Présentation
En Alsace et dans la région de Bâle, ainsi qu’en Lorraine et au Luxembourg, on appelle quetsch (sans e) l’eau-de-vie obtenue par distillation de quetsches fermentées. Elle se déguste, soit fraîche, soit à la température de la tasse à café.
Eau-de-vie de quetsches ou prunes d’Alsace, une eau-de-vie très courante autrefois, mais qui se raréfie avec la disparition ou le mauvais entretient des vergers autour des villages.
Dans d’autres régions de France, on se réfère parfois tout simplement à cette eau-de-vie en parlant de « prune ».
Inimitable de par sa forme allongée, sa couleur violacée presque bleue et son goût si particulier, très fruité et à la fois sucré et acidulé, cette prune tardive annonce la fin de l’été.
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L’eau-de-vie de quetsches ou de prunes
La qualité d’une eau-de-vie dépend avant tout de la qualité des fruits utilisés ainsi que l’attention portée à la fermentation. C’est le sucre des fruits qui se transforme en alcool durant la fermentation. On ne met pas à fermenter des fruits pourris, sales et pas mûrs. De nos jours, on ne privilégie plus la quantité comme autrefois, mais une eau-de-vie de qualité, avec des arômes exceptionnels de fruits. La qualité finale recherchée d’une eau-de-vie se trouve à l’intérieur des fruits sains, issus de bonnes variétés, profitant d’un grand ensoleillement et d’une bonne fermentation.
Après distillation, on obtient une eau-de-vie, très ronde d’allure roturière aux parfums débonnaires et campagnards qui rappelle bien volontiers l’arôme de quetsche et la petite note acidulée du fruit.
L’eau-de-vie de quetsches a un arôme marqué par le fruit, des notes d’amande et de cannelle. Une bouche fidèle aux attentes olfactives d’une belle élégance rustique.
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Quelques variétés
Également appelée prune de Damas, les quetsches se sont particulièrement bien adaptées en Alsace, région qui lui a donné son nom et a déposé une demande d’AOC.
Si les quetsches d’Alsace sont les plus connues, il existe pourtant bien d’autres variétés de quetsches qui s’en distinguent par leur forme, leur taille et parfois même leur couleur :
La quetsche de Buhl et la quetsche d’Ersingen sont les premières.
La quetsche d’Alsace est une petite quetsche (20g en moyenne) au fruit allongé à la peau violette et à la chaire jaune. Elle se récolte à la mi-septembre.
La quetsche d’Italie (ou quetsche Fellenberg), les quetsches Stanley et les quetsches Président, sont les plus grosses (jusqu’à 40g) et il existe même une variété de quetsches jaune pâle, la quetsche blanche Létricourt.
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Un cru 2014 exceptionnel en abondance
La récolte des quetsches en Alsace et en Lorraine s’annonce belle et abondante. La pluie ne semble pas avoir eu d’effet sur les quetsches, elles n’ont ni grossi ni pourri. C’est la première fois depuis quelques années, qu’on peut apercevoir dans les vergers, autant de branches cassées, tant elles étaient chargées en fruits.
Pour éviter cela, il faut étayer les branches des arbres fruitiers :
https://mapassionduverger.fr/
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La maturité des fruits
C’est au cours de la maturation que s’élabore la qualité organoleptique des fruits (accumulation de sucres et d’acides, production d’arômes, modifications de la texture….). Cependant, la période pendant laquelle le produit garde une qualité optimum est éphémère.
C’est la raison pour laquelle il est essentiel de maîtriser le processus de maturation afin de connaître le moment idéal pour la récolte. Il suffit de goûter les fruits pour s’en rendre compte et voir la différence.
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La récolte des fruits
C’est assez facile de récolter les quetsches, suivant la variété que l’on a plantée. Il y a des quetsches qui tombent au sol et d’autres qu’il faut cueillir. Quand le fruit tombe dès que l’on le touche, c’est qu’il est à maturité pour le schnaps. À l’inverse, s’il faut tirer sur un fruit encore très dur, c’est qu’il n’est pas encore bon, sauf pour la quetsche d’Alsace, qui reste bien accrocher à l’arbre, même à maturité. Pour faire mon eau-de-vie, il faut que les fruits soient au bon stade de maturité. Juteux, bien sucrée et légèrement molle, c’est le moment où elles ont le plus de saveurs et le goût de quetsches fraîches. Un autre signe, c’est quand le noyau est facile à enlever et qu’il ne reste plus accroché à la chair des fruits. Inimitable de par sa forme allongée, sa couleur violacée presque bleue et son goût si particulier, très fruité et à la fois sucré et acidulé, cette prune tardive annonce la fin de l’été.
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Comment augmenter le taux de sucre dans les fruits ?
Nos ancêtre prenaient du sucre, pour faire démarrer la fermentation plus vite, mais cela est interdit par la loi. Le sucre, le miel, la confiture, ont été utilisés pour faire plus d’alcool, mais vont ainsi diluer les arômes des fruits. Pour information, la saccharose dans le sucre est détectable en laboratoire, même après fermentation. Donc pas besoin de rajouter du sucre.
