oxydation du cholestérol de type LDL (mauvais cholestérol), phénomène qui provoque le dépôt de plaques sur l’artère et qui peut mener à l’obstruction de ces dernières. Le raisin est également une bonne source de potassium, un facteur favorable au système cardiovasculaire pour son effet protecteur contre l’hypertension.
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Les bienfaits du raisin et du jus de raisin sont connus depuis longtemps.
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A consommer sans modération
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Faire son jus de raisin bio, à consommer sans modération.
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Voir comment faire du jus de fruits et légumes frais maison avec un extracteur.
Le bouturage vigne n’est pas compliqué à réaliser. Il s’effectue en deux opérations. Il faut d’abord prélever et préparer les boutures après la chute des feuilles, puis les planter dans un pot ou en pleine terre.Faire un bouturage d’une bonne vigne résistante, va vous permettre de multiplier très facilement et pour pas cher, ce raisin dont vous avez apprécié la qualité.
Ce fléau est bien arrivé en Lorraine, en Alsace et va se développer à une vitesse incroyable. En effet, une fois que l’on sait détecter le Drosophila suzukii, on comprend très vite, la catastrophe qui nous attend. Avec ce magnifique temps d’automne, j’ai pu observer les premiers dégâts sur mes raisins. Il fallait contrôler chaque grain de raisin pour faire un jus de qualité.
À voir sur ce site pour informer les gens au plus vite pour essayer de freiner ce fléau :
La meilleure protection des fruits par ensachage :
Cette méthode est très intéressante au verger bio, raisin de table bio, mais surtout pour les particuliers, avec quelques arbres, car elle permet d’éviter des traitements, tout en garantissant des fruits de qualité.
En été, c’est la saison de la récolte des fruits, mais elle s’avère décevante pour cause de fruits véreux, attaqués ou abîmés par les guêpes, les frelons et les oiseaux,… Il existe pourtant une solution ancestrale, bien plus ancienne que les produits phytosanitaires, qui permet d’obtenir des fruits beaux et sains ; elle s’appelle l’ensachage. Sur cette page, je veux vous présenter cette technique, qui est la plus efficace contre tous les ravageurs des fruits, ainsi que les avantages et les inconvénients.
Pratiqué depuis des siècles, le verger haute-tige est une forme de culture fruitière aujourd’hui en voie de disparition. Les vergers hautes-tiges font partie du patrimoine naturel et paysager de l’Alsace et de la Lorraine, participant ainsi à l’identité locale des communes. Ils constituent une richesse du paysage et de l’histoire locale et ils sont vecteurs de savoir-faire (arboricoles, culinaires).
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Bref historique
Les vergers hautes-tiges ont une longue histoire en France et dans tous les pays d’Europe. On en trouve des traces écrites dès le XVIe siècle. Dans la première partie du XXe siècle, l’arboriculture fruitière a pris de plus en plus d’importance, avec comme objectif l’autonomie alimentaire de la population. L’âge d’or de l’arboriculture hautes-tiges a été atteint dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. La deuxième moitié du XXe siècle a vu un recul important des vergers hautes-tiges au niveau national et international. Il suffit de comparer les anciennes photos de nos villages pour voir la différence.
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Arisdorf en 1941 (Suisse)
Arisdorf en 1999.
Arisdorf aujourd’hui.
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Nos beaux villages
Au printemps, les floraisons des vergers hautes-tiges se succèdent à une vitesse phénoménale, parant de leurs plus beaux atours les villages de nos campagnes. Ce spectacle tant attendu est pourtant en passe de disparaître, car les arbres morts ou vieillissants ne sont plus remplacés ni rajeunis.
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Les vergers traditionnels
Les vergers traditionnels de nos campagnes ont fait le bonheur de plusieurs générations de chapardeurs en culottes courtes. Aussi, c’est avec un brin de malice et de nostalgie que les anciens évoquent le temps où certaines prairies de l’entité étaient couvertes d’un vaste manteau d’arbres fruitiers. Ces prairies étaient alors le terrain de jeux des enfants du village… Tout jeune, ils allaient « à maraude » et savaient où dénicher les meilleures pommes à croquer ou cerises à chaparder … Ils habitent notre paysage et notre inconscient collectif. Aujourd’hui, hélas, cette partie de nous-mêmes est sur le point de disparaître…
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Notre terroir et nos spécialités
La région Alsace etLorraine, s’est forgée un véritable terroir unique en France. Ces authentiques produits du terroir permettent de réaliser de délicieuses confitures, des compotes, de la glace, du sirop, jus, nectar, vins, ainsi que des eaux-de-vie très fruitées. En pâtisserie, en clafoutis, en mendiant, mais permet surtout de confectionner la fameuse tarte aux quetsches ou mirabelles.
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L’or jaune: La mirabelle de Lorraine.
S’il est bien un fruit qui caractérise la Lorraine, c’est la fameuse Mirabelle. La mirabelle est le fruit de notre région, gorgée de sucre qui se déguste comme des petits bonbons.
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La quetsche d’Alsace
La quetsche d’Alsace est une magnifique variété de prune, propre à la Lorraine et à l’Alsace, au galbé ovoïde rondouillard et à la robe violet-foncé. A l’intérieur, sa chair jaune contraste et régale de sa douceur, de sa saveur sucrée et de sa fermeté sous la dent.
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Nos eaux-de-vie
L’Alsace et la Lorraine offrent un choix très riche et souvent inventif d’eaux-de-vie et de liqueurs, qui peuvent terminer un repas. Le kirsch, dont le nom évoque la cerise en alsacien, est le plus connu. Il parfume d’innombrables recettes bien au-delà de sa région d’origine. La mirabelle et la quetsche donnent, avec des alcools plus secs mais toujours très fruités, d’excellents digestifs. Mais c’est la framboise, qu’on boit dans de très grands verres afin de mieux sentir la subtilité de son arôme, qui est la reine des eaux-de-vie blanches. Distillées traditionnellement, nos eaux-de-vie sont très fruitées et recueillent toute l’intensité du fruit dont elles sont issues.
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Et beaucoup d’autres produits
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Paysages de rêves
À force de les voir tous les jours, nous oublions d’observer et d’estimer, cette nature magnifique, que nous avons devant notre porte. Et quand on voit ces images sur notre grande télé ou en vacances, on se dit toujours : ils ont beaucoup de chance de vivre là-bas. Mais chaque région est magnifique et unique, sauf que nous savons plus apprécier les belles choses près de chez nous, qui nous rappellent toute notre jeunesse.(Journées de luges, jeux, balades, fruits,…).
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Le rôle des prés-vergers
La présence des prés-vergers en ceinture périvillageoise est très importante. Elle assure une transition entre l’espace agricole et le bâti. Les prés-vergers permettent le pâturage du bétail (vaches, chevaux, moutons) et la fauche de l’herbe. Les prés-vergers aux abords des entrées de village apportent une qualité paysagère et une diversité des espaces, non négligeables. Des prés-vergers sont également installés dans les espaces ouverts et sur les côteaux notamment, mais ne sont jamais trop éloignés des villages, où la densité de vergers reste importante.
