Présentation
Lorsque l’on choisit de planter et de former un espalier ou une palmette, il y a des règles fondamentales à respecter, pour réussir. Sur cette page, je vais vous guider dans votre choix, car ces formes vous demanderont néanmoins plus de soins, de l’entretien, de savoir-faire, mais vous donneront beaucoup plus de satisfaction et de plaisir. La réalisation ne doit pas vous effrayer, même les amateurs peuvent y arriver, en respectant ces règles. Il suffit de commencer à réaliser des palmettes ou des espaliers simples, pour apprendre et comprendre la technique de formation.
Si ces formes demandent un certain travail, elles présentent de nombreux avantages. L’éclaircissement et l’aération sont excellents, la lutte est facilitée contre insectes et maladies : un ensemble qui bénéficie grandement aux arbres comme aux fruits, généralement de meilleure qualité.
L’amateur désire avant tout obtenir des bons fruits de haute qualité et en général, il ne regarde peu au temps passé à tailler et entretenir les arbres. Dans certains cas même, c’est pour lui un délassement agréable et comme une distraction.
Voici quelques conseils, pour former vous-même vos arbres, suivant la forme souhaitée.
Les formes palissées en haie fruitière, permettent un superbe gain de place. Dans ce cas, les arbres sont plantés au sein d’un enclos, le long d’un mur, contre la façade d’une maison ou encore en contre-espalier, palissés sur des lattes et des fils. La haie de fruitiers palissés est à la fois très esthétique dans un jardin et peu encombrante.
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1 – Le choix du porte-greffe lors du greffage.
C’est une des conditions essentielles à la réussite des palmettes ou des espaliers. Le porte-greffe, sur lequel on a greffé la variété choisie, porte les racines qui déterminent la vigueur de l’arbre. Il est impératif pour des arbres palissés d’avoir recours à des porte-greffes peu vigoureux, soit l’EM9 ou pajam1, dans le cas des pommiers, et le cognassier pour les poiriers. C’est aussi suivant la grandeur de la forme choisie, qu’il faut déterminer son porte-greffe. Ceci permet d’obtenir le plus facilement, la forme fruitière désirée et qui est adapté au volume de végétation que représente l’arbre adulte. En effet, c’est le porte-greffe qui régit la vigueur de l’arbre. Par contre, les porte-greffes faibles permettent d’obtenir une meilleure coloration et des fruits plus savoureux, que les porte-greffes plus vigoureux.
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2 – Le choix de la variété pour réaliser votre forme fruitière.
Si le porte-greffe est judicieusement choisi, pas toutes les variétés ne sont adaptées, pour établir n’importe quelle forme fruitière. Le mode végétatif de certaines variétés peut poser de gros problèmes, (peu de ramifications sorties et croissance des rameaux de façon anarchique,…), demande une certaine connaissance et une bonne maîtrise de la taille. La variété peut aussi influencer le développement des racines. En effet par le fait des échanges nutritifs, ces deux parties du végétal vivent en étroite communauté. Donc une variété de vigueur faible, va limiter le développement du système racinaire et ainsi limité la grandeur de l’arbre. C’est donc également un facteur très important, surtout pour les gens qui n’ont pas trop d’expérience.
Il faut aussi tenir compte de la sensibilité aux maladies, lors du choix de votre variété. (tavelure, oïdium,…) Éviter de planter des variétés comme : Gala, Golden, Pink lady, Granny,… et prendre plutôt des variétés résistantes comme : Inital, Juliet, (très bon, je peux les conseiller) ou Topaz, Rubinola, Sunrise,… La sensibilité aux maladies et la rusticité sont le critère le plus important lors de votre choix, pour ne pas avoir des arbres malades et des fruits avec des taches, ou pour éviter de faire des traitements phytosanitaires.
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3- Le choix de votre arbre
Tout commence par le choix de votre arbre, car c’est en fonction, de la forme à réaliser qu’on peut choisir son arbre. La plupart du temps, c’est des scions d’un an qu’on favorise, parce qu’il est adapté, pour réaliser toutes les formes possibles. Cela ne sert a rien, de commander ou d’acheter un arbre de deux ou trois ans et qu’il faut tout couper, car les branches sont mal positionnées.
La seule exception, c’est quand vous trouvez un arbre qui convient parfaitement à votre forme et ainsi pourra vous faire gagner un ou deux ans.