Pour augmenter le sucre dans vos fruits, il suffit de faire une bonne fumure en automne au pied des arbres. La potasse permet l’aoûtement des rameaux et la formation des fleurs. La richesse en sucre du fruit dépend également de la potasse. Tous les 2 à 5 ans, selon la richesse du sol, apporter à l’automne du compost ou du fumier (non frais) en quantité suffisante (une brouette par arbre) au pied de l’arbre (désherber au préalable). Les vers de terre se chargeront de l’enfouir progressivement.
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La pruine, gage de fraîcheur
Comme toutes les prunes, la peau des quetsches est naturellement recouverte de pruine, un voile blanc qui les protège du soleil et ce voile est particulièrement visible sur leur peau foncée. La pruine est une fine pellicule constituée de petites paillettes de cire que les fruits émettent au cours de leur grossissement pour se protéger de la chaleur excessive en été. Cette couche protectrice qui rend le fruit non mouillable est aussi une réserve de ferments, des levures responsables de la fermentation alcoolique naturelle. Très fragile, cette matière cireuse s’enlève au moindre frottement et qu’il ne faut pas les laver pour la mise en fût. La présence de la pruine est un gage de la fraîcheur des fruits. Quand vous cueillez les fruits dans votre jardin, ne les nettoyez pas, ne les frottez pas si vous voulez les conserver plus longtemps.
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Ma récolte en 2014
Cette année, je veux essayer de faire un schnaps, avec 60 % de quetsches blanches de Létricourt, mélangé avec 30% de quetsche d’Alsace. Car la quetsche blanche de Létricourt n’est pas vraiment blanche mais jaune clair. Ses gros fruits charnus ont une chair très douce, sucrée et légèrement acidulée tout à fait appréciable et rafraîchissante, que je veux retrouver dans mon eau-de-vie, plus douce, ronde et harmonieuse.
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A éviter
Des produits médiocres donneront une eau-de-vie médiocre, même avec une préparation soigneuse, l’état des matières premières est de la plus haute importance pour l’élaboration d’un produit final de bonne qualité.
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La quetsche d’Alsace
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Ma motivation et le but recherché
Aujourd’hui, le bouilleur de cru ne recherchera plus la quantité, mais la qualité. Pour utiliser les fruits de mon verger que j’ai soignés avec attention et délicatesse en vue de produire une eau-de-vie supérieure indéniable, pour pouvoir déguster avec mes amis et surprendre mes invités. Cette année en 2014, je vais faire du schnaps de quetsche et essayer de faire encore mieux que la dernière fois en poussant la préparation des fruits à l’extrême.
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Préparation des quetsches
Pour faire cette opération, il faut compter 3 heures pour remplir un fût de 60 litres. En poussant la préparation des fruits à l’extrême, je veux retrouver ce goût unique et ce parfum authentique quetsche dans mon eau-de-vie.
Mais surtout, faire la vérification de chaque quetsche, pour éviter d’avoir des fruits attaqués par le Drosophile suzukii, dans le moût.
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La mise en fûts
J’utilise des fûts de 60 litres, qui sont plus adaptés à ma petite quantité de fruits mûrs par semaine. N’hésitez pas à faire deux petits fûts plutôt qu’un grand, ils seront plus facilement transportables et plus rapidement remplis, dans la même journée.
Nettoyer et désinfecter le fût avec de l’alcool à 95°.
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Une fermentation contrôlée des fruits du verger.
Cette étape vise à optimiser les conditions de la fermentation, on parle de fermentation contrôlée. Les étapes suivantes n’ont pas le même degré d’importance selon le type de fruit traité. Avec tout le travail que j’ai réalisé, pour avoir de beaux fruits et la préparation de la purée de mirabelles, il est indispensable de garantir une bonne fermentation.
C’est pour cela, que je me suis lancer dans la fermentation contrôlée en 2014, car une fermentation naturelle, n’est pas toujours garantie.
Des activités enzymatiques spéciales facilitent le développement de bouquet et d’arômes. La vitesse moyenne de fermentation empêche un échauffement trop élevé des moûts et agit ainsi contre la perte de composants d’arôme légèrement volatils au cours de la fermentation.
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Acidification des moûts et contrôle du pH
L’acidification du moût limite les risques de développement de bactéries nuisibles à la qualité de notre produit. Elle n’est utile que pour des moûts peu acides naturellement. Pour le savoir, il faut mesurer le pH de votre moût à l’aide de bandelette test. Celui-ci doit être dans l’idéal inférieur à 3,2. L’acidification est aussi recommandée pour des moûts qui resteront stockés longtemps avant distillation
Ces bandelettes de pH indiquent de façon fiable des valeurs de pH situées entre 2,5 et 4,5 à l´aide d´un changement de couleur. Grâce à l´échelle des couleurs fournie avec, vous pourrez reconnaître rapidement la valeur exacte du pH de votre purée de fruits.