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Les vergers à hautes tiges hébergent des hôtes très variés
Chaque année, des milliers d’arbres fruitiers à hautes tiges disparaissent. Avec la perte de ces vergers, ce sont de précieux biotopes abritant de nombreuses espèces d’animaux et de plantes qui disparaissent. En même temps, c’est un élément marquant de notre paysage culturel qui est perdu. Celui qui plante maintenant des arbres fruitiers à hautes tiges n’améliore pas seulement la biodiversité et la qualité du paysage, mais profite également de subventions pour ses prestations.
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Des arbres centenaires
Des arbres immenses qui ont vu passer plusieurs générations, deux guerres, des tempêtes,…. Ils peuvent porter plus de 600 kg de pommes et jusqu’à 1000 kg de poires.
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Les causes de la disparition des anciens vergers
De 1940 à nos jours 80% de la surface des vergers hautes-tiges de Lorraine et d’Alsace a disparu pour plusieurs raisons, comme dans d’autres régions et pays:
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– Les constructions
Avec les constructions de lotissements, zones commerciales, zones industrielles, voiries, ….., ont coûté beaucoup de terrains.
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Rohrbach-Lès-Bitche autrefois.
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Rohrbach-Lès-Bitche aujourd’hui.
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– La disparition des petites fermes
Ce qui a engendré beaucoup de choses, comme les remembrements, pour agrandir les parcelles. Les effets de la modernisation agricole et l’arrachage d’arbres, suite aux réaménagements fonciers sont une autre explication. Le morcellement des prés-vergers ou leur disparition, dans les espaces ouverts est également remarquable. Ces deux phénomènes sont liés à l’augmentation des espaces labourés et à la mécanisation du travail agricole.
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– Rendement agricole
Avec des obligations de rendements de plus en plus élevés, pour faire face aux charges qui augmentent et des revenus qui restent inchangés. Un exemple: pour faire plus de lait, les vaches sont nourries dans les étables toute l’année, ce qui engendre une diminution des utilisations et une suppression des prés-vergers. Il y a également un besoin plus important de terre cultivable pour nourrir les vaches, grignotant ainsi sur les prés-vergers. Maintenant, on peut voir dans certains villages, plus de chevaux et de tondeuses, que de vaches dans les prés.
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– L’évolution des machines
Nous avons pu assister à une très grande évolution de l’agriculture en cinquante ans et ce n’est pas encore fini. Ces grosses machines ne permettent plus d’entretenir les prés-vergers, car elles ne passent plus en-dessous.
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– La tempête de 1999
Encore une explication qui a fait beaucoup de dégâts.
Les effets de la tempête Lothar ont été particulièrement dévastateurs dans les Vosges du Nord. Une étude sur la communauté de communes d’Alsace Bossue a permis de mettre en exergue une perte de 20 %, des vergers en trois ans à partir des photographies aériennes de 1999 et 2002, soit 81 ha et près de 10 000 arbres. Les vieux arbres et donc les plus intéressants d’un point de vue écologique, ont été les plus touchés.
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– La mondialisation
Avec la mondialisation, faire venir du concentré de pomme revient moins cher que de le produire chez nous. Et les fabricants (on ne peut même plus parler de fabricants) de jus de fruits, vont acheter le moins cher au détriment des bonnes choses de chez nous.
Par type de jus de fruits, les principaux pays exportateurs son notamment :
Orange : Brésil, USA
Pomme : Chine, Pologne
Raisin : Europe du sud, USA
Pêche : Amérique du Sud
Ananas : Thaïlande
Mangue : Inde
– See more at: http://www.axio.ma/Analyse-economique/Le-marche-mondial-des-jus-de-fruit-une-perspective-africaine-content-20.php#sthash.7BklelLF.dpuf
Par type de jus de fruits, les principaux pays exportateurs son notamment :
Orange : Brésil, USA
Pomme : Chine, Pologne
Raisin : Europe du sud, USA
Pêche : Amérique du Sud
Ananas : Thaïlande
Mangue : Inde
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– Manque de débouchés fruitières
Avec des concentrés qui arrivent du monde entier, il n’y a plus de débouchés pour les fruits des vergers hautes-tiges de chez nous. Avec une moyenne de 80€ la tonne de pommes, beaucoup de gens ne les ramassent plus. De même pour les quetsches et les prunes, qui sont aussi de moins en moins payées et qui a pour conséquence, que les gens ne vont plus se donner la peine de les ramasser. Ce n’est plus rentable et les gens n’ont plus le temps et l’envie de le faire. Pourtant, il suffit de se baisser pour ramasser un peu d’argent, si on est dans le besoin ou pour avoir un petit plus. J’ai un copain qui a ramassé 15 tonnes de pommes, il y a deux ans, sans posséder un seul arbre. Il suffit de demander aux propriétaires, qui ne peuvent plus ramasser. (Faites le calcul).
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– Quelques chiffres
Dans les années 80, l’ancienne usine Réa de Sarre-union a transformée une moyenne de 25000 tonnes de pommes par an. Aujourd’hui, la coopérative Jucoop, ne collecte plus qu’entre 500 et 1000 tonnes en moyenne par an, en provenance des vergers de plein vent. Les pommes sont depuis quelques années transformées en Allemagne, suite à l’abandon du pressurage à Sarre-Union. En Allemagne, on trouve encore beaucoup de grandes structures qui peuvent transformer plus de 150000 tonnes de pommes par an. Ils ont gardé et modernisé leurs outils de transformation, pour valoriser leur production de pommes et ainsi pérenniser cette activité. C’est aussi, un problème de soutien chez nous, parce que la pomme à jus n’est pas considérée comme un produit agricole, donc ne peut pas bénéficier de subvention. Si cette filière n’est pas sauvegardée, le reste des arbres de plein vent seront arrachés et finiront par disparaître. C’est aussi un enjeu politique, garder en vie ces filières, qui sont sources d’emplois, de valorisations fruitières, pour la sauvegarde de nos paysages qui font partie de notre patrimoine français. Mais en France, il y a d’autres priorités, comme des ronds-points à un Million d’euros, tous les deux kilomètres,..
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Avant ça ressemblait à cela.
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Aujourd’hui, c’est plutôt ça.
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– Des anciens propriétaires de vergers
C’est encore une des raisons de la disparition des vergers, car leurs propriétaires âgés, ne peuvent plus entretenir les arbres ou faire la récolte. Ce qui engendre d’autres problèmes en cascade et qui a comme conséquence la mort et l’abandon des vergers hautes-tiges.
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– Disparition des propriétaires
Le plus souvent après la disparition des anciens propriétaires, les vergers sont abandonnés, comme on peut le constater dans chaque village, en faisant le tour.
