Présentation

La poire Williams est reconnue pour ses qualités gustatives importantes et à l’arôme exceptionnel. C’est une variété à chair fine, très sucrée, juteuse et fondante, qui vous dévoilera un goût savoureux et gourmand. Cette poire se cueille verte et s’affine avec le temps, la ‘Williams’ libère des arômes musqués enrichis de quelques petites pointes acidulées. Elle saura charmer le palais des petits comme des grands. Le fruit à l’épiderme blond (entre le jaune paille et le vert clair) et aux formes rondes et trapues, mûrit d’août à octobre. Sa peau lisse et brillante laisse souvent apparaître quelques taches de rousseur

C’est la poire que je préfère manger, mais aussi pour la transformation.

On peut aussi la trouver sous le nom de Bon Chrétien Williams, Williams ou encore appelée Bartlett aux USA. Cette poire est la plus consommée et la plus connue en France. C’est aussi la poire la plus cultivée dans le monde. 

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Son origine

Originaire du Royaume Uni, répertoriée en 1796, cette variété de poire est ancienne et rustique.  Créée en 1796 par John Stair dans le Berkshire en Angleterre, cette belle variété fut vendue en 1814 à un certain M. Williams, qui s’en appropria bien vite la paternité et lui donna son nom. 

En France, c’est seulement vers 1828 que Léon Leclerc, ancien député de la Mayenne et pomologiste, introduisit et propagea cette variété dans les vergers français.

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La culture du poirier

Le poirier pousse naturellement en Europe et réussit partout en France. Il préfère les sols frais, profonds et riches, et craint les terres trop sableuses, trop lourdes ou fortement calcaire.
Le poirier aime un climat ensoleillé et résiste bien au froid sauf au printemps, ou un gel tardif peut faire griller toutes les fleurs.
C’est au soleil, dans un endroit abrité des vents et des gelées printanières que vous aurez les meilleurs résultats. Les poiriers sont autofertiles, mais le fait d’installer plusieurs variétés augmente leur fertilité, car même s’ils fructifient parfois seuls, ils préfèrent une fécondation croisée. Heureusement, il y a souvent des arbres fruitiers dans le voisinage. Ceux-ci participent activement à la pollinisation. Si vous avez la place, installez un ou deux autres poiriers. La variété ‘Williams’ est une excellente pollinisatrice, ainsi que ‘Conférence’ ou ‘Doyenné du Comice’.

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Les anciens poiriers

Autrefois, dans les régions d’élevage, on avait sélectionné de très grands poiriers pour que les bêtes passent dessous. Franc de pied, ou greffé sur poirier « sauvage », le poirier devient un très grand arbre tout à fait remarquable, qui donne des quantités de fruits, de calibre faible, trop hauts pour qu’on puisse les cueillir.

Des poiriers centenaires, pouvant atteindre des circonférences allant de 3,5 à 5,4 m, et de plus de 15 m de hauteur, mais le plus souvent la fourchette d’âge est entre 140 et 190 ans, et 200-250 pour les plus vieux. Ce sont quand même des sacrés montres de fruitiers qui peuvent donner, jusqu’à 1 000 kg de poires par an. Mais pourtant, s’ ils ne présentent pas des signes de sénescences avérés associés à une croissance vigoureuse, ils ne franchissent pas tous les 175 ans.
Les grands poiriers encore présents, pour la plupart isolés en plein champ, sont souvent des reliquats d’anciens vergers

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Les porte-greffes du poiriers

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Poirier sur porte-greffe franc

Le poirier se caractérise par une forte vigueur naturelle sur porte-greffe franc et une longue période avant la mise à fruits. (De 3 à 7 ans, suivant la vigueur)

Ils sont beaucoup moins sensibles au calcaire et à la sécheresse que les cognassiers et sans problème de compatibilité, avec la poire Williams.
Les francs ont une multiplication globalement plus difficile que le cognassier. La reprise après plantation est plus aléatoire, la période juvénile plus longue et l’état adulte atteint beaucoup plus tard. Le greffage sur francs n’est pas une garantie contre le dépérissement du poirier.  La plantation de poirier

Quelques porte-greffes francs

• Kirchensaller : franc de semis. Très vigoureux 8/9. Abandonné au profit des francs clonés, voire des variétés sur leurs propres racines. Tendance forte au drageonnement. Induit, un comportement hétérogène (issu de semis).

• OHF 87 = DAYTOR (Farold ® 87) et OHF 40 = DAYGON (Farold ® 40) font partie d’une série de francs clonés en fin d’expérimentation. De niveau de vigueur supérieur au BA 29 (soit + 10 à 20 % en basse vallée du Rhône) mais inférieur au franc de semis. Bonne productivité, bonne qualité de fruits, bon ancrage. Ils sont issus de bouture, donc avec un enracinement plus traçant que le franc de semi.