Pour la production d´alcool vous aurez besoin des bandelettes de pH, afin de réguler la valeur de pH de votre moût ou de votre marc. La valeur pH idéale pour une fermentation optimale doit se situer entre 3 et 3.2. Si votre moût a une valeur plus élevée, nous vous recommandons de la réduire en y ajoutant le combiné d’acide MS Simaco, spécial pour moût.
Où acheter : http://www.simaco-shop.com/fr/controles-et-mesures/161-papier-ph.html
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Combinaison d’acides MS
L‘acidification des moûts de fruits avec la combinaison d’acides MS effectuée en temps voulu au début de la macération des moûts bloquera la formation de bactéries indésirables et nocives ainsi que de leurs déchets de métabolisme (acide lactique, acide acétique, acide butyrique, acroléine)
La combinaison d’acides MS permet d’obtenir de l’aromatisant et des odorants propres aux fruits ainsi qu’une fermentation franche de goût. Lors d’une acidification avec de l’acide sulfurique, on constate parfois la formation de sulfateux volatiles (goût d’œufs pourris), cela n’apparaît pas lorsque l’on utilise la combinaison d’acides MS.
La combinaison d’acides MS est appropriée à l’acidification de moûts provenant de fruits à pépins, à noyaux, des baies et des topinambours. La quantité d’acides suffisante pour une protection efficace du moût dépend de la sorte de fruits ainsi que des fluctuations biologiques des matières composantes du fruit. Après l’acidification (bien remuer), il convient de contrôler la valeur PH, à l’aide d’un bâtonnet PH (en vente sur notre site) ou d’un ph-mètre électronique. Une protection suffisante est atteinte à un PH de 3.0 – 3.3.
Dans la pratique, cela correspond à 1 à 2 litres de combinaison d’acides MS/ 10 litres de moût. (Dosage: 1 à 2 l/hl )
Le dosage de combiné d’acide MS dépend du type de fruits et de leur qualité. Le stockage de combiné d’acide MS ne nécessite aucune exigence particulière.
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Où acheter : http://www.simaco-shop.com/fr/en-eau-de-vie/103-combine-d-acide-ms.html
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Enzyme Ultra Fruits
L’utilisation d’enzymes pectiques permet l’hydrolysation des pectines dont un des rôles est de maintenir entre eux les tissus végétaux. Avec la maturation des fruits, ce squelette se relâche naturellement. Les enzymes accélèrent ce phénomène naturel et permettent une liquéfaction du moût plus rapide, ce qui favorise notre fermentation alcoolique. Les enzymes ne sont efficaces qu’à une température suffisante de la matière. Le dosage des enzymes se fait selon la notice du fabricant.
ULTRA FRUIT est une préparation enzymatique qui sert à effectuer une liquéfaction complète des moûts de fruits à pépins et à noyau dans la petite distillerie. Elle contient, en plus des pectinases, d’autres activités enzymatiques très efficaces. Les enzymes d’Ultra fruits casse les pectines, ainsi que les substances liantes responsable du maintient cellulaire des fruits. Elles agissent sur les polysaccharides. Ces enzymes ont une activité optimum à une température de 20 à 40° C et à un pH de 3 à 4, du moût. Elles sont parfaitement adaptées aux moûts acidifiés, avec combiné d’acide MS.
ULTRA FRUIT ( fermentation sous protection contre les acides ). Les enzymes doivent être stockées dans leur emballage correctement fermé (étanche) et stockées dans un local frais
Dosage:
Pomme 6ml/hl, Coing 8ml/hl, Poire 4ml/hl, Prune 2ml/hl, Fruit du sorbier 10ml/hl
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Où acheter : http://www.simaco-shop.com/fr/en-eau-de-vie/100-ultra-fruit.html
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Levures Aroma Plus
Le moût contient naturellement diverses levures responsables de fermentation spontanée. L’ajout de levures sélectionnées présente pourtant de nombreux avantages : forte production d’alcool, bonne résistance aux températures, faible production de sous-produits de la fermentation (fusel, glycérine, etc.).
Les levures sélectionnées se présentent de plus en plus souvent sous forme déshydratée, ce qui permet une meilleure conservation. Il est recommandé de diluer ces levures dans 10 fois leur volume en eau à 35°C environ (attention, une eau trop chaude peut tuer les levures !). Laisser les reposer 15 minutes à cette température avant de les mélanger uniformément à votre moût. Le dosage est précisé par le fournisseur. Il faut ajouter les levures sélectionnées avant tous départs de fermentations spontanées qui annihileraient leur effet.
Aroma Plus est une levure sèche particulièrement active. Des activités enzymatiques spéciales facilitent le développement de bouquet et d’arômes. Aroma Plus est particulièrement adaptée à une fermentation douce des poires William et d’autres fruits. La vitesse moyenne de fermentation empêche un échauffement trop élevé des moûts et agit ainsi contre la perte de composants d’arôme légèrement volatils au cours de la fermentation.