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Une année avec trop de fruits
Une grande récolte comme en 2014, est aussi un inconvénient et un danger pour les arbres fruitiers. Comme cette année, c’est sous le poids d’une récolte trop abondante, que les arbres peuvent casser ou perdre des branches. Dans certains villages, on peut recenser jusqu’à une vingtaine d’arbres cassés qui vont disparaître. Par un manque de taille de rajeunissement pour limiter la longueur des branches, pour que l’arbre puisse supporter la charge des fruits sans risque de rupture.
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– L’âge des arbres.
L’âge des arbres est aussi à prendre en considération, car ils ne sont pas éternels. Le manque d’entretien et le non-remplacement, a aussi des conséquences sur la disparition.
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– Les maladies et ravageurs
Enlever le gui, les branches mortes, les fruits malades sont source de manque d’entretien et de mauvais états sanitaires des arbres et qui va avoir comme conséquence, la contamination des autres.
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La sharka menace les vergers d’Alsace et de Lorraine
La sharka est un virus véhiculé par les pucerons. Elle s’attaque principalement aux vergers. Très difficile à dépister, une fois que la sharka est implantée, la seule solution est l’arrachage de la parcelle infectée.
– La concurrence avec les autres formes fruitières
Les vergers hautes-tiges vont quasiment disparaître de nos paysages, les basses-tiges eux se sont multipliés à outrance grâce au travail des associations arboricoles. Avec les demi-tiges, les basses-tiges, les quenouilles et les haies fruitières, les travaux d’entretien, de taille, de récolte sont beaucoup plus simples et faciles par rapport aux hautes-tiges. Les gens n’ont plus la place nécessaire à la plantation de grands arbres. Pour les professionnels, c’est la même chose, on ne plante plus beaucoup de vergers hautes-tiges.
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– Les mauvaises décisions politiques
Comme la politique en matière de prévention de l’alcoolisme en Suisse.
Chez les paysans Suisses de la première moitié du XXe siècle, la volonté d’autarcie amenait à une valorisation de tous les produits de la ferme. Les fruits des vergers étaient destinés prioritairement, à un usage domestique : fruits frais, fruits transformés (jus, confitures, sirops, fruits séchés, etc.). Les fruits déclassés étaient mis au tonneau, afin de produire de l’eau-de-vie. Les volumes produits étaient énormes et l’alcoolisme faisait des ravages, non seulement dans les familles paysannes, mais aussi chez les ouvriers, eux-mêmes issus de la paysannerie. La Confédération a réagi contre le fléau de l’alcoolisme en s’attaquant à la racine du mal: les arbres fruitiers.
La première loi de subventionnement d’arrachage de fruitiers date de 1933. Elle avait pour objectif de faire diminuer le nombre de poiriers.
Dès 1956, l’élimination de l’ensemble des espèces fruitières cultivées sur arbres « haute tige » a été encouragée par des subventions à l’arrachage
C’est à partir des années 90 que la Confédération a pris conscience de la nécessité de sauvegarder la biodiversité. A cette époque elle inscrit la notion de développement durable dans la Constitution Fédérale
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– Changement des habitudes alimentaires
Les liens entre la campagne et la ville s’étant distendus, les habitudes de consommation se sont fortement transformées. La palette des fruits s’est enrichie de produits exotiques et une partie importante des consommateurs demande aujourd’hui des produits calibrés. Cette mutation s’est faite au détriment des vergers d’arbres à haute tige. La diminution de l’importance économique de l’arboriculture traditionnelle est due notamment à la substitution des produits des vergers par d’autres.
Par exemple, la pomme de terre a remplacé dans bien des cas la poire, qui souvent faisait office de féculent, accompagnant le lard et la viande. La consommation de vin a remplacé celle de cidre de pomme et de poire. Plus récemment, les desserts préparés industriellement se sont substitués à la consommation de fruits de table. Ces 50 dernières années sont également marquées par le passage d’une consommation de produits du terroir (jus de pomme, par exemple) à celles de boissons industrielles.
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– Le monde qui change
Pour les jeunes générations, c’est le verger à télécharger en application pour: iPhone, iPod, iPad, iWatch, i……. Les seules catastrophes pour eux, c’est quand le phone est vide, quand le phone est cassé, quand l’ordi est HS ou Bug !!!, quand le colis commandé hier est toujours pas là, ………. Pourquoi planter, se baisser ??? On les trouve aux supermarchés.
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Conclusions
La prise de conscience de chacun, de la nécessité de maintenir des vergers dans nos régions est effective. Les vergers pouvant être perçus sous plusieurs angles:
– aménagement du territoire, production de fruits, paiements directs, environnement,…
– ce n’est que par une approche globale que les chances de les voir se pérenniser existent.
Le projet de mon site entend, par ses nombreuses facettes, faire découvrir l’univers de l’arboriculture et ainsi contribuer à cette pérennisation.
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Les actions
Chaque région, chaque département, chaque pays, travaille dans son coin, lance de petites actions, pour se donner bonne conscience. Même avec de petites participations, en donnant de petites subventions, pour des arbres hautes-tiges, pour de nouveaux alambics, des ateliers de jus, ne suffiront pas à inverser la tendance. C’est au niveau national et international, qu’il faut prendre conscience et réagir au problème, par des actions concrètes et communes. Mais les caisses sont vides, surtout pour les gens de la campagne.
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Le travail des associations arboricoles.
C’est grâce au travail de l’ensemble des associations arboricoles, que quelques vergers sont sauvegardés, que des arbres fruitiers sont taillés et replantés. En formant de nouveaux arboriculteurs à la taille de formation comme celle de fructification,les différents greffages, la multiplication des arbres fruitiers par bouturage ou marcottage, les moyens de lutte contre les ennemis du verger, la conduite du verger grâce à la fertilisation biologique et à l’entretien.
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Sensibilisation des jeunes.
C’est en formant des petits arboriculteurs, qu’on pourra pérenniser nos arbres fruitiers autour du village. D’autres associations ont également repris cette idée, qui devrait se généraliser au plan national pour faire replanter et entretenir nos vergers familiaux.
J’ai fait un petit geste de plus en mettant cette page sur internet pour sensibiliser les écoles, enseignants, les associations arboricoles, les parents,…, sur l’utilité de cette action.
Car de nos jours, les enfants sont habitués à trouver tous les fruits et toute l’année dans les grandes surfaces. A tel point qu’ils ne savent même plus que les fruits poussent sur les arbres et sont obligés d’aller au salon de l’agriculture pour le découvrir. (Comme les vaches qui donnent du lait et les poules, des œufs)
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C’est grâce à toutes ces personnes, qui donnent un peu de leur temps, qu’une partie des arbres ont été sauvés et notre superbe paysage, conservé et entretenu.
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Merci beaucoup.
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Photos du matin:
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Photos coucher de soleil:
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Photos au printemps:
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Photos en été:
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Photos d’automne:
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Photos d‘hiver:
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Voilà, il fallait en parler, pour constater et comprendre le travail, la passion, le combat et la volonté des arboriculteurs, pour sauvegarder notre paysage.