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3 -Réaliser des armatures et des treillages, pour former les fruitiers
Les arbres fruitiers à forme palissée ont tous besoin d’un support assez conséquent pour les tenir. Formez d’une structure métallique et souvent soutenu avec de solides poteaux et des fils horizontaux. Pour palisser et lier les branches d’un fruitier dans une direction déterminée, contre un support, on utilise des matériaux assez rigides, pour garantir un beau résultat bien droit et esthétique. Quand l’arbre est en feuilles et fruits, il forme un mur avec une prise au vent assez conséquente. Comme ces arbres ont peu de racines, il faut les accrocher sur un support, sinon ils vont tomber, casser, ou se déraciner.
Voir sur cette page, plusieurs méthodes :
https://mapassionduverger.fr/
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4 -Faire une bonne taille de formation
Dans les conditions naturelles de végétation, sans l’intervention de l’arboriculteur, les arbres, livrés à eux-mêmes, prennent une forme généralement encombrante, très touffue et la ramure devient vite impénétrable à l’air et à la lumière.
La taille de formation pour les petits arbres fruitiers, se pratique environ pendant les 4 années qui suivent la plantation et peuvent aller jusqu’à 15 années pour les grands arbres et les formes complexes. Elle permet de former la charpente ou la structure, ou le squelette de l’arbre. Elle n’a pas pour objet de favoriser la production de fruits, mais uniquement de donner sa forme à l’arbre. En fonction de la forme fruitière choisie, cette structure est pré-définie, voire très hiérarchisée, pour garantie le résultat final. Il faut donc, dès le premier coup de sécateur, pouvoir imaginer la forme souhaitée, savoir anticiper les réactions de l’arbre et connaitre les actions à réaliser, pour y arriver.
La formation d’un espalier ou d’une palmette doit se faire de façon précise, et elle peut être très longue. Il faut donc savoir que la patience est la rigueur sont nécessaires, afin de mettre tous les atouts de son côté.
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– Le but de taille de formation
Le but de la taille de formation, est d’obtenir des belles charpentières qui vont former le squelette de l’arbre. En fonction de la forme fruitière choisie, ces charpentières sont très définies, voire très hiérarchisées, pour garantir le résultat. Il y a bien sûr le tronc, puis les branches porteuses, qui sont les charpentières et dont le nombre varie suivant votre forme fruitière. (une à vingt pour les plus complexes) Ces charpentières peuvent aussi porter des branches, que l’on appelle sous-charpentières ou , pour certaine formes fruitières, sur lesquelles se trouvent parfois directement les productions porteuses de fruits. Pour d’autres formes fruitières, cette fructification est portée par les coursonnes, qui prennent naissance directement sur les charpentières, cela au fur et mesure de la formation de l’arbre.
Dans tous les cas, cette charpente doit être solide, de façon à pouvoir supporter la charge des fruits que l’arbre produit. Sur les arbres palissés, le problème est moins grave, (car attaché avec des liens au palissage ou aux treillages) bien que des charpentières de faible diamètre soient toujours des branches à risque (passage limité de la sève, cassure, …) Afin d’obtenir des charpentières solides et rigides, leurs allongements durant la formation, doivent se faire de façon modérée, pour que leur section puisse augmenter. Les allongements trop rapides donnent des branches plus fragiles et avec moins de coursonnes ou de rameaux. En générale, on taille les prolongements des charpentières entre 30 et 50 cm chaque année, lors de la formation.
En plus d’être solide, la charpente doit être équilibrée, c’est-à-dire répartie dans l’espace de façon homogène et symétrique, ce qui permet à la sève de circuler de la même manière dans toutes les directions. Le but étant d’avoir des charpentières avec le même diamètre, pour réaliser une forme fruitière bien équilibrée et esthétique. Cet équilibre entre toutes les charpentières de l’arbre, va permettre, d’avoir la même vigueur sur chaque branche et fruits, que soit leur nombre.
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5 – Utiliser la taille trigemme
Le terme « taille trigemme » signifie : taille à trois yeux (trois bourgeons), ce qui consiste à réduire la longueur des pousses, à seulement trois yeux soit entre 5 et 10 cm de longueur environ selon les arbres. Vous pouvez déjà vous contenter de ce principe théorique, vous obtiendrez un résultat acceptable. Mais le plus intéressant est quand même de comprendre le mécanisme de cette taille, afin d’en appliquer les principes au mieux.
Le principe de la taille des arbres fruitiers est d’obtenir une production abondante et de bonne qualité. Poiriers et pommiers en palmette et espalier se coupent selon les principes de la taille trigemme, c’est-à-dire la taille à trois yeux. Le but est ainsi d’éliminer les pousses en surnombre afin de favoriser celles qui ont le plus de chance de donner des fruits.