Les levures sèches doivent être stockées dans un emballage fermé (étanche) et stockées dans un local frais et à l’abri de l’humidité.
En 100 g : www.simaco-shop.com/fr/preparation-des-mouts/96-aroma-plus-boite-de-100g.html
En 500 g : www.simaco-shop.com/fr/preparation-des-mouts/95-aroma-plus.html
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Ou la nouvelle levure Opti-fruits révélateur d’arômes
Mélange de pures levures permettant une fermentation sécurisée des moûts de fruits, des vins de fruits, d’hydromel et des mélasses révélant intensément les bouquets aromatiques.
Dosage: env. 15 à 25 g/hl à une température idéale de 16 à 20°C
Diluer la quantité nécessaire de levure dans 10 volumes d’eau et après 15 minutes maximum, incorporer soigneusement au produit à faire fermenter.
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Les sels nutritifs pour levure
Les levures ont besoin d’apports nutritifs pour se multiplier et fermenter. (A utiliser également avec des levures sèches sans sels nutritifs). Ces substances ne sont pas toujours présentes en quantités suffisantes dans le moût, ainsi pour s’assurer d’une fermentation optimale, il est possible d’ajouter à notre matière des sels de fermentation et éviter ainsi des ralentissements de fermentation.
Composition du produit : la combinaison de sels d’ammonium et la préparation de nutriments de levures permet d’activer la levure en lui fournissant de l’azote, du phosphore et des facteurs de croissance (vitamines), des minéraux permettant la survie des stérols et acides gras insaturés.
Domaine d’application : cette préparation permet de fournir à la levure les éléments nutritifs essentiels pendant la fermentation en la renforçant en présence de fortes concentrations de sucre, d’alcool et de tanins. Elle assure une fermentation rapide et complète des fruits pauvres en nutriments et riches en tanins comme les prunelles ou les baies, des moûts fortement sucrés de raisin et de mélasses.
Dosage: 40 à 60 g/hl à répartir en deux fois : au deuxième jour de fermentation puis au septième jour de fermentation.
Diluer la quantité nécessaire dans un peu d’eau ou de liquide rendu par le moût et ajouter en mélangeant doucement en faisant tomber le chapeau du moût.
En 100 g (pour 2 hl) : www.simaco-shop.com/fr/en-eau-de-vie/412-nutriments-pour-mouts-a-distiller-100g.html
En 1 kg (pour 20 hl) : www.simaco-shop.com/fr/en-eau-de-vie/413-nutriments-pour-mouts-a-distiller-1-kg.html
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La fermentation des fruits
La fermentation est un phénomène naturel, qui va transformer les sucres fermentescibles en alcool et en gaz carbonique (CO2). L’alcool que l’on cherche à isoler est l’éthanol. La fermentation produit d’autres alcools potentiellement dangereux comme le méthanol (hautement toxique) que nous écarterons lors de la distillation.
La fermentation alcoolique se fait à l’abri du d’oxygène. Il faudra donc éviter que nos matières soient en contact avec l’air, ce qui pourrait entraîner d’autres réactions qui nuiraient au rendement et au goût du produit recherché. Pour éviter au moût de rentrer en contact avec l’air, il faut vérifier l’étanchéité de son contenant mettre en place du barboteur ou reniflard avec un peu d’eau, à l’emplacement prévu sur le couvercle. Cette bonde aseptique permet l’évacuation du gaz carbonique, mais empêche l’entrée d’air nuisible à notre fermentation. Cette bonde peut être « faite maison » mais elle est essentielle pour éviter une explosion du récipient.
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En vidéo
La fermentation avec l’utilisation d’un barboteur acheté.
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En vidéo
La fermentation avec l’utilisation d’un barboteur ou bonde artisanale. Cette vidéo a été réaliser par Jean-Luc Lett des arboriculteurs de Hambach.
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Déroulement de la fermentation
J’ai brassé la matière au troisième jour de fermentation en limitant autant que possible le contact à l’air. La durée de fermentation qui dépend de la température et de la nature du fruit, est normalement comprise entre 2 et 4 semaines.
Il faut prendre garde de ne pas casser les noyaux des fruits qui contiennent de l’acide cyanhydrique.
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Faire démarrer la fermentation
Avec un manque de température, comme en 2013, on a quelques fois du mal à faire démarrer la fermentation. C’est pour cela que j’utilise maintenant ma chambre froide, qui devient une chambre chaude. Il suffit de mettre les fûts à l’intérieur et de chauffer à 24°, pendant une journée, avec un petit radiateur électrique.
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Stockage des fûts avant distillation
Les moûts fermentés peuvent être stockés pendant 7 à 8 semaines sans risques majeurs. Il est conseillé de distiller rapidement les matières pour limiter les risques de développement bactérien et microbien
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Préparation pour la distillation
Juste avant de partir, je refais un brassage pour bien mélanger le moût. C’est aussi le grand moment de vérité, pour découvrir le résultat de la fermentation. Il faut également goûter chaque fût pour être sûr qu’on n’a pas fait du vinaigre. Avec une fermentation naturelle, le résultat n’est pas toujours garanti. Il faudrait même contrôler le taux de sucre dans le moût, pour connaître le résultat de la fermentation. (Mais je ne suis pas encore assez équipé pour l’instant).