Afin de transmettre aux générations futures la richesse de ce patrimoine naturel et de leur savoir-faire arboricole pour valoriser tous les bons fruits de notre terroir.
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Sans les arboriculteurs:
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Donc avant de couper un arbre, parce ce qu’:
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– Il y en a marre des feuilles et des fruits au sol.
Depuis toujours nous avions des fraises dans le jardin, c’était donc une obligation d’en planter chez moi également. Le grand plaisir de cueillir de bonnes fraises et savourer leur goût incomparable en desserts, confitures, sorbets… C’est là aussi un bon souvenir d’enfance, quand on jouait au foot dans la cour de l’école et que le ballon allait toujours dans les fraisiers du maître et qu’on prenait plaisir à aller le récupérer en chipant quelques fraises.
Le fraisier est une plante sans problèmes qui produit abondamment dans une terre bien préparée.
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Ma fraiseraie
Dans mon potager, je fais toujours une fraiseraie de 5 mètres sur 5 mètres, qui produit entre 45kg et 60kg suivant l’année et l’âge des fraisiers. C’est presque de la culture intensive, qui ne fait pas beaucoup de travail et qui est très rentable. Une fraiseraie dure généralement 3 à 4 ans maximum chez moi. A partir de la seconde année, les fraisiers ont tendance à s’affaiblir et par conséquence, leur productivité baisse. L’époque idéale pour renouveler ou tout simplement pour créer une fraiseraie est la fin de l’été : de début septembre à fin octobre, selon les conditions climatiques et les régions. Les fraisiers plantés à l’automne produiront leurs premiers fruits dès le printemps suivant.
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Les avantages du nylon noir dans votre potager
Les amateurs de jardinage connaissent bien la technique du paillage qui consiste à étendre, en bordure des plants, une couche d’un matériau naturel ou synthétique à même le sol. Idéal pour les personnes qui ne sont pas fans du jardinage ou qui on des problème de dos. Cette couche protectrice permet non seulement d’atténuer les effets climatiques :
– En limitant l’évapotranspiration par exemple.
– Mais aussi d’éviter la prolifération des adventices en tout genre comme les mauvaises herbes.
– Des fruits et légumes, qui ne sont plus souillées par de la terre.
– Limite l’arrosage, en réduisant l’évaporation du sol.
– Conserve un peu la chaleur pour la nuit.
– Utilisable pour beaucoup de fruits et légumes.
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Avant
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Après
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Le paillage, une technique ancestrale
Les exploitants ne jurent aujourd’hui que par eux. L’usage des films plastiques noir, leur a non seulement grandement simplifié la vie, mais aussi permis d’améliorer les propriétés organoleptiques et l’aspect de leurs fruits et légumes. L’usage des films plastiques noir, leur a non seulement grandement simplifié la vie, mais aussi permis d’améliorer les propriétés organoleptiques et l’aspect de leurs fruits et légumes. Ces films noir sont maintenant incontournables dans la quasi-totalité des cultures : salades, tomates, fraises, melons…
Une fois posé, le film nylon noir a une durée de vie de plusieurs saisons, suivant son épaisseur, évitant ainsi les travaux répétitifs. D’une efficacité redoutable face à l’inévitable profusion des mauvaises herbes, ils donnent lieu à une économie de travail de nettoyage non négligeable. Idéal pour les personnes qui ne sont pas fans du jardinage ou qui on des problème de dos. Leur étanchéité est aussi un atout important, et grâce à eux, la terre reste humide. . Enfin, ces films protègent les cultures, qui ne sont plus souillées par de la terre. Certes, la terre se lave, mais elle a un autre effet pervers : déposée en trop grande quantité sur un jeune plant, elle peut nuire à sa croissance voire à son goût. Si aujourd’hui les rayons fruits et légumes de vos magasins préférés proposent des fraises ou des courgettes aux formes si parfaites, le plastique y est pour beaucoup !
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Avantage de la culture des fraise su la bâche ou film nylon
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Ou acheter le film noir :
Film noir spécial fraise 50 microns (Durée de vie 2 saisons.)
Choisissez un emplacement ensoleillé où aucun fraisier n’aura été planté dans les 2 dernières années. Moi je fais une rotation dans mon potager tous les cinq ans, une fois au début du jardin et une fois à la fin. Pour un rendement encore plus important et régulier, il faudrait changer les fraisiers tous les deux ans, mais c’est beaucoup de travail et très cher.
De la préparation du sol dépend l’avenir de vos plantations. Ce travail doit être réalisé si possible 2 à 3 semaines avant la plantation.
J’ai incorporé dans le sol un mélange de fumier bien décomposé, de la terre bruyère pour arriver à un ph de 6,o à 6,5. Également un peu de terreau et du sable pour alléger mon sol argileux trop lourd. Après avoir bien mixé le tout sur une profondeur de 25 cm environ, j’ai fait des buttes de 30 cm de haut et d’une largeur de 75 cm. J’ai laissé un espace de 25 cm entre les buttes pour marcher et recouvert tout le coin avec un morceau de bâche noire. J’ai utilisé des bordurettes comme chemin, qu’il faut poser délicatement sur le nylon sans faire de trous. Il faut commencer sur un côté, tout en tirant le nylon au fur et à mesure qu’on avance.
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Comment préparer la terre pour plantation des fraises sur bâche en butte.
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La plantation
La plantation en butte (pour éviter tout risque d’eau stagnante), sur un film plastique noir, pour maintenir la fraîcheur du sol, évite la levée des mauvaises herbes et laisse les fruits propres
J’ai planté les fraisiers sur 2 lignes à une distance de 30 cm les uns des autres et à 30 cm entre les lignes en quinconce.
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Pour faire les trous de plantation, j’ai fait un gabarit avec des carrés de 5×5 cm que je pose sur le milieu de la butte et je coupe les deux diagonales des carrés dans le nylon. Il suffit d’enfoncer les 4 coins dans le sol avec une petite pelle pour bien fixer le film.
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Les fraisiers sont proposés à la vente soit en godets, soit ‘racines nues’, cette fois j’ai acheté des plants certifiés en motte
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Et voici comment procéder pour que la plantation soit une réussite :
-Faites tremper le godet dans l’eau pendant 5 minutes, puis laisser égoutter avant de le retirer sans défaire la motte de terre.
-Placez le fraisier dans le trou fait avec un transplantoir (plantoir à bulbes).
-Comblez le trou avec de la terre fine ou du terreau.
-Le cœur du plant doit être à demi enterré.
-Tassez la terre de remblai à la main autour des plants en aménageant une petite cuvette d’arrosage.
-Arrosez aussitôt avec un arrosoir sans pomme.