La taille fruitière consiste à éliminer les pousses inutiles afin de privilégier la mise à fruits, tout en conservant la forme de base de l’arbre. Dans la pratique, on cherche à raccourcir le plus possible les rameaux secondaires afin de rapprocher les organes productifs des branches charpentières. C’est seul, une taille courte principe permet de conserver la silhouette particulière d’un fruitier formé (palmette, etc.)
Un arbre bien palissé est un arbre équilibré, avec des branches charpentières mieux ventilées et ensoleillées, chassant donc l’humidité des feuilles et diminuant d’autant l’apparition de maladies cryptogamiques telles que la tavelure, l’oïdium,… C’est-à-dire toutes conditions pour une production de fruits abondante et saine.
Ainsi, vous maintiendrez la fructification la plus proche possible de la charpente de l’arbre.
L’inconvénient majeur de cette technique est qu’elle nécessite une connaissance approfondie de la taille fruitière. Apprendre et réussir est toutefois enrichissant et bonheur.
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6 – Arquer pour former l’arbre
La première utilisation des arcures dans le verger, c’est la formation des arbres fruitiers et pour arriver à réaliser n’importe qu’elle forme fruitière. Les arbres fruitiers ne poussent jamais comme on le souhaite, c’est pour cela qu’on peut intervenir avec des arcures. Beaucoup de formes fruitières, commencent toujours, par des branches qui doivent être arquées, pour réaliser la forme que l’on veut obtenir.
Le potentiel de vigueur d’un arbre a toujours fait peur aux arboriculteurs. On a longtemps taillé trop sévère, au lieu d’arquer les branches, pour utiliser le potentiel de vigueur, afin d’obtenir une mise à fruit rapide, avec un bon équilibre entre la vigueur et les fruits.
Voir sur cette page, plusieurs méthodes :
https://mapassionduverger.fr/taille-et-forme-fruitiere/comment-arquer-vos-arbres-fruitiers/
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7 – Gaine creuse Triangle pour attacher vos arbres fruitiers.
Avec une durée de vie de 5 à 8 ans, ce lien en rouleau ou en ballot, est idéal pour attacher vos plantes, arbres fruitiers, palmettes, espaliers,…, sans risquer un étranglement ou une blessure. Il faut garantir le maintient des arbres fruitiers avec la charge des fruits, en toute sécurité pour l’arbre. Ce produit utilisé par les professionnels, va vous faciliter la vie et vous garantir un résultat impeccable, grâce à son élasticité et sa résistance. Moi, j’utilise un diamètre de 5 mm, pour attacher mes palmettes et espaliers après la formation ou pour les branches de gros diamètres.
Ou acheter :
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Maintenant disponible par lot de 100 pièces, pour les particuliers
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8 – Utilisation des liens souple Triangle, pour former les fruitiers.
Avec une durée de vie de 4 à 5 ans, ce lien plus souple est idéal pour attacher vos plants de tomates, fleurs, arbres fruitiers et palmettes en formation,…, sans risquer un étranglement ou une blessure par frottement. Ce scoubidou est indispensable pour la formation des arbres fruitiers, de vos palmettes et vos espaliers. Cette gaine est réutilisable pendant plusieurs années, car elle se laisse défaire facilement. Ce produit utilisé par les professionnels, va vous faciliter la vie et vous garantir un résultat impeccable, grâce à son élasticité et sa résistance. Moi, j’utilise un diamètre de 3 mm et 4 mm, pour la formation de mes palmettes et espaliers.
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Attention au produits de grande surface
Si vous avez déjà essayé des produits similaires, de la ficelle ou d’autres liens de bas de gamme, il y a un grand risque d’étranglement, car voici le résultat après un an.
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9 – L’importance de la plantation
Tout commence bien sûr avec une bonne plantation, qui a beaucoup d’importance, pour l’avenir de l’arbre. L’époque de la plantation est primordiale, pour une bonne reprise de l’arbre. Si l’on souhaite tailler le scion, dès le premier hiver, la plantation doit se faire à partir de novembre. Son système racinaire aura un contact parfait avec la terre, grâce au tassement naturel du sol, aux pluies, la neige et les gelées de l’hiver. Le fait de planter tôt, permet d’avoir une végétation ayant une vigueur parfaite et représentative, de l’espèce et de la variété choisie.
Un scion planté à la fin de l’hiver donne une végétation plus faible, qui ne permet pas d’obtenir assez de rameaux et d’une longueur suffisante pour pouvoir réaliser la forme choisie, dés la première année.