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Mauvaises mises en fût des fruits
Sur cette photos, on peut bien voir, les choses a ne pas faire, lors de la mise en fût de vos fruits, pour garantir une bonne eau-de-vie.
- Mise en fût de fruits encore verts.
- On ne rajoute jamais des fruits si la fermentation à commencée. (après 12 h)
- On enlève les queues, les feuilles, l’herbe et les fruits avec pourriture.
- On ferme hermétiquement le fût pour la fermentation.
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Mauvaise fermentation
Si on laisse le moût à l’air libre durant la fermentation (Sans fermer hermétiquement le fût), on peut trouver de belles choses. (N’hésitez pas à m’envoyer des photos)
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Le moment de la distillation :
Pour préserver au maximum l’arôme des fruits pour la distillation, on distille juste avant la fin de la phase de fermentation ou alors tout de suite après la phase de la fermentation. Cette année je suis encore allé distiller à Hambach, sur leur superbe alambic Muller à une passe (de 116 litres), qui a l’avantage de pouvoir distiller avec une quantité minimale de 30 litres de moût. D’une grande simplicité d’utilisation, c’est un vrai plaisir de distiller.
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Alambic à une passe.
Un vrai bijou de technologie, que l’on trouve maintenant de plus en plus dans certaines associations ou syndicats arboricoles de notre région. Les méthodes modernes, enchaînées avec le savoir d’une transformation artisanale correcte, garantissent des résultats de première classe.
La construction peaufinée des colonnes rattachées à des méthodes de nettoyage efficaces pour une propreté à toutes épreuves des surfaces de cuivre, ainsi que la technique de catalyse unique et brevetée en spirale, se portent garantes de distillats de pointe riches en arômes. Le résultat est assez bluffant.
Un autre facteur essentiel est la technique de martelage exécutée de main de maître, qui assure une compression élevée du cuivre et une solidité maximale d’une surface d’une structure lisse inégalée.
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En Vidéo
Le reportage France 3 Lorraine de Marion Fleutry et de Benoît Bour avec Tariq Touni, le bouilleur de cru et Guy Grosse, le président de l’association des arboriculteurs de Hambach :
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La distillation
Il suffit d’allumer le brûleur, remplir avec mes 100 litres moût de quetsche et laisser chauffer. Très rapide et facile à faire, c’est le top du top. Sans cet alambic, jamais je n’aurais pu distiller avec une petite quantité de moût. Il faut l’essayer pour le croire et ne plus jamais vouloir distiller à l’ancienne. C’est un très bon investissement que Guy Grosse et son équipe ont réalisé et qui va permettre de faire perdurer cette tradition de fabrication d’eau-de-vie artisanale issue de notre terroir. Les nouvelles générations qui ne plantent plus autant d’arbres, peuvent maintenant transformer le surplus de leur petite récolte. (Déjà avec 30 litres de fruits, ce qui n’était pas possible avec un alambic à 2 passes)
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Produits de tête sont plus volatils que l’alcool:
– Aldéhyde acétique – Acide prussique – Éther – Acroléine – Alcool méthylique – Acétate d’éthyle –
( Une odeur de dissolvant de vernis et un goût désagréable)
Un peu d’alcool éthylique (cœur) vers la fin des produits de tête, si on fait une séparation dans les règles de l’art.
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Le cœur est la seule eaux de vie fine de bouche
Eau-de-vie avec seulement quelques traces d’impuretés issues des produits de tête et de queue.
On recherche donc, l’alcool éthylique, les huiles éthyliques, le bouquet et arômes,….
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Arrêter la distillation avant les produits de queue, car moins volatils que l’alcool.
Huile de fusel – Acides gras supérieurs, alcool iso propylique, butyliques, acide acétique, alcool amyliques, ester éthylique,…. (Goût désagréable)
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Le rendement :
Le rendement en eau-de-vie des différents fruits varie d’une année à l’autre, suivant leur état de maturité, leur richesse en sucre et les conditions dans lesquelles la fermentation s’est opérée.
Le rendement moyen à déclarer (Eau-de-vie en alcool pur à 100°), est approximativement le suivant pour 1 hl de fruits :
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Donc pour la quetsche, c’est 4 litres à 100° ou 8 litres à 50°, pour 100 litres de fruits.