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Irrigation localisée par suintement PORITEX
Pour arroser mes fraisiers, j’ai placé un tuyau microporeux sur le milieu de la butte et sous le film plastique noir. Ce tuyau est poreux sur toute sa surface, l’eau suinte par les petits pores de la paroi, en formant une ligne d’humidité continue, large et uniforme sur toute la longueur du tuyau. L’irrigation à faible débit de toutes les rangées en même temps est simple grâce à ce système d’arrosage. Souple, le tuyau peut desservir les plants, en ligne entre les deux rangées sur chaque butte. Une méthode pour arroser sans gaspiller et grâce au nylon, pas d’évaporation.
Votre choix devra tenir compte de vos goûts et de vos désirs, à propos de l’échelonnement des maturités, de la saveur et de l’utilisation des fruits (consommation en frais, en pâtisserie, en confiture…). J’ai choisi 250 plans de la variété candiss pour concentrer ma récolte sur 2 à 3 semaine, et parce qu’elle n’est pas trop sensible.
Variété protégée obtenteur CIREF (France)
Créneau de précocité Darselect
Variété au développement végétatif important
Fort potentiel de rendement
Fruits très sucrés avec beaucoup d’arômes
Très peu de fruits déformés
Fruits fermes et solides qui conservent leur brillance et leur couleur après passage en frigo
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Et voilà le résultat
Fraisiers au mois d’Octobre 2010
Récolte début Juin 2011
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Entretiens
– Couper les feuilles mortes au printemps.
– Faites un apport d’engrais pour fraisiers d’environ deux poignées par m², au début du printemps puis en juin-juillet après la première récolte.
Avant nettoyage 2013
Après nettoyage mars 2013
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– En été, je supprime les stolons, ces longues pousses simples qui s’enracinent à leur extrémité et développent un jeune plant. Ils épuisent le pied mère.
– Arrosez régulièrement vos fraisiers par temps chaud et sec pour favoriser la végétation et limiter les attaques d’araignées rouge.
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Protection contre les oiseaux
Depuis l’année dernière , j’ai du mettre un filet sur mes fraisiers. Vu que les oiseaux n’avaient pas d’autres fruits, ils ont débarqué en masse chez moi.
Après le nettoyage, les fraisiers avaient poussé, mais ils ont commencé à faner et à dessécher rapidement malgré toute la pluie. En les sortants de terre, j’ai vu que les grandes racines avaient dépéri. Sur quelques pieds, on voit que quelques petites racines qui ne suffissent plus à alimenter les fraisiers. Après deux bonnes récoltes, les fraisiers sont au bout de leur petite existence. Ces nouvelles variétés ne sont plus faites pour durer, mais pour produire rapidement et beaucoup. Je peux dire maintenant que Candiss est une bonne fraise, non sensible est bien sucrée et avec beaucoup d’arômes. Mais pas cette année, ça ne marche pas toujours comme on le voudrait. C’est reparti pour une nouvelle plantation cette année.
Voilà, ils sont au bout.
Pour ceux qui restent, ce n’est pas fameux.
Et oui, ne marche pas toujours comme on le souhaite.
Le 26.08.2013.
Malgré un beau feuillage.
Très peu de racines, donc pas beaucoup de production.
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Renouvellement d’une plantation sur bâche noire
J’ai donc décidé de renouveler les fraisiers sur cette plantation. Pour valoriser la bâche, je replante au même endroit et ainsi je peux économiser beaucoup de travail. (Pas besoin de tout déplacer).
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Arrachage le 26.08.2013
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La préparation du sol
Bien ameublir la terre est une étape importante, avant la plantation, car elle permet d’améliorer la perméabilité et l’aération du sol.
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Ameublir avec un arrache pissenlit. Impeccable, pas besoin de se baisser
Enfoncer les 4 coins dans la terre, avec une petite pelle.
Et voilà.
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Nouvelle variété
Cette fois, je veux essayer la variété Darselect, que j’ai commandé en mottes.
Caractéristiques :
Résiste jusqu’à -30 °CLe fraisier Darselect produit des fraises grosses, longues, coniques, sucrées et savoureuses.
C’est une variété vigoureuse et de très bonne productivité. C’est une fraise de saison (non-remontante) : mi-mai à fin juin.
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La plantation
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77 plants par cageot
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Fabrication d’un petit banc.
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Et voilà terminé.
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Le 19.04.2014
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Le 19.04.2014
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Le 08.05.2014
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25.05.2014
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Le 25.05.2014
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Le 25.05.2014
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Première récolte de 5kg. (25.05.2014)
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28.05.2014
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Deuxième récolte de 8kg. (le 28.05.2014)
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Attention au coup de soleil
Le 5 juin 2015, nous avions une température record de 39°, pendant une journée (Très rare chez nous, la première fois en 25 ans de production chez moi). Mes fraisiers en pleine production, non pas supportés cette chaleur, qui avec la bâche noire en plus à fait cuire quelques fraises. Le résultat, elles ont pris un coup de soleil et elles sont devenues molles. Mais même en pleine terre les fraises n’ont pas résisté, comme j’ai pu constater chez des particuliers. Le seul moyen, c’est de faire de l’ombre avec une tonnelle ou simplement de planter sur du film blanc, pour gagner plusieurs degrés.
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Une température record de 39°, pendant une journée
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Le nylon blanc, à conseiller pour le sud de la France.
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Une face blanche pour réduire la chaleur et une face noire, pour empêcher la pousse des mauvaises herbes.
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Comment faire la multiplication de plants de fraisiers?
Si vous êtes satisfaits de la variété de fraises dont vous disposez, vous pouvez renouveler vos pied pour un coût nul en utilisant le marcottage.
Les fraisiers émettent de nombreux stolons. Ce sont ces rameaux grêles émis par les pieds, qui rampent au niveau du sol et s’enracinent au niveau des nœuds. Si l’on recommande généralement de les supprimer pour éviter que le plant émetteur ne s’épuise, cette propriété va nous servir à le multiplier.
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Le marcottage avec une plantation sur bâche.
Récupérez un nœud et plaquez-le dans un godet en plastique ou mieux en tourbe, que vous aurez préalablement rempli de terreau.
Laissez le futur plant raciner quelques semaines, puis coupez le stolon. Veillez à arroser le godet s’il fait sec, puis plantez-le en place avant l’hiver.
Résultat après quelques semaines.
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L’an prochain, vos plants auront forci et vont se mettre en production.
A noter que si votre plate bande peut être étendue, cette opération de marcottage peut bien sûr être réalisée directement en pleine terre.
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Le bouturage de fraisiers
Le bouturage est un mode de multiplication végétative de certaines plantes consistant à donner naissance à un nouvel individu (individu enfant du plant mère) à partir d’un organe ou d’un fragment d’organe isolé. C’est un clonage : la bouture est génétiquement identique à la plante mère. Le bouturage se fait par dédifférenciation cellulaire au niveau du méristème
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Couper les boutures avec des racines.
Mettre dans l’eau pour qu’elles ne dessèchent pas.
A repiquer de suite.
Et voilà, c’est fait.
Il faut arroser régulièrement.