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10 – Le barrage de sève
L’art de la taille, c’est-à-dire de mettre en forme des arbres, de conduire leurs charpentes et de les mener à une fructification régulière, n’est pas seulement fait du retranchement d’organe inutiles ou nuisibles. Il comprend quelques opérations ayant pour but de corriger les tendances naturelles de la végétation, en affaiblissement ou en renforcement.
Indépendamment de la taille proprement dite, des interventions ont pour but de régler la végétation en agissant sur les canaux de sève. La sève brute assurant la végétation à bois au printemps, est surtout active dans le sens de la longueur des rameaux. On peut donc modifier en partie son débit en sectionnant ses canaux d’alimentation, au-dessus ou en dessous d’un œil, qu’elle est chargée d’alimenter. Dans la pratique, on appelle ces interventions des barrages de sève. Où les réalise en général à l’aide de la serpette ou du greffoir, durant le repos de la végétation, avant que la sève se soit mise en mouvement. (mais peut encore être réalisé au démarrage de la végétation)
J’utilise souvent cette technique, pour faire démarrer un œil à bois, suite à un manque de branche ou pour renforcer une pousse d’une future charpentière.
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11 – Le greffage pour obtenir une nouvelle branche
Dès le printemps, on peut avoir un œil qui ne démarre pas ou une jeune pousse qui vient de casser et qui était indispensable pour réaliser votre forme. Il suffit alors de greffer en coulée ou en écusson, pour une reprise quasiment assurée. À condition d’avoir des greffons ou de pouvoir en prélever sur un arbre en début de végétation. Il peut y avoir également un manque de branches charpentières, suivant le nombre de pousses et suivant la forme à réaliser.
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12 – Comment former et attacher des branches de 1 ans
Si vous acheter un scion de 1 an, il peut y avoir des grosses branches, qui ne sont pas facile à arquer, pour donner la forme, que vous souhaitez réaliser. Ou bien comme moi, il fallait d’abord fabriquer les armatures, avant de pouvoir lier les branches. Comme dit, il faut le faire quand l’arbre est en sève, car les branches deviennent un peu plus souples. (dès qu’il y a les premières feuilles, c’est bon)
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13 – Le liage des nouvelles pousses avant aoûtement
C’est la façon la plus simple de former votre espalier ou votre palmette, car le bois est bien tendre et se laisse former comme on veut. On parle de rameau aoûté pour un arbuste ou un arbre lorsqu’il devient ligneux, c’est-à-dire quand le bois durcit. Par opposition, une pousse à l’état naissant, molle, est dite herbacée, sa consistance étant proche de celle de l’herbe. Le mot aoûté vient de la période où se produit ce phénomène : aux alentours du mois d’août. La phase intermédiaire a la dénomination de “semi-aoûté”: avant d’être aoûté, le rameau est passé par le stade semi-aoûté : le rameau, commence à se rigidifier et prendre la couleur du bois.
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14 – Le liage des branches et des rameaux
Pour un beau résultat, il faut repasser tous les 3 à 4 semaines, pour attacher les nouvelles pousses.
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15 – Le pincement pour freiner une branche.
Le pincement consiste à freiner et à limiter un rameau ou une branche, dans son développement. L’arrêt d’élongation du bourgeon par un pincement des dernières feuilles provoque un refoulement de la sève à la formation des yeux de sa base et sur les autres rameaux qu’on veut favoriser. (Surtout pour les porte-greffes de faible vigueur)
A l’aisselle de la dernière feuille, un bourgeon va repartir quelques semaines après le pincement, c’est un bourgeon anticipé. Si l’on attend trop longtemps, le bourgeon arrête sa végétation et présente une extrémité sans foliole. Ayant atteint son développement maximum, toute intervention est devenue inutile.
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16 – Réaliser une forme simple
Il faut toujours commencer par des formes simples, car durant ces années de formation, il est important d’apprendre les bases. Savoir de quelle façon on fait le choix des yeux à bois, pour obtenir que la végétation pousse précisément à l’endroit souhaité. Ce qui doit guider votre jugement, c’est d’abord la connaissance de l’architecture de la forme fruitière à réaliser, et cela visuellement, mais également la connaissance de ses dimensions. Pour vous simplifier la chose, il suffit de réaliser un treillage et d’y attacher votre arbre fruitier. Pour donner une forme à un arbre fruitier (On dit : « conduire »), il faut le palisser, cela signifie étendre et lier contre un support les branches d’un végétal dans une direction déterminée ou suivant les formes des armatures réalisées ci-dessus.