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La finition de l’eau de vie
La finition est une phase essentielle, car l’eau-de-vie fraîchement distillée, n’est pas encore suffisamment harmonieuse. Elle possède un taux d’alcool très élevé et de temps à autre certain défaut visuel. C’est pour cela qu’elle est stockée avant qu’on ne procède à la réduction d’alcool et à l’embouteillage. Une finition optimale nécessite une certaine chaleur, mais aussi une bonne oxygénation. Pour des eaux-de-vie à forte teneur en alcool, la durée de stockage est le plus souvent comprise entre 4 et 6 mois (6 à 12, mois étant préférable), dans un endroit sombre et bien tempéré. Mais la durée du vieillissement ainsi que les techniques de stockage sont laissées à l’appréciation du bouilleur de cru. Néanmoins, les récipients en verre se sont imposés. Les eaux-de-vie sont le plus souvent stockées dans des bonbonnes où des grandes bouteilles.
(Dans le cas des fruits à noyaux, l’eau-de-vie est ensuite stocké en bonbonnes et mis à vieillir au grenier. Les écarts de température (de –15 °C à +35 °C) assurent un bon vieillissement : la chaleur enlève l’ardeur, le froid concentre les arômes et les affine).
Les dames Jeanne (bonbonne) sont stockées fermée avec un chiffon, pour permettre une finition optimale, qui nécessite une certaine chaleur, mais aussi une bonne oxygénation. Après la distillation, les esters se forment par réaction d’un acide avec un alcool et ceci est positif sur l’odeur et le goût, d’une part par diminution de l’acidité et d’autre part par la formation de produits à odeurs florales et fruitées. C’est pourquoi, il est souhaitable de conserver les eaux-de-vie fraiches ainsi, et non diluées, car la dilution défavorise ces réactions.
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Finie, l’eau-de-vie contiendra de nouveaux arômes tout en perdant son goût âpre. Elle deviendra plus douce, ronde, harmonieuse et aura un bien meilleur goût.
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Lavage des fûts
Après la distillation, il faut bien laver et désinfecter les fûts. En mettant un peu d’alcool à 95° ou du produit de queue lors du stockage, jusqu’à la prochaine utilisation.
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Réduction du taux d’alcool
L’eau de vie issue de la distillation a un degré d’alcool très fort, le cœur de la distillation par exemple, se situe entre 60 et 90 % vol, ce qui la rend manifestement imbuvable à la fois pour des raisons de santé et pour des raisons de goût et d’arôme. Si le degré d’alcool est trop important, les arômes précieux des fruits sont marqués, rendant l’eau de vie trop forte et trop épicée. Avec une teneur en alcool insuffisant, les eaux de vie ont un goût fade. Pour la rendre consommable, on doit baisser son degré d’alcool en la coupant avec de l’eau « pure et neutre ». Pour les alcools de fruit, le degré d’alcool sera le plus souvent compris entre 45 et 47 % vol.
Pour obtenir un titre alcoométrique volumique précis, il faut ajouter une quantité d’eau précise, cette quantité d’eau varie selon le volume de la substance initiale, le titre alcoométrique volumique initial et le titre alcoométrique volumique final.
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Détail de la réduction des eaux-de-vie sur cette page : https://mapassionduverger.fr/transformation/la-reduction-des-eaux-de-vie/
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Très précis ce Thermo alcoomètre Simaco.
Précision 0 à 100° avec échelle de correction du degré alcoolique en fonction de la température.
Où acheter : http://www.simaco-shop.com/fr/controles-et-mesures/162-themo-alcoolmetre.html
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L’eau utilisée
Il faut couper le distillat avec de l’eau, dont la dureté est inférieure à 7 % en évitant le calcium et le magnésium qu’elle peut contenir. Moi j’utilise le Mont Roucous, car elle convient très bien et évite un résultat trouble de mon eau de vie.
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Enfin la dégustation
Après tout ce travail et la longue durée du vieillissement, vient le temps de la première dégustation. C’est à ce moment qu’on sera récompensé pour tout le travail qu’on a réalisé pour arriver à faire quelque chose de bon. Tout cela va rendre votre eau-de-vie exceptionnelle et d’une grande valeur sentimentale. Cette eau-de-vie naturelle de qualité supérieure, que vous aurez le plaisir de partager avec vos amis et votre famille.
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Comment déguster l’eau-de-vie
Comme un vin, l’eau de vie se déguste en trois phases : l’œil, le nez et la bouche.
L’œil :
Permet de percevoir la couleur du liquide. Celle-ci doit être brillante, limpide et atteste de son parfait état de conservation.
Le nez :
La phase olfactive doit être abordée avec précaution. En effet, la puissance de l’alcool peut « anesthésier » le nez, il faut donc se tenir au-dessus du verre en humant longuement et doucement sans respirer profondément. Il ne faut surtout pas faire tourner le verre comme on le fait couramment avec du vin. On perçoit alors la gamme des arômes soutenus par l’alcool. Lorsque cette sensation se traduit par un enchaînement de parfums qui se succèdent en un agréable crescendo, on parle du montant de l’eau de vie.
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La bouche :
Très peu d’eau de vie suffit à en apprécier saveurs et arômes. On ne doit pas la garder trop longtemps sur la langue car on risque de brûler les papilles et de les rendre inopérantes. On perçoit alors par le phénomène de la rétro- olfaction toute la complexité aromatique et les saveurs. Ce sont l’acidité, le moelleux, une pointe d’amertume, autant d’éléments qui en constituent une eau-de-vie.