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Planter des fraisiers dans des bacs potager surélevés
Pour vous faciliter la culture de fraises, vous pouvez planter les fraisiers dans des bacs potagers surélevés à hauteur d’homme. Cette disposition en hauteur rend la culture et la récolte, beaucoup moins pénible pour le dos.
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Le choix des matériaux et le prix des bacs
Pour résister dans le temps, il est très important de choisir le bon matériau, qui va garantir sa longévité. Le but de la cette culture en lasagne est rester en place pendant des années. Il faut donc éviter de prendre des planches en bois, des bacs pas cher, qui peuvent casser ou pourrir en 2 à 3 ans. Il vaut mieux investir dans quelque chose de résistant et en avoir pour des dizaines d’années, voire à vie. Sans entretien et durable, vous en avez largement pour 30 à 40 ans, selon la matière utilisée (en respectant les consignes ci-dessous) et donc ce n’est pas trop cher, par rapport à de bons légumes sains et Bio de votre propre potager pour garder la santé. Les légumes frais sont aussi l’assurance d’une cuisine saine au quotidien dans votre assiette, pour toute la famille.
Je peux vous conseiller des bacs en acier (aspect rouillé ou peint), en aluminium.
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Bac en kit, en acier à peintre ou à faire rouiller et bacs en alu à peintre ou livré en 12 teintes.
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Mes nouveaux bacs alu et acier potager pour la permaculture
Sur cette page, je suis très fier de pouvoir vous présenter mes nouveaux bacs modulables, en tôles alu ou acier, pliés très résistant, conseillés et développés pour la culture en potager surélevé, en lasagne ou en façon permaculture, en potager carré, en serre, jardinière, … Cette technique est utilisée de plus de cinquante ans dans plusieurs pays, que je viens d’améliorer pour une utilisation et une personnalisation à l’infini. Pour une utilisation durable dans le temps, je vous propose ce modèle très innovant dans sa conception, que j’ai inventé et mis au point, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Grâce à cette conception avec en tôles pliées, d’une épaisseur de 3 mm, vous avez des bacs très résistants à la flexion et aux déformations. C’est actuellement le plus solide et durable, avec le plus de possibilités d’utilisations et personnalisation, pour bacs potagers, bacs d’ornement et jardinière, disponible du marché. Mais aussi le moins cher avec ces matières, car vous pouvez le commander en brut ou peint selon votre besoin et selon votre budget, directement dans une petite usine de fabrication Française. Je ne voulais pas économiser sur la matière, ou la qualité, pour vous proposer un produit bas de gamme moins cher, car mon principe reste toujours, quand on fait quelque chose, on le fait bien, pour que ça dure. Le bac modulable breveté est un des plus beaux modèles haut de gamme, avec une belle finition et en direct d’usine, sans intermédiaire. Il faut se dire, que c’est un investissement qui va durer dans le temps, donc il faut mettre les moyens, pour ne pas être déçu du résultat.(un investissement durable au lieu d’un jetable qui est à changer après quelques années) Sans entretien et durable, vous en avez largement pour 30 à 40 ans, selon la matière utilisée (en respectant les consignes ci-dessous) et donc ce n’est pas trop cher, par rapport à de bons légumes sains et Bio de votre propre potager pour garder la santé. Les légumes frais sont aussi l’assurance d’une cuisine saine au quotidien dans votre assiette, pour toute la famille.
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Les bacs potagers en aluminium
L’aluminium est le matériau idéal pour une utilisation dans votre jardin, ou en milieu public et urbain. Moderne, chaleureux, robuste, très tendance et résistant aux conditions atmosphériques, l’aluminium est un matériau incontournable dans la création de vos jardins ou potagers. Il est léger, solide et résiste parfaitement à la corrosion. Ces bacs en aluminium sont susceptibles de répondre à toutes vos attentes, modulables et personnalisables selon votre créativité. L’aluminium est un matériau inaltérable à l’aspect très design, et surtout personnalisable à l’infini avec toutes les teintes et formes possible. Notre gamme de bacs en aluminium « Modubacs » est déjà très variée : petits et grands bacs pour potager en carré, potager surélevé, bacs d’ornement, grandes jardinières, bacs pour serre, …, mais peut s’adapter à vos projets les plus complexes, proposés par votre paysagiste ou votre architecte. Moderne, personnalisable à l’extrême, robuste et résistant aux conditions climatiques.
Nous vous proposons cette version avec un assemblage très simple et rapide de votre bac, avec toujours la même qualité d’acier. Avec un prix le plus abordable possible et qui est aussi très pratique, pour ceux qui souhaitent placer leur bac dans un endroit difficile d’accès, grâce à cette version à monter soi-même. Les bacs sont livrés dans cet aspect, soit pour laisser rouiller ou pour mettre en peinture.
L’acier rouillé, symbole du design industriel, rentre dans nos jardins ! Terriblement tendance, ce matériau à la base utilisé pour la création de mobilier urbain est devenu un élément moderne dans les jardins des maisons, en ville comme à la campagne.
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La culture de fraise hors-sol
La culture des fraiseshors–sol est une des productions fruitières qui a plusieurs avantages:
– C’est d’avoir une culture à portée de main facile et agréable à récolter.
Toujours à la recherche de nouveautés, nous verrons sans doute apparaître dans nos supermarchés une variété de fraises peu connue en Europe. Il s’agit de la fraise blanche du Chili.
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Framboise-fraise d’Allemagne
Diese geschützte Neuzüchtung sieht ganz besonders aus. Die « Framberry® » (Framboise/Strawberry) sieht aus wie eine Kreuzung aus Himbeere und Erdbeere! Die Erdbeerfrucht schmeckt saftig lecker und lässt sich über Wochen abernten! Diese fruchtige Erdbeere verfügt über eine leichte Geschmacksnote, die an eine Himbeere erinnert.
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Fraises Noires
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Une autre fraise blanche
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Une fraise verte
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Une fraise jaune
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Une fraise en forme de cœur
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Demain: La fraise génétique Bleue.
– Les Fraises importées d’Espagne
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Maladies et ravageurs des fraisiers
Les dégâts dans mon verger et potager 2014.
Ce fléau est bien arrivé en Lorraine et va se développer à une vitesse incroyable. En effet, une fois que l’on sait détecter le Drosophila suzukii, on comprend très vite, la catastrophe qui nous attend. Avec ce magnifique temps d’automne, j’ai pu récolter une cinquantaine de fraises, mais avec des larves sur 100 % des fruits.
A voir sur ce site pour informer les gens au plus vite pour essayer de freiner ce fléau :
Choisissez ci-dessous les extraits de leur catalogue, qui vous intéressent et cliquez dessus pour les consulter en ligne, les télécharger ou les imprimer … Un bon de commande est à votre disposition dans chacun des feuillets pour faciliter votre commande par courrier !
Bonne lecture.