Pour ce premier exemple, j’ai utilisé un scion de 1 an, avec des branches bien placées, par rapport au treillage mis en place suivant la forme de l’arbre.
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17 – Former un scion de un an, sans branches.
Si vous achetez un scion, souvent les branches ne sont pas bien placées, ou il n’y a qu’une seule tige. Alors il suffit de couper à 5 cm, plus haut que le niveau souhaité, pour avoir des nouvelles et pouvoir réaliser votre palmette ou espalier.
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18 – Multiplier les charpentières suivant la forme fruitière.
Suivant la complexité de la forme fruitière à réaliser, il faut plusieurs charpentières. Il faut déjà deux ans, pour arriver à multiplier et former toutes les charpentières d’une même vigueur.
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19 – Former avec la taille
Suivant la forme, on n’arrive pas à donner la avec du bois d’un an, car l’angle à réaliser est trop fermé. C’est alors avec la taille, qu’on arrive à résoudre le problème, en faisant partir des nouvelles pousses.
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20 – Freiner une charpentière, avec des fruits
Si une ou des charpentières ont plus de vigueur que d’autres, alors on peut y remédier en laissant plus de fruits, ce qui va enlever plus de sève et permettre aux autres de rattraper le retard. Le but de la formation des arbres fruitiers, c’est d’avoir des charpentières de même diamètre et de même vigueur, pour avoir un bel arbre, bien équilibré. C’est une question, que beaucoup de personnes se posent : combien de fruits je peux laisser sur l’arbre ?
La première année, on n’en laisse jamais, pour favoriser une bonne reprise de l’arbre. Si on voit, que l’arbre a fait des pousses de 50 cm minimum, alors on pourra laisser 1 à 5 fruits suivant la grandeur et la vigueur de chaque branche. Il faut compter environ 40 feuilles pour alimenter un fruit, mais si on voit que l’arbre ne pousse plus, alors on les enlève.
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21 – Utilisation de tuteur en bambou
Suivant le treillage ou l’armature, il faut utiliser un bambou, comme intermédiaire entre deux tuteurs ou un espacement trop important dans la structure. Une fois l’arbre formé, on pourra enlever les bambous.
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22 – Retrouver tous les produits que j’utilise dans mon verger
Sur cette page, je vais vous faire découvrir quelques produits professionnels de Triangle, que j’utilise dans mon verger et mon jardin. Il vaut mieux dépenser un peu plus et avoir un produit de qualité professionnel et ne pas être déçu du résultat. Sur mon blog, je vais vous présentez ces produits et l’application dans le verger et le potager. C’est vraiment des produits de qualité, utilisé par les producteurs, mais également pour les particuliers, que je peux vous conseiller. Si vous avez tailler une fois avec un sécateur de qualité, vous allez voir la différence.
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A voir sur cette page :
https://mapassionduverger.fr/contact/liens-ventes/
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22 – Entretien des jeunes arbres fruitiers
Pour commencer, on enlève les mauvaises herbes, qui peuvent faire de la concurrence à l’arbre, sur un diamètre de 1 mètre et favoriser la pousse de l’arbre. C’est là aussi, une chose que peu de personnes font, mais c’est impressionnant de voir la différence de vigueur, qu’on peut avoir avec un sol nu.
Avec un été aussi sec comme cette année 2015, il faut biner et arroser les jeunes plantations, pour faire face à cette chaleur. On donnera 20 à 30 litres d’eau par arbre, tous les deux à trois semaines, s’il ne pleut pas.
Surveillez également les ravageurs, comme les pucerons, qui peuvent faire des gros dégâts, sur le jeune arbre. Surtout, pour les espaliers et les palmettes, en formation, ou on a besoin de branches bien droites.
Bien protéger avec du mastic, toutes les plaies de taille ou de branche cassée, pour favoriser la cicatrisation et ainsi éviter des chancres sur une charpentière. Moi, je mets toujours du mastic, sur toutes les plaies de plus de 1 cm et j’ai très rarement des problèmes avec du chancre.
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23 – Quelques autres réalisations en cours de formation
Voici un petit aperçu, sur l’évolution de mes nouvelles formes fruitières, que beaucoup de personnes attendent de voir avec impatience. Je suis en train de souder les dernières armatures et de former les prochaines palmettes. Le plus gros du travail est maintenant réalisé, après quelques mois de sueur, mais le résultat en vaut la peine. Je me suis fait plaisir avec des formes uniques au monde et de savoir que je suis le seul à les avoir est très motivant pour moi. D’ici 3 à 5 ans le chantier sera terminé et le résultat sera à la hauteur de mon projet.