L’eau-de-vie doit paraître équilibrée, harmonieuse, ne pas être brûlante et donner la sensation de se prolonger en bouche une fois avalée. C’est ce que l’on appelle la longueur en bouche… un moment d’éternité !
Le verre :
Il doit être fin, de forme « ballon » ou « tulipe » pour concentrer les arômes, on vérifiera qu’il n’a pas pris d’odeur parasite (produit de vaisselle, odeur de colle, de cire…). Il doit être bien brillant. Le verre peut être rafraîchi et égoutté.
Le service :
Doit se faire en très petites quantités (1 à 2 cl). Le digestif est la dernière touche aromatique d’un bon repas.
Frappée ou chambrée? Il existe plusieurs façons de déguster les eaux de vie de fruits. L’eau de vie peut être servie rafraîchie, on adoucit ainsi la perception de l’alcool, l’impression de fraîcheur est particulièrement agréable (Vieille poire, framboise) et, chambrée, l’eau de vie paraît beaucoup plus ouverte, toutes les facettes de son arôme s’expriment pleinement
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Ma collection d’eau-de-vie des fruits de mon verger
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… à la vôtre santé, mais toujours avec modération
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Guide pratique pour une distillation traditionnelle ou moderne
Pour produire une eau-de-vie de qualité irréprochable, distiller ne s’improvise pas. Alliant tradition et techniques modernes, le guide pratique de la distillation fournit toutes les informations dont vous avez besoin. Les meilleurs bouilleurs de cru ont leurs secrets. C’est ainsi qu’ils parviennent à produire une eau-de-vie exceptionnelle ! Cet ouvrage est étonnant, chaque amateur d’eau-de-vie se doit de le posséder dans sa bibliothèque.
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Auteur : Daniel HAESINGER. Daniel met son expertise, qui est reconnue internationalement, à la disposition de tous les amateurs à travers ce livre et aussi grâce aux nombreuses formations qu’il dispense dans le Grand-Est de la France.
Format 210 x 297, 264 pages, Impression quadri, couverture rigide, 33€
Disponible auprès de l’auteur [email protected] et de Simaco : http://www.simaco-shop.com/fr/librairie/19-guide-pratique-pour-une-distillation-traditionnelle-ou-moderne.html
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GUIDE PRATIQUE POUR UNE DISTILLATION (TOME 2)
La nouveauté 2017 :
Dix ans après la sortie du tome 1, « Guide pratique pour une distillation traditionnelle ou moderne » accessible à tous, conçu et basé sur une connaissance fondamentale de la distillation des fruits et des baies, utile pour faire comprendre au profane comme au distillateur le plus aguerri, les bases et les techniques pour extraire et retrouver les meilleurs arômes dans une eau-de-vie naturelle, un tome 2 sous le même titre est disponible.
C’est un ouvrage qui complète les aspects abordés des propriétés générales des matières, de leur transformation, qui semblent rébarbatifs, mais nécessaires.
Un mémoire pour la spécificité de notre région qu’est l’Alsace, belle, diverse, vive comme d’autres régions de France et d’ailleurs dans le monde pour qu’une eau-de-vie naturelle de production familiale soit bonne à consommer.
Dans le tome 2 sont développés :
– L’histoire de la distillation, du temps passé à nos jours, des anecdotes et histoires de l’eau-de-vie, de Babylone à Alexandrie à nos jours…….
– La préparation des matières pour la distillation, l’histoire sur la botanique des fruits et les baies, sources d’eaux-de-vie……..
– La distillation à travers les temps jusqu’à nos jours, l’invention de la colonne de distillation à plateaux, les nouvelles techniques de distillation……..
– L’alcoométrie à travers les temps, des aéromètres aux alcoomètres d’eaux-de-vie et aux nouvelles innovations techniques et procédés de mesure………
– La finition des eaux-de-vie, le stockage et la réduction des distillats au degré désiré, le vieillissement des distillats en fûts de différents bois…………
– La réglementation à travers les temps, en permanente évolution, le monopole de l’alcool, le règlement (CE) N° 110/2008 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008…….
L’ouvrage est disponible sous format 210 x 240, 596 pages, impression quadri, couverture rigide, 45,00 € qui mérite d’avoir sa place dans de belles bibliothèques.
Disponible ou à commander auprès de :
L’éditeur sous « imprimerie.ruge@wanadoo ».
Auprès de l’auteur « daniel.[email protected] ».
Librairie Bizey, place de la Réunion, Mulhouse,
FNAC Mulhouse, 54, rue du Sauvage – 68100 Mulhouse Téléphone : 0825 020 020 E-mail : « mulhouse@fnac.tm.fr »
Espace culturel Centre commercial Leclerc à Altkirch www.e-leclerc.com/altkirch ,
Librairie Café Mille-feuilles 1 Place Goutzwiller 68130 Altkirch
Sarl SIMACO 11 rue de Sarrelouis 57320 Bouzonville « [email protected] »
Et bien d’autres dépositaires et librairies en Alsace.