• Variétés autoracinées : très utilisées en Italie, dans les zones où le cognassier chlorose. Bons résultats annoncés avec Williams, Conférence, Beurré Bosc, Abbé Fetel ; mauvais résultats avec Comice. La technique à déjà été testée en France avec de bons résultats sur Williams avec des calibres supérieurs aux francs de semis, mais inférieurs au BA 29. Niveau de vigueur fonction de la variété, mais toujours supérieur au BA 29

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Les poiriers sur cognassier

Le greffage sur cognassier, pratiqué depuis longtemps, permet d’atténuer notablement ces deux défauts. Le cognassier présente en outre l’avantage de se multiplier facilement et de favoriser une bonne qualité des fruits. Dans les régions à climat tempéré où il est bien adapté, la recherche s’est donc logiquement concentrée sur cette espèce pour la sélection de types toujours plus performants. 

Quelques porte-greffes cognassier

Le cognassier résiste bien à l’asphyxie, mais il est peu adapté aux sols secs et calcaires, ainsi qu’aux climats chauds. Dans ces conditions pédo-climatiques, le BA 29 est le plus adapté alors que les cognassiers d’Angers et EMC sont à éviter.

• Adams 332 , cognassier d’Angers : palissage conseillé. Niveau de vigueur 5/9.

• EMA et Sydo, cognassiers d’Angers : préférer le Sydo. Palissage conseillé. Niveau de vigueur 6/9.

• Le BA 29 (cognassier de Provence). Peut se passer de palissage. Niveau de vigueur 7/9. Le plus compatible des cognassiers.

• Cognassier EMC : seul représentant de son type (C d’EM) : palissage obligatoire. Niveau de vigueur 4/9. À réserver aux situations idéales pour le cognassier (sols frais, non-calcaires, climats doux) et aux variétés sans problème de compatibilité.

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Les poiriers sur aubépine

Il pousse mieux que les demi-tiges greffés sur franc, que j’avais achetés. La seule remarque, c’est que le porte-greffe reste plus petit que la variété greffée.  J’ai fait des essais de greffages sur aubépines en 2013, qui ont pourtant bien démarré et bien poussé. En 2014, après la replantation, ils ont commencé à stagner, ce qui prouve que la Williams est incompatible avec l’aubépine, comme le cognassier.

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Manque d’affinité avec le cognassier

De vigueur relativement forte, le poirier Williams, a une affinité moyenne à médiocre sur cognassier (et mauvaise sur cognassier Adams et EMC)

L’affinité varie également en fonction des conditions climatiques. Des associations recommandées dans certaines régions sont signalées comme risquer dans d’autres (p. ex Williams sur BA29 dans le Sud de la France). Il semble qu’un climat chaud et sec augmente les risques de mauvaise compatibilité avec les cognassiers. Les cas particuliers d’affinité variable selon les régions démontrent qu’il est indispensable d’acquérir de l’expérience avant de recommander une

Les phénomènes de mauvaise compatibilité sont exacerbés par des conditions pédo-climatiques non adaptées au cognassier. Un seul de ces facteurs peut parfois aboutir à l’échec de la plantation en agriculture biologique, puisque l’entretien du verger est plus difficile. 

Les symptômes de mauvaise affinité peuvent se manifester dès le greffage ou progressivement, avec l’apparition d’un bourrelet de greffe comme avec Comice sur EMC, un manque de vigueur (Guyot), un feuillage déficient (Anjou), des cas de mortalité à partir d’un certain âge, une mauvaise productivité.

Parmi les variétés, on distingue :

– Les variétés avec une bonne affinité (Passe-Crassane, Comice, Beurré Hardy,…)
– Les variétés avec une affinité moyenne à médiocre (Guyot, Williams, Conférence, Abbé Fetel,…)
– Les variétés avec affinité insuffisante ou nulle (Bosc, Anjou,.)

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Greffage d’un intermédiaire sur poirier

  Certaines variétés de poires ont une mauvaise affinité avec le cognassier et l’aubépine, comme la Williams : l’incompatibilité se manifeste en pépinière ou plus tard en verger. Dans ce dernier cas, le diamètre du tronc de la variété est supérieur à celui de porte-greffe, l’arbre présente une faible densité de ramifications. Ce porte-greffe favorise cependant une baisse de vigueur de l’arbre et une entrée en production plus rapide.

Les problèmes de compatibilité peuvent être résolus par l’utilisation d’une variété intermédiaire compatible, mais cela ne modifie pas fondamentalement les exigences pédo-climatiques du cognassier et de l’aubépine.