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Mon verger en vidéo :
Survol de mon verger qui, vu du ciel et avec le givre, dessinent les formes géométriques des mes arbres fruitiers.
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A voir sur cette page :
https://mapassionduverger.fr/mon-verger/une-petite-balade-dans-le-verger-givre/
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La tonte de mon verger
La tonte de mon verger en floraison avec un Toro Groundmaster 325D relooké, avec 1,85 m de coupe. Petit aperçu des espaliers et de palmettes 2D et 3D en construction, avec des formes uniques au monde. Malgré la pluie, Roman Schmitt à réalisé une très belle vidéo de mon verger. D’autres belles vidéos dans notre région, réaliser par cet étudiant à voir : https://www.youtube.com/channel/UCcBOb_U_lADRr81uhvFLnwQ
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(Mettre le son, en plein écran et en HD à 1080 p)
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Voilà, à vous de jouer, vous avez maintenant quelques bases, pour réaliser votre palmette ou votre espalier et qui pourra vous donner beaucoup de plaisir, de satisfaction, si vous l’avez formé.
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42 commentaires
Bravo Serge pour ce beau travail !
Merci Laure-Anne, c’est sympa.
Serge
Magnifique article, cela a du te demander un certain temps.
Merci de partager ta passion comme cela.
Y a-t-il des pêchers ou abricotiers dans tes formes palissées?
J’ai pour ma part commencé cette année deux palmettes verriers à 6 branches sur des abricotiers, le début est assez prometteur (2 branches de +/-1,20m de long se sont formées depuis mars). dans les livres ils indiquent de créer seulement les charpentières intérieures à partir de la seconde année pour le U intermédiaire et de la troisième année pour le U intérieur. Penses-tu que j’aurais déjà pu commencer (j’ai toujours pincé l’axe central cette saison, tout en laissant assez de longueur pour éviter de créer trop de départs de bourgeons.
Bonjour Olivier,
C’est comme tu dis, cela me prend beaucoup de temps, car j’ai profité de mes vacances pour faire cet article. Je suis en train de souder des armatures, car il me reste une vingtaine à faire. Comme j’ai des vacances, j’y passe plus de temps, pour réaliser des très belles choses. Le soir, c’est sur l’ordi., jusqu’à 2 à 3h du matin. Encore plus fatiguer, que quand je travaille. Il ne faut pas compter les heures de travail, mais le résultat en vaut la peine.
Non, je n’ai pas utilisé des pêchers ou des abricotiers pour faire mes formes palissées. Mon sol, n’est pas adapté pour les abricotiers, qui n’aiment pas trop la taille, et j’ai trop de vigueur avec les pêchers. Tout est en pommiers et poiriers Williams.
Tu peux commencer le U intermédiaire, à condition de laisser beaucoup d’avance, sur les charpentières extérieures. Il faut toujours qu’elles aient un diamètre plus gros, que ceux à l’intérieur.
Bonne continuation
Serge
Bonjour j,ai trouvé votre site par hasard avec Pinterest, et je ne le regrette pas du tout ,car il me sera bien utile.
Merci bonne continuation.
Bravo Serge pour ton projet qui avance rapidement et qui me laisse à chaque fois admiratif. Pour ma part, mon petit projet est bien parti et ceci en suivant tes conseils que je retrouve dans cette page.
Bonnes Vacances et pense quand même à te reposer.
Merci Yannick, programme un peu plus cool, pour la dernière semaine de vacances.
Bonne continuation
Serge
Merci pour tout ces conseils qui me seront très utiles
Avec plaisir.
Merci pour tous vos conseils! Votre site est très complet et fait preuve de votre implication dans la transmission de vos connaissances. Merci pour votre travail, votre générosité!
Longue vie à votre beau verger!
Conan
Merci, c’est avec plaisir.
Bonsoir,le problème des amis ont deux pommiers en espaliers en U, mal placés,nous sommes fin d’octobre. L’idée est de les déplacer au soleil à la ste Catherine. Pour l’instant j’ai coupé le plus gros ( 3 ans sans taille)
La question, à la transplantation je dois couper pour retrouver une forme, peut être avec une année sans fruit ? Je dois transplanter en gardant la motte ou couper des racines?