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Est-ce la fin de la quetsche d’Alsace ?
Les dégâts dans nos vergers et potagers en 2014.
Ce fléau est bien arrivé en Lorraine, en Alsace et va se développer à une vitesse incroyable. En effet, une fois que l’on sait détecter le Drosophila suzukii, on comprend très vite, la catastrophe qui nous attend. Avec ce magnifique temps d’automne, j’ai pu récolter une cinquantaine de fraises, mais avec des larves sur 100 % des fruits.
À voir sur ce site pour informer les gens au plus vite pour essayer de freiner ce fléau :
https://mapassionduverger.fr/
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La France victime de sont désintéressement pour la production fruitière.
Il y a trente ans, nous avions un centre de collecte de quetsches et de prunes, dans presque chaque village. Maintenant en 2014, il n’y avait plus aucun centre de collecte dans la région, car les transformateurs, font venir les fruits des pays de l’Est, pour deux centimes d’euros le kg. Notre production des vergers de nos campagnes reste sur les arbres ou au sol et va encore favoriser le développement de la Drosophila suzukii.
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Le doute pour l’avenir de la quetsche et la prune
Car ce fléau est une vrai catastrophe, pour les arboriculteurs, les viticulteurs, les maraichers et les amateurs cultivant des jardins familiaux. Car beaucoup de questions reste encore sans réponses pour l’instant :
- Est-ce que nous aurons des fruits et des légumes, qui seront traités jusqu’à notre consommation?
- Est-ce que un fruit attaqué et qui pue et donnent rapidement un goût de vinaigre, aura un incidence dans la fermentation des moûts ? (Vin et distillation).
- Est-ce qu’il faudra récolter nos fruits encore vert ? Sans goût et sans sucre ?
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13 commentaires
Article très très intéressant, magnifiquement illustré et commenté.
Félicitations.
Williams
Merci Williams
Très bon article et tres interessant pour moi….nous venons d’emménager dans une vieille maison ou il y a un seul arbre a quetsches…et nous avons eu des tas et des tas de fruits cette année …beaucoup d’info bonne a savoir pour une novice telle que je le suis…
Bonjour Christine,
Avec un arbre, les recettes et les utilisations ne manquent pas pour transformer les fruits. (Tartes, marmelade, confiture, jus de quetsche, eau-de-vie, compote, liqueur, ….
Bonne chance
Serge
Merci pour ce magnifique témoignage qui va nous aider à améliorer notre façon de faire notre alcool de prune sauvage.
Avec plaisir Jalby.
Ma Passion du Verger
Bonjour,
Après avoir bien tout lu, je pense que je vais manger tous les fruits en bel état, les abîmés je vais les mètrent au pourrissoir et je vais aller acheter ma goutte chez mon distillateur habituel…..
Merci pour ce partage d’expérience. Ça fait plaisir de voir à quel point la passion incite à porter ses attentions sur le moindre détail.
Je vous dirais simplement que pour avoir suivi quelques gens du terroir dans leur préparation d’eau-de-vie, tous sont très loin des précautions que vous préconisez. J’ai souvent entendu dire que pour la finesse du goût, il fallait laisser les noyaux, des queues, mettre aussi quelques fruits un peu pourris, ne pas malaxer (quelques piques avec un bâtons suffisent), chacun étant persuadé avec tout ça de produire la meilleure gnôle de la région. Certains mettent également un aromate dans le moût, comme des feuilles de menthe ou de verveine… Quant à la moyenne du taux d’alcool que vous donnez (45-47°), ça paraît quand même beaucoup. J’ai vu des bouilleurs de crû rendre le produit entre 40 et 42°, mais vous comptez sans doute sur l’évaporation lors de la mise au vieillissement.
Bonne suite de perfection,
Pascal
Merci beaucoup pour ce guide pratique. J’ai acheté une maison avec 50 pruniers dans le Lot et Garonne et j’ai déjà ma marre de confiture donc je sais très bien maintenant que faire avec mes pruneaux l’année prochaine!
Merci pour votre message. En effet avec 50 pruniers vous avez de quoi vous occuper.
Un immense merci pour cette « promenade gourmande » , je découvre le travail de patience et de soin méticuleux qui précède la dégustation . J’ai découvert votre site en furetant sur le web , étant curieuse d’apprendre la genèse d’une eau de vie … Comme beaucoup j’avais de vieux clichés un peu caricaturaux de cet art !
Un grand bravo pour la clarté des explications et les nombreuses images qui illustrent parfaitement chaque étape .
Merci beaucoup Angélique pour votre soutien.
Ma passion du verger
C’est en dégustant mon génépi maison que je parcours ce long exposé richement illustré, ça me donne envie d’en faire, du schnaps de quetsche ! 🙂
Je relaierai votre article.