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L’achat d’un poirier williams

Lors d’un achat d’un scion ou d’une quenouille de poirier williams, il faut bien préciser que vous le voulez avec un intermédiaire.  C’est la garantie d’avoir un poirier greffé sur du cognassier, sans avoir un problème de compatibilité.  S’il n’y a pas de poirier avec intermédiaire, il suffit d’acheter un poirier Beurré Hardy ou doyenné du Comice et de le surgreffer avec de la Williams.

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Comment affûter et affiler son sécateur et couteau de greffage

Le sécateur est un outil indispensable, pour le jardinier, l’arboriculteur, le viticulteur, etc…. Il est toujours à portée de main, dès qu’on passe au jardin ou au verger. 
Gardez vos outils de taille affûtés, pour assurer une santé parfaite aux végétaux. Pour garantir une bonne reprise des greffes, il faut des outils avec une coupe nette.

Voir toutes les méthodes d’affûtage sur cette page :

https://mapassionduverger.fr/taille-et-forme-fruitiere/laffutage-et-lentretien-du-secateur/

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Mon essai de greffage double en couronne

Pour gagner en temps et en manutention, je voulais tester de faire  un greffage double avec un intermédiaire et de la poire Williams.  Je voulais regreffer quelques poirier williams sur aubépine,  en prenant comme intermédiaire la doyenné de comice et du beurré Lebrun.  Je n’ai jamais vu ou entendu faire une greffe double, mais je pense qu’il faut essayer, pour voir le résultat.  Pour cet essai, j’ai pris des greffons directement sur le poirier, sans les mettre en jauge.

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Le mastic Lac Balsam Etisso

Ce mastic polyvalent peut être utilisé comme mastic à greffer ou cicatrisant à appliquer sur les plaies de taille.   Lac Balsam se présente sous forme de pâte à base d’huile végétale et de résines naturelles. Il est particulièrement adapté pour être appliqué sur les blessures des arbres. Lac Balsam ne coule pas, ne goutte pas et masque la plaie grâce à une couleur discrète et facile à appliquer,  même avec des température très froide.

Véritable écorce artificielle, ce mastic constitue une barrière physique qui protège le bois sous-jacent de l’entrée des champignons lignivores et des bactéries. Il n’occasionne pas de brûlure des tissus et favorise la cicatrisation des plaies de taille et de greffage. Imperméable à l’eau et résistant au gel, Lac Balsam assure une protection longue durée.

Ou acheter ? :

http://www.triangle-outillage.fr/couteau-greffage/434-mastic-a-greffer-lac-balsam.html?ref=relatedproducts&from=3067

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Le Résultat

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L’essai de greffage double à l’anglaise compliquée

C’est la greffe qui a toujours 100% de succès,  donc je suis très confiant du résultat.  J’ai donc testé quelques porte-greffes de cognassier avec un intermédiaire en greffage double à l’anglaise compliquée. Là aussi, pour cet essai, j’ai pris des greffons directement sur le poirier, sans les mettre en jauge.  En greffage sur table et en greffage directement dans le verger.

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Mes utilisations de la poire Williams

En effet, la poire Williams est  la plus  polyvalente, car elle peut être transformée en beaucoup de bonnes choses. (Confiture, nectar, fruits en bocaux, distillation,…).  En attendant que mes nouvelles plantations et les poiriers surgreffés produisent,  il faut se battre pour avoir le plus de poires pour la distillation.

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• L’eau-de-vie de Williams

D’une finesse aromatique exceptionnelle et d’une longueur en bouche éternelle, la poire Williams est celle que je préfère :

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https://mapassionduverger.fr/transformation/distiller-une-eau-de-vie-williams-exceptionnelle/

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• En nectar de poire Williams

Une autre façon pour transformer et de valoriser votre récolte de poires,  afin de pouvoir en profiter toute l’année.

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https://mapassionduverger.fr/transformation/faire-du-nectar-de-poire/

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• En confiture de poire Williams

C’est une autre façon de transformer et de savourer la poire williams, que pas tous le monde ne connait.

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• Poire Williams en sirop

Ces poires sont délicieuses servies avec une boule de glace vanille, de la crème anglaise ou encore du chocolat fondu, fondante en tartes, ou en pâtisserie, ou simplement nature ou en salade de fruits.

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Quand récolter ?

Il est donc important de savoir quand la cueillette peut démarrer. Le bon stade de déclenchement de la cueillette varie selon les variétés et dépend de l’emploi que l’on réserve à ses fruits (conservation, transformation,…) En outre, des différences peuvent intervenir selon les régions, les conditions climatiques de l’année

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https://mapassionduverger.fr/recolte-et-transformation/quand-recolter-les-poires/

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Cette page peut vous aider à comprendre une des causes, pourquoi votre poirier Williams, ne pousse pas comme il faut.

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