Le greffage est incontournable pour multiplier arbres fruitiers et plantes, qui conserveront toutes les caractéristiques génétiques de la plante mère. Bien que délicate à mettre en œuvre, mais passionnante, cette opération chirurgicale a donc pour mission de reproduire les différents végétaux en unissant deux espèces.
Quelle satisfaction et quel plaisir de faire soi-même ses arbres fruitiers au lieu de les acheter, d’avoir réussi des greffes et de les voir pousser.
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greffage en couronne, avec œil à fruits sur bois de deux ans
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Greffage abricot sur prunier à l’anglaise compliquée
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Définition
Greffer est une technique de multiplication qui consiste à mettre en étroite union deux végétaux. Le premier, celui que l’on souhaite voir se développer, s’appelle le greffon et le second, la plante support, celle qui s’enracine, le porte-greffe. Pour réussir le greffage, il faut parvenir à accoler le cambium des deux plantes. Mince pellicule verte située sous l’écorce recouvrant l’aubier, cette zone de croissance cellulaire va permettre la fusion entre le greffon et le porte-greffe.
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la greffe à l’anglaise compliquée
Cicatrisation de la greffe à l’anglaise compliquée
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Greffage bois de deux ans.
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Formation
J’ai appris à greffer lors d’une formation arboricole, chez mon ami moniteur Armand Lang, qui m’a transmis son immense savoir-faire et son virus pour l’arboriculture. C’est pour moi, le moniteur le plus passionné et avec la plus grande expérience dans ce domaine. Il y a beaucoup de chose à découvrir dans son verger, notamment un vieux pommier avec 70 variétés et beaucoup d’autres essais incroyables. Je me souviens toujours de cette phrase qu’il répétait lors de ses cours: La première chose du matin, c’est d’aller dire bonjour à mes arbres et le soir leur dire bonne nuit.
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Greffage de quetsche Stanley + quetsche d’Alsace + pruneau d’Agen et mirabelle sur la même branche.
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Son livre
Contrairement à tous les écrits existants sur le greffage, le livre d’Armand Lang a quelque chose de plus ; l’arboriculteur écrivain y relate ses innovations. Il a inventé « les greffes d’Armand » inspirées de son métier d’ajusteur : perçage de la branche, ajustage du greffon et bien d’autres conseils surprenants à découvrir dans L’ABC du greffage.
Le prix de l’Ouvrage envoyé par la Poste est de 32€, frais d’envoi compris, sous carton/poste. Il est disponible chez Jean-Paul Pruvost, le Président de l’UDSAH Moselle : jp-pruvost@wanadoo.fr
(Il faut joindre un chèque à la commande).
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Pourquoi greffer un arbre fruitier ?
multiplier un arbre fruitier qui est difficilement multipliable par d’autres méthodes (bouturage, marcottage) ;
avoir un arbre vigoureux en optant pour un porte-greffe adapté : porte-greffe nanifiant ou porte-greffe franc le plus connu et qui donnera une grande robustesse au fruitier ;
adapter un fruitier sur un sol qui ne lui convient pas : en greffant par exemple un poirier sur une aubépine pour obtenir un bon comportement en terre calcaire ;
obtenir des récoltes précoces et améliorer le fruit ;
apporter une résistance à diverses maladies ou aux insectes ;
opter pour une meilleure pollinisation d’un sujet en greffant sur le même arbre un mâle et une femelle.
la création d’arbres à multiples variétés;
de combler un vide dans le coursonnage des charpentières.
Faire des arbres fruitiers pas cher.
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Mon poirier avec Williams Bon Chrétien en bas et Williams rouge en haut.
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Comment greffer un arbre fruitier ? Quand et quels types de greffes ?
Je ne veux pas vous faire un cours, car il y a déjà beaucoup de choses sur internet qui peuvent vous aider. Je peux juste vous conseiller le livre de Armand Lang, car il est complet et écrit par un passionné.
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Le greffage en écusson
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Voici les trois greffes que j’utilise le plus:
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En couronne
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En écusson
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A l’anglaise compliquée
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Prélèvement des greffons pour le greffage d’arbre en arbre.
Pour réaliser la greffe à l’anglaise compliquée ou en couronne de pommiers, de poiriers, de cerisiers et de pruniers, je coupe mes greffons et je les greffe directement sur l’arbre.
Avec cette méthode, il y a plusieurs avantages:
– Pas besoin de conserver les greffons.
– On peut déjà commencer à greffer début février, jusqu’à la floraison.
– On voit rapidement si la greffe a réussi. (Car les deux sont au même stade)
– J’ai un taux de réussite de 99% avec la greffe à l’anglaise compliquée. (Comme Armand le dit toujours, tu peux les lancer sur l’arbre et ça pousse.
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Le bon moment pour les greffons de cerisiers.
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Le bon moment pour les greffons de pommiers.
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Le bon moment pour les greffons de pruniers.
Le bon moment pour les greffons de poiriers
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Comment identifier les greffons
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Comment affûter et affiler son sécateur et couteau de greffage
Le sécateur est un outil indispensable, pour le jardinier, l’arboriculteur, le viticulteur, etc…. Il est toujours à portée de main, dès qu’on passe au jardin ou au verger. Gardez vos outils de taille affûtés, pour assurer une santé parfaite aux végétaux. Pour garantir une bonne reprise des greffes, il faut des outils avec une coupe nette.
Voir toutes les méthodes d’affûtage sur cette page :
Choisir vos outils de taille et greffage professionnel
Retrouvez l’ensemble de nos produits liés à la taille des haies, arbres fruitiers ou vignes : sécateurs manuels électriques ou pneumatiques, épinettes, scies, ébrancheurs, cisailles, tronçonneuses et matériels d’élagage. Egalement une sélection de couteaux professionnels pour la récolte des légumes.
A voir sur ce site professionnels, avec les plus grandes marques:
Ce mastic polyvalent peut être utilisé comme mastic à greffer ou cicatrisant à appliquer sur les plaies de taille. Composé d’une émulsion de résines de synthèses et d’huiles végétales, il reste souple plusieurs mois permettant à l’arbre ou au sujet greffé de continuer sa croissance.
Ce mastic polyvalent peut être utilisé comme mastic à greffer ou cicatrisant à appliquer sur les plaies de taille. Lac Balsam se présente sous forme de pâte à base d’huile végétale et de résines naturelles. Il est particulièrement adapté pour être appliqué sur les blessures des arbres.Lac Balsam ne coule pas, ne goutte pas et masque la plaie grâce à une couleur discrète et facile à appliquer, même avec des température très froide.
Véritable écorce artificielle, ce mastic constitue une barrière physique qui protège le bois sous-jacent de l’entrée des champignons lignivores et des bactéries. Il n’occasionne pas de brûlure des tissus et favorise la cicatrisation des plaies de taille et de greffage. Imperméable à l’eau et résistant au gel, Lac Balsam assure une protection longue durée.
Avantages du ruban adhésif pour la ligature de la greffe.