Bonjour Marie,
Pas de problème, pour déplacer les pommiers, dès que les feuilles sont tombées. (novembre-décembre) Comme tu vas couper des racines, pour sortir une motte, il faut couper une partie des branches trop vigoureuse, pour retrouver un bon équilibre entre les racines qui restent, pour alimenter les feuilles de l’arbre. ( garder le plus de boutons à fruit possible pour éviter que l’arbre va partir en bois) Donc c’est le bon moment pour redonner la forme à l’espalier en U. Il faut essayer de garder la plus grande motte possible, pour garantir une meilleure reprise au printemps. Bonne chance
Cordialement
Serge
Bravo serge vraiment je suis admiré puisque je suis un nouveau amateur dans ce domaine un gros bravo de la Tunisie cher ami.
Merci et bienvenu au club. Un bonjour de la Lorraine et bonne continuation.
Cordialement
Serge
Félicitations pour ce très beau travail. On ressent la passion, ça donne envie de se lancer…
Merci, car c’est le but de ce blog.
Bravo c’est magnifique !
Mes poiriers en palmettes sont montés trop haut l’an passé, puis-je les réduire en hauteur et à quel moment ?…Je suis plutôt novice en arbres fruitiers !
Merci
Bonjour Isabelle,
Tu peux tailler les palmettes au mois de janvier, pour réduire la pousse centrale à 35 cm, afin de favoriser la formation de coursonnes, comme sur cette image : http://mapassionduverger.fr/wp-content/uploads/2013/12/p11_1_.jpg
Cordialement
Serge
Bonjour
Quel travail !!!! aussi bien pour le site et pour le jardin.
Je souhaite planter des scions pour former après des palmettes, j’habite en Picardie et ma terre est plutôt argileuse.
Mon pépiniériste ne propose pas les variétés que vous conseillez.
Il me propose des greffes sur du M9.
J’ai sélectionné ces espèces résistantes aux maladies et adaptées à la forme en palmette, pouvez vous me conseillez car il y a trop de choix :
Akane ; Idared pour la pollinisation ; Melrose ; Rubinette ; Api étoile pour la forme en étoile ; chataignier ; collapuis et Querina (florina).
Encore bravo
Cordialement
Patrice
Bonjour Patrice,
Il faut éviter Idared, car sensible à la tavelure. Le M 9 est bon pour faire des palmettes, surtout pour Melrose et Querina qui sont des variétés très vigoureuses. Regarde pour trouver du Initial, car c’est une des meilleures pour commencer un verger.
Cordialement
Serge
Bonjour Patrice,
Merci infiniment pour ce document clair et précis.
Est il encore temps pour tailler un pêcher (de vigne)?
J’habite dans le Doubs
Salutations,
autant naturaliste et ami de la nature et développement je vous doit un grand respect de ce que vous faite , je vous souhaite le bon future et la bonne opportunité
Merci ziat
Bonjour Monsieur, Félicitations pour votre article je trouve çà passionnant, propriétaire depuis peu je vais me lancer dans un verger de 30m de long, déjà amateur de potager depuis 3 ans, cette passion du jardinage grandi encore plus avec votre article. je suis sur Reims, que me conseillez vous comme arbres fruitiers et combien d’arbres pour la pollinisation, mes enfants veulent des pommes des abricotiers des cerisier des poires…. Je veux des palmettes verrier ou palmette double U j’aimerais les acheter dans ma pépinières de Norlieu juste à 30km de chez moi pour ainsi rester dans le climat régional. je sais qu ‘il pourront me donner conseille mais deux avis vaut mieux qu’un. Merci d’avance, merci pour votre rubrique, merci pour vos conseils, merci de partager çà, merci de faire partager votre passion qui à mon tour va la partager avec mes 3 enfants qui aiment déjà bien la nature.
très cordialement
Bonjour Mickaël,
Votre pépiniériste vous conseillera les pollinisateurs suivant les variétés qu’il va vous proposer. Il faut toujours choisir des variétés non-sensibles aux maladies, pour avoir des beaux fruits. Je ne vous conseille pas de choisir des palmettes sans avoir fait de formation, car ce n’est pas facile à tailler sans expérience. (car c’est très cher à l’achat) Il vaut mieux commencer par une haie fruitière en axes, avec des scions.
Bonne chance
Serge
Bonjour,
Merci pour l’article super complet.
Je voulais commencer à planter un scion entre la semaine prochaine et fin mars, mais du coup, d’après ce que vous dites plus haut, ce n’est vraiment pas conseillé, et vaut mieux que j’attende l’automne prochain.
Et pour la taille du scion, le MM106 est donc trop gros pour faire une palmette double U entre 1m50 et 1m80 ?