Toutes mes greffes, je les fais avec du ruban adhésif souple, pour plusieurs raisons:
– Un bon maintien de la greffe.
– Beaucoup plus simple et rapide que le raphia.
– On peut donner plus de pression.
– Pas de problème d’infiltration d’eau dans la greffe.
– Pas cher.
– Facile à enlever après cicatrisation.
Mais, il ne faut pas faire 15 tours avec le ruban, c’est juste pour que la greffe tienne et que le scotch puisse se dilater.
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Autre moyen de ligature
On peut également utiliser du ruban adhésif papier (largeur 10mm pour la protection peinture) Mais il faut mettre du mastic pour protéger de la pluie. L’avantage est qu’il va s’enlever tout seul dès que le point de greffe va grossir et va faire éclater le mastic et avec l’effet de la pluie, le scotch papier va s’enlever tout seul.
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Codes couleurs pour identifier les greffes
Pour reconnaître les variétés, je travaille toujours avec des codes couleurs. C’est à dire, que pour chaque variété, j’utilise une autre couleur de ruban adhésif. C’est plus rapide que de faire des étiquettes pour chaque arbre, qui risquent de tomber et disparaître. Il suffit de marquer sur une feuille, la couleur utilisée pour chaque variété.
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Liste avec les codes couleurs des variétés greffés
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Comment identifier vos greffes, avec la variétés, la date, le porte-greffe,…
En mettant plusieurs greffons sur une greffe en couronne, on peut favoriser une cicatrisation plus rapide de lagreffe. Mais attention aux infiltrations d’eau pour les coupes à horizontales.
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greffage d’un pommier
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Greffage sur poirier
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Sur-greffage sur poirier.
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Marquage des branches déjà greffées
Pour marquer mes branches déjà greffées, j’utilise un morceau de fil électrique comme repère.
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Favoriser la cicatrisation
Pour éviter une infiltration d’eau, favoriser le recouvrement et la cicatrisation des greffes, avec un seul greffon. Il faut couper en biseau et remettre du mastic Lac Balsam.
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Pour éviter une infiltration d’eau, favoriser le recouvrement et la cicatrisation des greffes,
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Il faut couper en biseau
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Remettre du mastic Lac Balsam, pour éviter une infiltration d’eau
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Sinon on peut avoir :
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Tronc du fruitier endommage suite infiltration d’eau, après le greffage
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Comment arquer pour former un arbre fruitier
Arquer les charpentières pour garantir une bonne structure de départ et pour réaliser votre forme fruitière choisie (L’arbre ne pousse, pas toujours comme on le voudrait) C’est pour cela qu’il faut faire une bonne formation initiale de votre arbre. C’est avec les tailles est les arcures, qu’on arrive à faire une bonne formation des fruitiers, dans les règles de l’art. Tout cela va équilibrer, renforcer, développer et embellir sa structure
Surgreffage en 2012 avec 22 greffes, d’un poirier doyenné du comice avec Williams rouge après la taille 2013.
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Bonne cicatrisation greffe Anglaise compliquée
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Bonne cicatrisation greffe en couronne.
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Voici les premières poires williams rouge, le 01.06.2013 Un greffon pour la mise à fruits et l’autre pour faire la future branche fruitière. Le 02.09.2013
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Le 03.09.2013, la même branche avec six belle poires.
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Le 01.06.2013
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Le 03.09.2013, la même branche.
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Le poirier en mars 2014 après la taille.
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Pommier 03.2013
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J’ai coupé les branches d’un pommier Moisson demi-tige en février 2013.
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Surgreffage le 23 mars 2013, avec Jonagold rouge, 20 greffes en couronne et 10 greffes anglaises compliquées. Attention de mettre des protections contre les oiseaux.
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Résultat :
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Le 30.04.2013
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Le 30.04.2013
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Le 30.04.2013
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Le 31.05.2013
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le 31.05.2013
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le 31.05.2013
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Voilà le résultat le 15 juillet 2013
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Avant la taille en vert.
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Après la taille en vert, pour favoriser les greffons.
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Résultat après la taille et le nettoyage des greffes le 01.03.2014
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Greffage d’un poirier sur aubépine
Voici mes résultats d’expérimentation de greffage de poirier sur aubépine (greffe en couronne).
Les greffes réalisées avec greffon pris directement sur le poirier, sur aubépine donne de très bons résultats en terre calcaire. Il pousse mieux que les demi-tiges sur franc, achetés. La seule remarque, c’est que le porte-greffe reste plus petit que la variété greffée.
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Surgreffage d’un demi-tige mirabelle de Flotow.
C’est un genre de mirabelle précoce, gros fruit jaune pâle, un peu pâteux et pas spécial. Je l’avais planté pour étaler ma récolte de mirabelles et pour en avoir plus tôt. Je l’ai donc surgreffé en 2012 et 2013 avec une centaine de greffes, avec du pruneau d’Agen, de la mirabelle de Nancy, avec deux variétés de reine-claude et de l’abricot Bergeron.
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Résultat :
Le 30.04.2013
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Mirabelle de Nancy sur mirabelle Flotow le 30.04.2013
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Abricot Bergeron sur mirabelle Flotow le 01.06.2013
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Greffage mirabelle de Nancy sur mirabelle Flotow
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Mirabelle Flotow et pruneau d’Agen sur la même branche.
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Encore de la reine-claude greffé en 2012. (27.08.2013)
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Surgreffage d’un demi-tige Transparente de Croncels
Sur cet arbre, je voulais rajouter deux autres variétés, du Elstar rouge et du Rubin. Je l’ai donc surgreffé en 2012 et 2013 avec une quarantaine de greffes sur deux charpentières.
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Scotch brun greffes 2012 et gris greffes 2013 sur une charpentière en Rubin.
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Résultat le 01.05.2013
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Résultat de l’autre coté de l’arbre, greffage en 2012 avec Elstar rouge avant la taille 2013
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Écussonnage sur un pêcher
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Greffage par écusson en Août 2012 d’une pêche sanguine sur une pêche de vigne.
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Greffage de bois de 2 ans
Mise à fruit de suite pour calmer l’arbre demi-tige, très intéressant. (01.05.2013)
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Le 02.09.2013, une pomme déjà tombée.
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Surgreffage sur 2 ans d’une charpentière d’un pommier demi-tige transparente blanche avec Debard Estival.
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Greffage le 29.03.2013, d’une branche fruitière sur deux (30 greffes par charpentière)
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Greffage d’un bouton à fleur et d’un greffon de 1 an et protection des greffes contre les oiseaux.
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Idem
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Résultat le 30.04.2013
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30.04.2013
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Le 01.06.2013
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J’ai laissé une seule pomme sur le greffon. Le 01.06.2013
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Le 01.06.2013
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Le 02.09.2013
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Première pomme dans la même année après le surgreffage.
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Améliorer la pollinisation
Pour améliorer et favoriser la pollinisation des cerisiers par le vent, j’ai greffé d’autres variétés.