D’avance merci
Bonjour,
On peut planter au printemps sans problème, mais il faudra arroser pour une bonne reprise par temps sec. (avec des scions en pots, pas de problème, on peut même planter en été). Il vaut mieux utiliser du pajam pour réaliser une palmette double U .
Cordialement
Serge
Bonjour Serge, bravo pour ton travail c’est remarquable !
J’ai l’occasion de récupérer pour quelques euros des pommiers de variétés locales et rustique en scion d’1an sur porte greffe MM106 (département du Nord en bordure de belgique). Je voudrais les planter sur un contre espalier de dix metres de long en forme 2D.
Est ce que cela est possible avec le porte greffe MM106 ? quelle sont les formes qui conviennent le mieux ?
merci d’avance
Bonjour Matt,
Pour réaliser des formes en 2 D et que tu utilises le MM 106, alors il faut être certain que les variétés que tu utilises ont le moins de vigueur possible, si non, tu ne pourras pas maîtriser la forme que tu veux avoir. (selon la variété utilisée sur du mm 106, le tronc peut avoir 20 à 30 cm de diamètre, donc pas trop conseillé)
Corialement
Serge
Bonjour merci pour vos articles, avez vous déjà vu ou essayé des formes palissées « géantes » comme la photo du poirier greffé sur franc de cet article ?
Pensez vous que cela soit aussi réalisable avec par exemple un cerisier sur franc ?
L’idée chez nous serait de faire une sorte de haie de 2m 2m50 de haut sur 10m de long. Est ce possible de contenir la vigueur du cerisier en faisant des cordons horizontaux des deux côtés sur plusieurs étages afin de réaliser notre « haie » avec un seul arbre ?
Ou bien vaut il mieux installer plusieurs pieds moins vigoureux ?
Nous avons par ailleurs un sol très profond mais très séchant d’où le semis franc pour avoir un arbre sur pivot.
Bonjour Marie,
Il vaut mieux utiliser plusieurs arbres avec des portes-greffe moins vigoureux, pour faire votre haie fruitière de cerise. Un cerisier sur franc à trop de vigueur pour réaliser ces formes, car ils n’aiment pas trop les tailles.
Bonnes fêtes de fin d’années
Cordialement
Serge H.
Bonsoir merci infiniment pour votre réponse c’est noté. Bonne année amusez vous bien sur votre terrain.
Bonjour, bravo pour vos réalisations. Je suis curieuse de savoir comment tout cela a évolué en 5 ans?
Bonjour,
La plupart des formes fruitières se portent bien, elles suivent tout doucement leur « tuteurs ». J’ai tout de même eu un peu de pertes cet hiver à cause de la météo.
Je posterais des photos quand j’aurais un peu plus de temps, cette année sur Facebook ou en complément de cet article.
Merci pour votre soutien.
Ma Passion du Verger
Bonjour Serge,
Votre site m’a inspiré dans la création d’un espalier il y a maintenant 3 ans. Voici les photos après 3 ans.
http://philstjacques.com/projets/espaliers.html
J’ai laissé 40 cm entre chaque charpentière. J’attend toujours mes premières fleurs ! Je me lance maintenant dans la création d’un haie fruitière en croisillon avec plusieurs variétés de poires. Je voulais savoir quelle distance il est recommandé de prévoir entre les pieds ainsi qu’entre les barres du croisillon. Je trouve une myriade de superbes photos sur votre site internet, mais peu de plans avec des dimensions !
Merci infiniment de partager votre passion si contagieuse, et au plaisir de vous lire.
Philippe St-Jacques
Bravo Philippe pour cette belle réalisation.
Ma Passion du Verger
Merci poyr ce travail
Quel travail !
Merci pour les informations claires
Merci Catherine
Bonjour,
Votre site est très intéressant.
Je voudrais savoir quelle est la meilleur taille en palmette pou un scion d’abricotier polonais : la palmette à la diable, la palmette oblique ou autres.
Merci pour la réponse
jean jacques ESPENEL
Bonjour Serge,
Au hasard d’une balade dans le parc royal de Copenhague un samedi ensoleillé, nous sommes tombés sur de magnifiques arbres aux branches horizontales. Surpris, nous nous sommes empressés de questionner Google sur la nature atypique de ces formations. Nous avons donc atterrit sur mespassionduverger.fr, et avons passé des heures, captivés par vos explications et vos photos.
N’y connaissant absolument rien initialement, nous sommes dorénavant des experts en palmettes.
Votre partage d’expérience et votre pédagogie, on fait de cette aventure au parc un régal.
Nous vous souhaitons une bonne continuation Serge et restez passionné.
Merci,
Pauline & Romain